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Covid-19

Toutes nos publications sur le Coronavirus de 2019 et la maladie associée : le Covid-19. Et en préambule, un florilège de liens fiables et utiles sur le sujet !

Coronaclic La référence en médecine générale sur le sujet : Coronaclic.
Collège national des généralistes enseignants Les argumentaires du CNGE :

  • Dépistage de masse et confinement
  • Place de l’hydrochloroquine en médecine générale
  • Enquête nationale en médecine générale
Gouvernement
  • Information aux patients
  • Information simple en iconographie
  • Fiche pratique de PEC en ambulatoire
  • Phase 3 épidémique
  • Mesures de soutien aux libéraux
Assurance maladie
  • Arrêts maladie en cas d’infection (pas de carence)
Informations
  • Qu’est-ce que l’on sait du coronavirus SarS-Cov-2 ? [vidéo] – SantéAcadémie
  • Messages d’alert de DGS-Urgent
  • Covid-19 de Santé Publique France
WhyDoc
  • Pourquoi le coronavirus tue ? [vidéo]
  • Pourquoi on ne teste pas tout le monde ? [vidéo]
Enfant
  • Les gestes simples contre le coronavirus – Santé’BD
  • Expliquer l’importance de se laver les mains [vidéo]
  • Le coronavirus expliqué aux enfants – KidiScience
  • Gérer les situations difficiles – Hôpital Robert Debré
  • Garde d’enfant pour professionnels de santé
Téléconsultations
  • Fiche pratique téléconsultation – CPAM
  • Téléconsultation : qui et comment ? (logithèque à jour) – Gouvernement
  • Medicompare (logitèque de l’Apima)
  • Prise en charge à 100 %, pas de parcours de soins

Communiqué du CMG sur l’importance des soins primaires.

Les remplaçants touchés par la crise enfin indemnisés

 

Communiqué de presse – Les remplaçants touchés par la crise enfin indemnisés

Paris, le 4 novembre 2021. Les remplaçants sont des médecins qui remplacent un confrère installé. Pendant le premier confinement, ils ont eux aussi souffert d’une baisse de revenus, avec de nombreux remplacements annulés au dernier moment. ReAGJIR, le syndicat représentatif des jeunes généralistes (remplaçants, installés depuis moins de 5 ans et universitaires), avait mené une enquête pour estimer les dégâts et alerté très tôt le ministère de la Santé et la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM) de la situation. Voyant la mise en place du DIPA (dispositif d’indemnisation de perte d’activité) pour les médecins installés, le syndicat a demandé à ce que les remplaçants en bénéficient aussi. Après 18 mois d’échanges, des engagements ont enfin été pris et la CNAM a envoyé le 3 novembre un courrier aux professionnels de santé pour leur indiquer l’existence d’une aide pour les remplaçants et les modalités à suivre.

Un dispositif sur mesure pour aider les remplaçants

Les médecins remplaçants n’étant pas éligibles au DIPA, la CNAM met en place le versement d’une aide dédiée à ces professionnels de santé. « Nous sommes très heureux d’avoir enfin été entendus sur la nécessité d’aider les remplaçants ayant souffert de la crise, au même titre que leurs collègues installés. Ce sont des médecins à part entière et ce geste prouve que certains l’ont bien compris. », se réjouit le Dr. Agathe Lechevalier, Présidente de ReAGJIR.

« L’aide cible les médecins ayant effectué des remplacements de médecins conventionnés en 2019, n’ayant pas bénéficié du fameux DIPA pour ceux qui se sont installés depuis et dont l’activité a été particulièrement impactée par la crise sanitaire entre le 16 mars et le 30 juin 2020. », précise le Dr. Agathe Lechevalier. « Attention : les médecins éligibles disposent de 2 mois à réception du courrier pour faire leur demande d’indemnisation. »

L’aide, plafonnée à 5 000 euros et n’étant versée que si elle atteint un montant minimal de 50 euros, est calculée selon la formule suivante :

Prélèvement sociaux à la charge du médecin remplaçant sur la base des revenus 20191 x (3,5/12) x 30% – aides perçues au titre du fonds de solidarité ou indemnités journalières reçues par ailleurs2

Un combat de longue haleine qui porte ses fruits

« Bien que s’étant fortement mobilisés dès la première vague de l’épidémie, les remplaçants ont vu leur activité diminuer drastiquement (perte de revenus, remplacements prévus annulés, pas de nouveau contrat) et se sont ainsi retrouvés dans des situations financières difficiles, avec en plus peu d’aides auxquelles ils étaient éligibles. », rappelle le Dr. Agathe Lechevalier. Entre mars et juin 2020, lors du premier confinement, il y a eu un véritable renoncement aux soins de la part des patients. En avril et mai, ReAGJIR menait une enquête qui révélait les grandes difficultés rencontrées par les remplaçants : ce sondage3 rapportait que 68,3% des répondants remplaçants ayant un remplacement prévu en mars et/ou avril ont vu au moins un remplacement annulé, dont plus de la moitié (53,6%) alors qu’ils avaient pourtant déjà signé un contrat avec leur remplacé. Ils sont même 42,1% des remplaçants sondés à avoir eu au moins 2 remplacements annulés. 92,4% des remplaçants se disaient touchés par la crise, avec un impact qui représente une perte moyenne de chiffre d’affaires de 41,4% en mars et 53,7% en avril4.

Dès le mois d’avril 2020, ReAGJIR a été en contact régulier avec le Ministère et la CNAM pour soutenir les médecins remplaçants. En juin, la mise en place d’un dispositif d’indemnisation a été validée lors d’une commission paritaire nationale. En juillet, devaient être présentés des chiffres (chiffre d’affaires et le taux de charges annuels) concernant les remplaçants et le mode d’indemnisation qui pourrait être mis en place. En septembre, après relances, le dossier n’avait pas avancé du fait de difficultés techniques à recueillir ces données. Début décembre, une réunion a enfin permis d’ébaucher un début de projet.

En mai 2021, la CNAM faisait une proposition détaillée* de DIPA à destination des remplaçants. Fin août, après de nombreuses relances, le Ministère faisait état de sa ratification et le dossier était de nouveau sur le bureau de la CNAM. Début novembre, cette aide dédiée est annoncée.

« Les remplaçants sont des médecins à part entière, ils participent pleinement au système de soins et ne méritent en aucun cas d’être moins bien traités ou considérés que les médecins installés. Cet été, le manque de médecins remplaçants a bouleversé l’organisation des cabinets médicaux et montré leur rôle indispensable. Cette crise est révélatrice de la méconnaissance du statut des remplaçants et de leur précarité (faible protection sociale, peu de trésorerie d’avance, revenus irréguliers). C’est dommage qu’il ait fallu 18 mois d’échanges et de très nombreuses relances pour qu’un dispositif sorte mais nous sommes très heureux que les remplaçants aient enfin été reconnus dans leur rôle indispensable. », conclut le Dr. Agathe Lechevalier. 

À propos de ReAGJIR

ReAGJIR est le Regroupement Autonome des Généralistes Jeunes Installés et Remplaçants en France. Créé en janvier 2008, ce syndicat regroupe et représente les remplaçants en médecine générale, les médecins généralistes installés depuis moins de 5 ans et les jeunes universitaires de médecine générale (chefs de clinique, maîtres de stage des universités, enseignants de médecine générale). Fédération de syndicats régionaux, la structure accompagne et défend l’exercice du métier par ces trois types de professionnels et milite pour la construction d’un système de santé à l’image des jeunes généralistes : innovant, collaboratif, humain et solidaire.
ReAGJIR C/O Collège de la Médecine Générale 6 place Tristan Bernard 75017 PARIS

Contacts presse

Pauline SAINT-MARTIN | 06 83 00 57 40 –
Anne-Lise VILLET | 06 28 47 30 01 –
Dr. Agathe LECHEVALIER | 06 42 18 40 14 –


1. Prélèvements sociaux calculés à partir des revenus 2019 déclarés aux URSSAF.
2. Le montant de ces aides sera communiqué par les organismes les ayant versés.
3. Sondage réalisé par ReAGJIR entre le 24 avril et le 9 mai pour mesurer l’impact financier de la Covid-19 ; recueil de 1367 réponses exploitables (201023 Guide synthèse impact financier COVID19).
4. Sachant que les remplaçants ont souvent un décalage entre le chiffre d’affaires encaissé et les actes effectués le même mois.

  • novembre 5, 2021
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  • Communiqué de Presse
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Surveillance de la saturation au domicile

Nouveauté ! Dans le cadre de la surveillance du COVID-19, il sera désormais possible d’établir une prescription médicale de location d’un oxymètre de pouls afin que le patient puisse réaliser une auto-surveillance de sa SpO2 à domicile.

Les patients pouvant bénéficier de cette prise en charge doivent présenter l’une des conditions suivantes, selon les indications de la Haute autorité de santé (HAS) :

  • présenter des signes respiratoires
  • et/ou présenter des facteurs de risque de forme grave de COVID-19
  • et/ou être âgé de 65 ans ou plus.

La durée de prise en charge est d’une semaine renouvelable une fois.

La HAS a également émis des recommandations le 13 avril 2021 concernant la place de cette surveillance de la SpO2 en ambulatoire. Une consultation médicale reste recommandée entre J6 et J12 après le début des symptômes. La surveillance de la saturation sera levée à J14 si l’évolution est favorable.

Les caractéristiques techniques de l’oxymètre doivent respecter un marquage CE et être conformes à la norme ISO 80601-2-61 avec un capteur intégré au moniteur.

L’oxymètre d’un smartphone ou d’une montre connectée n’ouvrent pas droit à une prise en charge par l’assurance maladie.

C’est un pharmacien ou un prestataire qui organise la délivrance, en mettant à disposition :

  • le saturomètre ;
  • la notice d’utilisation et un carnet de suivi ;
  • l’information et la formation technique au fonctionnement de l’appareil et à la tenue du carnet de suivi ;
  • le nettoyage et la désinfection du matériel.
  • mai 17, 2021
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Covid-19 et vaccination

Communiqué de presse : Covid-19 et vaccination

Et vous docteur, vous en pensez quoi ? Questions les plus fréquentes en cabinet

Paris, le 4 février 2021. La campagne de vaccination pour enrayer l’épidémie de Covid-19 a débuté il y a quelques semaines. Pour le moment ce sont les publics les plus fragiles qui sont prioritaires. Les centres de vaccination sont essentiellement portés par les centres hospitaliers et les structures de soins ambulatoires (CPTS, MSP, CDS1). La médecine de ville n’est pas encore approvisionnée pour vacciner la population en masse mais les patients s’interrogent déjà beaucoup sur le vaccin, et questionnent leur médecin à ce sujet. ReAGJIR, le syndicat représentatif des jeunes généralistes (remplaçants, installés depuis moins de 5 ans et universitaires), a listé les interrogations les plus courantes.

1. L’avis du médecin. Et vous docteur vous en pensez quoi ?

Les patients sont souvent preneurs de l’avis de leur médecin que ce soit au sujet du vaccin ou sur tout autre sujets touchant à leur santé. « Aujourd’hui les données scientifiques sont favorables à la vaccination et dans le contexte actuel aucune autre alternative ne permettrait de contrôler l’épidémie à moyen terme. Les patients qui seront vaccinés ne sont pas des cobayes. Les vaccins ont été testés en laboratoire puis sur des personnes volontaires, pendant plusieurs mois, et validés par différentes instances avant d’être autorisés. », rappelle le Dr. Laure Dominjon, Présidente de ReAGJIR. « Vus comme un tiers de confiance, les médecins généralistes – notamment les « médecins traitants » – ont un rôle important dans l’information, la lutte contre la désinformation et la réassurance du patient. »

2. Le vaccin en lui-même. Je préfère attendre car je trouve qu’on n’a pas assez de recul. C’est vrai cette idée que le vaccin modifie notre ADN ?

Ce sont des informations qui ont vite circulé bien qu’elles soient fausses. Le vaccin a pu être produit rapidement pour trois raisons majeures : un financement massif, une simplification administrative, et de nombreuses personnes volontaires pour participer au test. Il faut savoir aussi que, pour un des vaccins par exemple, l’étude phase 2 et phase 3 a été menée sur plus de 40 000 personnes suivies depuis le mois d’octobre et dont la moitié a été vaccinée. Les effets indésirables à court terme sont les mêmes que ceux de nombreux vaccins (rougeur ou douleur au point d’injection, courbatures, maux de tête, fièvre…), à moyen et long termes ils sont rarissimes ou temporaires. « En ce qui concerne une potentielle mutation, l’ARN2 viral – le vaccin contient des morceaux d’ARNm du coronavirus afin que l’organisme produise des anticorps dirigés contre lui – ne se mélange pas à l’ADN3 du noyau de nos cellules. Il n’y a donc pas de modification de notre ADN avec ce vaccin. », complète le Dr. Laure Dominjon.

3. Le public. Mais vous pensez que pour moi c’est utile ? Mes enfants m’ont dit de le faire, moi je ne sais pas trop, vous en pensez quoi ? Mais moi je suis jeune, et j’ai déjà eu la Covid, pourquoi je me ferais vacciner ?

Jeunes comme plus âgés ne voient pas forcément l’intérêt de se faire vacciner. « Une partie des personnes âgées ne sait plus trop à qui se fier pour prendre une décision et se retrouve souvent poussée par leurs enfants à franchir le cap. Ceux qui présentent des facteurs de risque hésitent aussi. Mais on remarque globalement une adhésion croissante au vaccin. », explique le Dr. Laure Dominjon. « L’important, surtout pour les personnes âgées ou avec des facteurs de risque, est que chacun se pose les bonnes questions et demande des informations complémentaires aux professionnels de santé sur les points qui l’inquiètent ou le font douter. Il faut quand même rappeler qu’il y a plus de risques à ne pas être vacciné qu’à l’être aujourd’hui. La vaccination est surveillée de très près, et les effets secondaires fréquents sont bénins. Nous respectons évidemment le choix du patient mais il est de notre devoir de bien lui expliquer les risques de toute décision. » Les plus jeunes, eux, se sentent naturellement peu concernés car la Covid-19 est moins à risque de formes graves pour cette tranche de population, et ils se sentent d’autant moins concernés quand ils l’ont déjà eu. Pour les jeunes sans facteurs de risque il s’agira plus de solidarité, et de se faire vacciner quand les plus fragiles l’auront été et que l’approvisionnement le permettra.

4. La temporalité. Quand est-ce que je pourrais me faire vacciner, docteur ?

Si seulement on pouvait y répondre ! On sait que les personnes âgées de plus de 75 ans sont prioritaires, ainsi que les soignants de plus de 50 ans et les personnes à très haut risque de formes graves. Mais aujourd’hui la difficulté d’approvisionnement en vaccins rend incertain les dates d’évolution des différentes phases prévues par la Haute Autorité de Santé. Il faudra suivre son évolution et être patient.

« En ce qui concerne l’acceptation du vaccin par les Français, les chiffres progressent ce qui laisse supposer que les conseils dispensés par les professionnels de santé et les campagnes de communication sont efficaces. Le fait que les patients nous voient comme des interlocuteurs de confiance et s’interrogent est plutôt sain et va pleinement dans le sens de rendre le patient véritablement acteur de sa santé. », conclut le Dr. Laure Dominjon.

À propos de ReAGJIR

ReAGJIR est le Regroupement Autonome des Généralistes Jeunes Installés et Remplaçants en France. Créé en janvier 2008, ce syndicat regroupe et représente les remplaçants en médecine générale, les médecins généralistes installés depuis moins de 5 ans et les jeunes universitaires de médecine générale (chefs de clinique, maîtres de stage des universités, enseignants de médecine générale). Fédération de syndicats régionaux, la structure accompagne et défend l’exercice du métier par ces trois types de professionnels et milite pour la construction d’un système de santé à l’image des jeunes généralistes : innovant, collaboratif, humain et solidaire. ReAGJIR C/O Collège de la Médecine Générale 6 place Tristan Bernard 75017 PARIS

Contacts presse

  • Pauline SAINT-MARTIN | 06 83 00 57 40 –
  • Anne-Lise VILLET | 06 28 47 30 01 –
  • Dr. Laure DOMINJON | 06 42 18 40 14 –
  • 1 Communautés professionnelles territoriales de santé, maisons de santé pluriprofessionnelles, centres de santé
  • 2 Acide ribonucléique
  • 3 Acide désoxyribonucléique
  • février 4, 2021
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  • Communiqué de Presse
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Comment maintenir un suivi médical pendant la pandémie ?

Communiqué de presse : Comment maintenir un suivi médical pendant la pandémie ? (PDF)

Quand dois-je me déplacer ?

Paris, le 3 décembre 2020. Succès franc et massif pour la téléconsultation, surtout depuis le mois d’avril avec le premier confinement. L’Assurance maladie a remboursé entre mars et avril 5,5 millions de téléconsultations. Actuellement prise en charge à 100% par l’Assurance maladie, elle était auparavant peu répandue et remboursée depuis 2018, seulement dans certaines conditions, comme une consultation physique chez le médecin… Si le deuxième confinement s’est allégé depuis le 28 novembre, il convient toujours de limiter ses déplacements dans la mesure du possible. ReAGJIR, le syndicat représentatif des jeunes généralistes (remplaçants, jeunes installés et universitaires), revient sur les consultations qui peuvent être faites facilement à distance et celles qui nécessitent un déplacement.

Dans quel cas je me déplace au cabinet de mon médecin ?

« Avant toute chose, il convient de redire que la téléconsultation n’est pas la panacée. », rappelle Laure Dominjon, présidente de ReAGJIR. « Dans le contexte de crise sanitaire que nous traversons, elle permet d’éviter que tous les patients ne se déplacent au cabinet, d’éviter la salle d’attente à ceux dont l’état ne nécessite pas une venue et de surveiller à distance ceux atteint du Covid-19 sans complications particulières, mais rien ne remplace le contact avec un patient. Dans certains cas, le patient se confie plus facilement en téléconsultation car l’écran met une certaine distance pour aborder des sujets avec lesquels il n’est pas à l’aise. Mais dans la majorité des cas, le patient préfère être face à son médecin pour partager des informations qui le touchent. »

Pour un renouvellement d’ordonnance de médicaments ou traitements avec des effets secondaires limités sur un patient en bonne santé générale, la téléconsultation peut être indiquée. Dans le cas où le médecin connaît son patient, le professionnel de santé peut arbitrer plus facilement en faveur d’une consultation physique ou d’une téléconsultation. Nombreux sont les médecins qui, auparavant peu convaincus par cette forme de consultation, ont franchi le cap au premier confinement et poursuivent depuis.

Ce qu’il faut savoir

Il ne faut pas renoncer à se soigner ! « En réaction aux annonces qui peuvent être faites, nous nous organisons, comme lors du premier confinement, afin de pouvoir recevoir nos patients dans les meilleures conditions sanitaires possibles. Nous rattrapons encore aujourd’hui le retard du confinement précédent, avec des consultations initialement prévues en mars ou avril qui avait été décalées ou annulées. Nous ne voulons pas que la situation se reproduise à nouveau. Les consultations de suivi sont importantes, les rendez-vous vaccinaux aussi. Nos patients ont peur d’être contaminés ou contaminants mais également de nous déranger dans cette période où les soignants sont très sollicités : s’ils ressentent le besoin de consulter, nous sommes là ! », rassure Clément Menigoz, secrétaire général de ReAGJIR. Les attestations de déplacement mises en place par le gouvernement proposent une case dédiée au maintien de ces rendez-vous médicaux : « 3. Consultations et soins. Consultations, examens et soins ne pouvant être assurés à distance et l’achat de médicaments ».

Dans certaines situations un retard de prise en charge peut s’avérer dangereux. Et les nouveaux modes de vie liés aux confinements ne vont pas aider à se maintenir naturellement en bonne santé : pratique sportive insuffisante, sédentarité, apparition ou aggravation de troubles addictifs (alcool, tabac, drogue, jeu, etc.), isolement, etc. « Parmi les missions du médecin généraliste, il y a certes le soin et l’écoute mais il y a aussi le volet prévention et hygiène de vie. Nos patients diabétiques ou insuffisants cardiaques par exemple connaissent les risques et recommandations liés à leur pathologie chronique, mais pour les autres patients nous profitons en général des consultations pour faire de la prévention. Cet aspect est plus compliqué à aborder en téléconsultation. », explique Laure Dominjon. « D’autres éléments sont difficiles à évaluer ou à détecter en téléconsultation comme d’éventuelles maltraitances ou violences, d’évaluer le bon développement d’un enfant, de suivre l’évolution d’un traitement chez un patient chronique, etc. Nous recommandons d’opter pour la téléconsultation quand cela est possible en accord avec son médecin traitant et de réaliser des consultations physiques notamment en cas d’urgence ou besoin d’un examen physique approfondi. S’il se révèle que la téléconsultation était insuffisante, le professionnel de santé donnera un rendez-vous dans son cabinet au patient. »

Les jeunes généralistes de ReAGJIR pensent que la téléconsultation est un outil utile et efficace mais que c’est au praticien d’affiner son jugement au vu du motif de la consultation et de sa connaissance du patient. « Pour lutter contre la Covid-19, le mieux reste que chacun prenne ses responsabilités et applique le triptyque « protéger, tester, isoler ». Si je suis symptomatique par exemple, je m’isole avant d’avoir même fait le test et je prends contact avec mon médecin généraliste pour être testé. », rappelle Laure Dominjon. « Pour la suite, il nous faudra attendre un vaccin validé. Nous savons qu’une campagne de vaccination est pertinente pour contrôler certaines pandémies et endémies, comme cela est fait pour la poliomyélite ou la rougeole : dans les pays où la population est majoritairement vaccinée, ces maladies disparaissent. Pour le moment, nous manquons de données : quelle efficacité attendue de ces vaccins ? pour quel public ? combien de doses seront nécessaires ? protégeant pour quelle durée ? Nous attendons d’avoir plus d’informations pour pouvoir participer à cette nouvelle phase de contrôle de la pandémie de Covid-19. »


À propos de ReAGJIR
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Contacts presse

  • Pauline SAINT-MARTIN | 06 83 00 57 40 –
  • Anne-Lise VILLET | 06 28 47 30 01 –
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  • décembre 3, 2020
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Téléconsultation : dérogations en période Covid-19

Avec l’arrivée de la recrudescence de l’épidémie qualifiée de 2e vague, certaines mesures de la 1ère sont remises en place.

Ainsi, depuis la réactivation de l’état d’urgence sanitaire en date du 17 octobre 2020, sont à nouveau prises en charge, de manière dérogatoire, à titre de téléconsultation, les consultations téléphoniques et ce pour les patients :

  • présentant les symptômes de l’infection ou reconnus atteints du covid-19 ;
  • en affection de longue durée (ALD) ;
  • âgés de 70 ans et plus ;
  • les femmes enceintes ;
  • tous les patients résidant dans les zones blanches (sans connexion internet à haut débit).

L’application du tiers payant s’effectue avec l’exonération 3, sauf dans les cas de la prise en charge dans le cadre de la maternité.

Cette mesure dérogatoire se fera dans l’attente de la publication d’un décret. Les seuls textes officiels retrouvés et mis à jour sont celui des établissements de santé et les informations des sites des CPAM dans l’attente dudit décret.



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