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ERGOTHÉRAPEUTES : Les indispensables pour (mieux) travailler ensemble

L’ergothérapie est une profession paramédicale en plein essor depuis une quarantaine d’années qui, comme la médecine générale, appréhende la personne dans sa globalité. L’activité libérale existe depuis le début des années 90.

Cest une profession de santé qui favorise l’autonomie du patient en travaillant sur trois axes : la rééducation motrice/cognitive, le réaménagement de l’environnement et la réinsertion sociale et professionnelle.

L’ergothérapeute intervient sur prescription médicale (en respect de son décret d’actes, publié en 1986, de profession paramédicale, sous couverture juridique et délégation d’actes par un médecin référent prescripteur).

Ainsi ce guide se veut concis et pratique pour mieux connaître cette profession et améliorer la coopération entre le médecin de premier recours et l’ergothérapeute. 

L’ergothérapie est au carrefour des sciences médicales, humaines, sociales et technologiques

L’ergothérapeute utilise les activités de la vie quotidienne, les techniques artisanales ou professionnelles, l’activité socioculturelle, pour permettre l’acquisition d’autonomie. Il tient compte de la maladie ou du handicap pour modifier l’environnement, afin de permettre l’autonomie de la personne malade ou handicapée.

Son rôle est de solliciter les fonctions déficitaires et les capacités résiduelles des personnes en situation de handicap pour leur permettre de maintenir, de récupérer ou d’acquérir une autonomie individuelle, sociale ou professionnelle.

Suite à une prescription médicale, l’ergothérapeute réalise une évaluation la plus complète possible des capacités et difficultés dans tous les actes du quotidien de la personne et dans son environnement puis établit un programme de rééducation et / ou de réadaptation en accord avec le patient et/ou la famille.

L’ergothérapeute intervient auprès de tous types de population, du nourrisson à la personne âgée.

Il intervient dans toutes les situations de handicap : psychique, neurologique, rhumatologique, traumatologique, etc. tant dans les phases précoces (post traumatique/ rééducation) que tardives (réadaptation) avec des moyens variés : activités de la vie quotidienne, confection d’attelles, aménagement du domicile/lieu de travail…

 

Ainsi, il peut intervenir :

  • auprès d’enfants souffrants de pathologies diverses (poly-handicap, IMC, autisme, malformations, myopathie…) pour les aider à grandir et se développer avec la plus grande autonomie possible, en fonction de leurs possibilités, à travers principalement le jeu ;
  • en situation post traumatique en accompagnant la personne à récupérer en capacité fonctionnelle pour lui permettre une reprise progressive des gestes de la vie courante ; puis en lui donnant des conseils lors de la phase de consolidation ;
  • en cas d’affection rhumatologique en aidant la personne souffrante à retrouver ses fonctions motrices “oubliées” ou maintenir celles présentes, à apprendre des stratégies compensatoires pour les fonctions perdues afin de renforcer l’indépendance dans les activités de la vie quotidienne malgré les restrictions ;
  • dans la prise en charge de patients âgés et/ou déments, pour lesquels il a été démontré que la participation des ergothérapeutes permettait un maintien à domicile plus long avec une meilleure qualité de vie en partenariat avec la famille et l’équipe soignante ;
  • dans le domaine de la neurologie où l’ergothérapie a pour but la rééducation des fonctions lésées et l’entretien des fonctions préservées ;
  • chez des personnes affectées de troubles psychiques pour maintenir ou faire progresser leurs fonctions motrices et cognitives, afin de préserver ou de rendre possible une vie sociale, de la manière la plus autonome possible.

 

L’ergothérapeute participe également :

  • à des actions de prévention afin notamment de sensibiliser les personnes sur l’hygiène de vie et de limiter les risques de tensions musculo-squelettiques dans le quotidien ;
  • à des actions de formation auprès d’autres professionnels de santé ou aidants familiaux ;
  • à des missions d’expertise s’il a acquis des connaissances spécifiques sur le plan juridique et les enjeux dans les dossiers d’expertise.

En France, l’ergothérapie n’est pas à l’heure actuelle une profession conventionnée avec l’Assurance Maladie. Les actes d’ergothérapie n’étant pas nomenclaturés, donc non remboursés par la Sécurité sociale, la tarification dans chaque cabinet est libre, sous le principe de la loi de libre concurrence.

Les prestations de l’ergothérapeute ne sont donc pas “d’emblée” remboursées, mais divers financements existent sous condition d’acception du dossier de demande de financement dans les diverses commissions.

Toute demande de financement doit être justifiée par la prescription médicale, et le dossier peut être argumenté par tout écrit, courrier, compte-rendu de professionnel de la santé (médicaux et paramédicaux) sur les troubles, les incapacités, les besoins en soins, évaluations et accompagnements en ergothérapie.

Différentes allocations à demander auprès des Maisons Départementales des Personnes Handicapées (MDPH) existent telles que l’Allocation Éducation Enfant Handicapé (AEEH) et la Prestation de Compensation du Handicap (PCH).

Auprès des Caisses Primaires d’Assurance Maladie (CPAM), il est possible de faire une demande de Secours en “Prestation légale” ou une demande de Fond d’action sociale. La Mutualité Sociale Agricole (MSA) finance également certaines prestations d’ergothérapie.

Plusieurs mutuelles proposent un forfait ou une prestation pour des séances d’ergothérapie ou peuvent être sollicitées par l’intermédiaire de leur fond d’action sociale.

En outre, les demandes de financement peuvent être adressées à divers organismes tels que les comités d’entreprises, les Caisses de Retraites, et les Assurances par le biais des fonds d’aides sociales.

L’ergothérapeute propose un savoir-faire spécifique complémentaire de la prise en charge médicale.

Il a pour objectif de prévenir, réduire ou supprimer les situations de handicap (physique, cognitif, psychique) et d’améliorer la qualité de vie, en tenant compte des habitudes de vie et de l’environnement des personnes.

Il intervient sur prescription médicale mais ses prestations ne sont pas remboursées. Divers financements existent mais les démarches sont longues et parfois infructueuses.

Une coopération apparaît nécessaire entre les ergothérapeutes et les médecins afin d’améliorer la prise en charge de nos patients en particulier dans le domaine du handicap.

Bibliographie :

http://www.synfel-ergolib.fr/

http://www.chu-toulouse.fr/IMG/pdf/financement_ergotherapeute_liberale.pdf

Collaboration entre le médecin de premier recours et l’ergothérapeute – Isabelle Coin, Laura Di Pollina, Nathalie Drezet-Munch, Anne Maringue – Rev Med Suisse 2011;1858-1861[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width=”1/2″][vc_column_text][/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

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