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Coercition

Accès aux soins : les jeunes médecins proposent des solutions

Soucieux d’améliorer l’accès aux soins sur l’ensemble du territoire, les jeunes et futurs médecins s’associent pour proposer des solutions !

Obliger les jeunes médecins à s’installer sur un territoire qu’ils n’ont pas choisi et autres mauvaises idées

En période électorale, les propositions coercitives pour obliger les médecins à exercer “là où on a besoin d’eux”, reviennent systématiquement comme la solution miracle pour résoudre le problème des “déserts médicaux”.

Cette idée simple permettrait donc de régler un problème de répartition de l’offre de soin causé par “ces médecins qui ne veulent pas s’installer à la campagne alors qu’on a payé leurs études”. Problème qui ne devrait d’ailleurs pas exister car “il n’y a jamais eu autant de médecins en France”.

Avant de proposer un traitement, s’assurer de faire le bon diagnostic

Les projets de choisir à leur place le lieu d’exercice des médecins et les arguments pour le justifier ne résistent pas à un examen attentif du problème. Il s’agit avant tout d’une pénurie d’offre de soins et non d’un problème de répartition : déplacer les oasis dans un désert ne le transforme pas en forêt.

Partant de ce constat, les structures représentatives des jeunes médecins (étudiants, jeunes généralistes installés et remplaçants) ont travaillé ensemble pour proposer des solutions concrètes aux difficultés actuelles et à venir d’accès aux soins.

L’Association Nationale des Etudiants en Médecine de France (ANEMF), l’InterSyndicale Nationale Autonome Représentative des Internes de Médecine Générale (ISNAR-IMG) et le Regroupement Autonome des Généralistes Jeunes Installés et Remplaçants (ReAGJIR) vous présentent les résultat de leurs travaux.

Bonne lecture !

Améliorer l’accès aux soins : nos propositions
  • avril 13, 2022
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Présidentielles 2022 : les bonnes et les moins bonnes idées des candidats #1

Communiqué de presse – Présidentielles 2022 : les bonnes et les moins bonnes idées des candidats #1

Paris, le 3 mars 2022. À l’approche des élections présidentielles (premier tour le 10 avril 2022), les candidats vont nécessairement se positionner sur l’accès aux soins et rivaliser de propositions sur le sujet de la santé. ReAGJIR, le syndicat représentatif des jeunes généralistes (remplaçants, installés depuis moins de 5 ans et universitaires), distribue les bons et mauvais points des premières idées évoquées concernant l’organisation des soins.

Obliger les jeunes médecins à s’installer sur un territoire qu’ils n’ont pas choisi : mauvaise idée

Présentée sous différents mots et formes, plusieurs candidats proposent de forcer les jeunes médecins à aller s’installer, pendant ou à la fin de leurs études, dans des territoires sous-dotés pendant une durée plus ou moins limitée dans le temps. « Des mesures de régulations de l’installation ont été mises en place dans certains pays européens comme en Allemagne par exemple et cela n’a pas permis d’améliorer l’accès aux soins. Ils en ont fait l’expérience et il en ressort qu’une telle mesure n’est pas pertinente. », explique le Dr. Agathe Lechevalier, Présidente de ReAGJIR. « De plus, c’est vraiment méconnaître le profil et les attentes des jeunes médecins. Ce sont des jeunes qui ont au moins 25 ans et viennent de finir au minimum 10 ans d’études. Ils sont souvent en couple, parfois avec des enfants, et ont les mêmes attentes que la plupart des Français : bénéficier d’un cadre de vie agréable et pratique, permettant de scolariser leurs enfants, au conjoint de trouver un travail, de faire ses courses facilement, de travailler en réseau avec d’autres professionnels de santé pour une permanence des soins… », ajoute le Dr. Agathe Lechevalier. « Les forcer à s’installer dans un territoire qu’ils n’ont pas choisi c’est le meilleur moyen de les rebuter de leur métier et ça ne garantit pas une installation pérenne dans le temps. »

Salarier les médecins/développer massivement les centres de santé : une solution limitée

Au moins 4 candidats proposent de salarier les médecins ou de développer les centres de santé (dans lesquels les médecins sont salariés) de manière conséquente. « L’idée en soi n’est pas mauvaise mais il faut tenir compte des réalités : la majorité des généralistes ne souhaite pas être salariée mais exercer en libéral. Ils sont 72%1 des internes à envisager une installation libérale contre 19% une installation salariée pure. Développer les centres de santé peut donc être une solution partielle à la désertification médicale. Ce type de centres implique aussi le recrutement de secrétaires et une gestion compétente. », détaille le Dr. Agathe Lechevalier.

Répartir différemment l’offre de soins : une belle idée impossible à réaliser

« Favoriser l’implantation des maisons de santé », « offrir à tous les Français un accès aux soins à moins de 30 minutes de son domicile en divisant par deux le délai moyen pour obtenir une consultations chez le médecin », « reprise des permanences des médecins libéraux le week-end », « lutter contre les déserts médicaux en favorisant le recrutement des médecins publics, en augmentant les moyens des facultés de médecine en vue d’une suppression du numérus clausus », « dans les zones denses un médecin ne doit s’installer que pour remplacer un départ »… sont autant de propositions des candidats qui ne tiennent pas compte de trois réalités importantes. Le Dr. Agathe Lechevalier explique : « Tout d’abord, il n’y a pas de zone surdotée en France : le pays est un désert médical, dans des grosses villes comme en rase campagne. Ensuite créer de nouveaux établissements, quelle qu’en soit la forme, ne peut fonctionner que s’il n’y a des médecins dedans et c’est là que le bât blesse : nous perdons en moyenne 1000 généralistes chaque année. Il n’y aura pas assez de médecins pour tout le territoire. C’est pour cela que nous défendons la délégation de tâches, le travail en réseau de professionnels de santé, que nous voulons nous installer à plusieurs… Vouloir désengorger les hôpitaux est louable mais la médecine de ville se porte aussi mal que la médecine hospitalière aujourd’hui : nous manquons de professionnels. Enfin, certes le nombre de médecins va croître dans une dizaine d’années (réforme du numerus clausus), mais il faut suffisamment de terrains de stage pour accueillir et former ces futurs médecins, que ce soit en ville ou à l’hôpital. Aujourd’hui il n’y en a pas assez. »

Un plan d’investissement massif : oui mais…

Plusieurs candidats parlent aussi d’investir massivement pour lutter contre les déserts médicaux. Si c’est pour renflouer l’hôpital qui souffre, aider à créer les murs d’établissements de soins (pourvu qu’il y ait des médecins associés dès le début au projet), financer des formations, salarier des professionnels de santé…, cela peut aider. « Quand on voit aujourd’hui les difficultés qu’a la France à financer et soutenir ses hôpitaux, il semble utopique de penser que l’on y investira massivement demain. Et le manque cruel de professionnels, usés, fatigués, ne va pas dans le sens de meilleurs jours. », déplore le Dr. Agathe Lechevalier. « Quant à payer plus des médecins qui iraient dans des déserts médicaux, cela ne suffira pas. L’argent n’est pas le moteur principal des jeunes médecins. Plusieurs études l’ont prouvé et on a vu de nombreux maires surenchérissant pour faire venir des médecins déçus des résultats. En revanche, une garantie financière aux débuts d’une installation, une meilleure protection sociale et un vrai accompagnement aux premiers pas nous semblent être de bonnes idées. »

« Nous voyons bien que tout le monde cherche à s’emparer du sujet de l’accès aux soins et c’est normal. Nous sommes conscients de cette difficulté quotidienne que rencontrent les Français et la déplorons. », conclut le Dr. Agathe Lechevalier. « Il y a aussi quelques idées prometteuses ou intéressantes dans les propositions comme mettre en place une coopération renforcée entre ville et hôpital, alléger les tâches administratives des soignants, simplifier certaines procédures, développer la télémédecine… Nous nous tenons d’ailleurs à la disposition des candidats qui souhaiteraient connaître nos solutions concrètes et réalisables. »

À propos de ReAGJIR

ReAGJIR est le Regroupement Autonome des Généralistes Jeunes Installés et Remplaçants en France. Créé en janvier 2008, ce syndicat regroupe et représente les remplaçants en médecine générale, les médecins généralistes installés depuis moins de 5 ans et les jeunes universitaires de médecine générale (chefs de clinique, maîtres de stage des universités, enseignants de médecine générale). Fédération de syndicats régionaux, la structure accompagne et défend l’exercice du métier par ces trois types de professionnels et milite pour la construction d’un système de santé à l’image des jeunes généralistes : innovant, collaboratif, humain et solidaire. ReAGJIR C/O Collège de la Médecine Générale 6 place Tristan Bernard 75017 PARIS

Contacts presse

  • Pauline SAINT-MARTIN | 06 83 00 57 40 –
  • Anne-Lise VILLET | 06 28 47 30 01 –
  • Dr. Agathe Lechevalier | 06 42 18 40 14 –

1 Source : Enquête menée par la commission jeunes médecins du CNOM en 2019 sur les déterminants de l’installation chez les internes, les remplaçants exclusifs et les installés

  • mars 3, 2022
  • 5
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  • Communiqué de Presse
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Applaudis au printemps, contraints à l’automne

Communiqué de presse : Applaudis au printemps, contraints à l’automne (PDF)

Paris – 19 novembre 2020

En cette période difficile, mobilisés depuis le début de la crise, nous constatons avec amertume la résurgence de propositions maintes fois discutées s’appuyant sur une logique maintes fois réfutée. Conventionnement sélectif comme mesures coercitives ne sont pas une solution miracle aux problèmes actuels de démographie médicale !

À ce titre, nous, internes de médecine générale, étudiants en médecine et jeunes médecins généralistes, devons donc une fois de plus rappeler notre engagement.

Selon certains, les étudiants en médecine et jeunes médecins seraient redevables à l’État. Il faut néanmoins rappeler que nous sommes un élément essentiel, indispensable au fonctionnement du système de santé. Nous permettons à l’État de réaliser pendant toutes nos années d’études des économies substantielles. De plus, nos conditions de travail actuelles sont inacceptables[1] avec des dépassements perpétuels du temps de travail, bien au-delà des normes européennes[2], impactant la santé mentale des étudiants et jeunes médecins[3].

Notre engagement permanent auprès des patients pour maintenir un système de santé performant ne serait donc pas suffisant ? Cette interprétation erronée témoigne encore une fois d’un manque flagrant de (re)connaissance d’un travail incessant assuré dans des conditions précaires. Les étudiants et jeunes médecins généralistes ne se tairont pas alors qu’ils participent tous les jours à améliorer le système.  Il est temps que les réflexions évoluent, que la réalité de nos études et de notre pratique médicale au quotidien soit reconnue et qu’un vrai dialogue se mette en place. Nous n’accepterons pas de payer le prix des politiques restrictives antérieures.

« Cette moindre accessibilité s’explique principalement par la baisse du temps médical disponible, du fait de la diminution globale du nombre de médecins en activité sous l’effet de nombreux départs à la retraite, que les nouvelles installations ne compensent pas quantitativement, en raison de l’effet prolongé des numerus clausus appliqués au cours de ces dernières décennies. » DREES 2018[4]

Au-delà de notre exercice habituel, nous avons prouvé depuis bien des années[5] notre attachement aux territoires, et notre volonté d’améliorer leur attractivité pour les professionnels de santé, afin de faciliter l’accès aux soins. Nous avons apporté des propositions concrètes pour les aménager. La résolution du problème de la démographie médicale ne pourra pas passer par des mesures simples, directes et démagogiques.

« L’accessibilité aux médecins généralistes s’inscrit ainsi dans une problématique plus globale d’aménagement du territoire. » DREES 2018

Orientation, découverte des territoires lors des études, aides incitatives, nouveaux modes d’exercice, recherche, etc. Ce n’est que par une pluralité de mesures, s’articulant ensemble, que nous avancerons pour garantir un meilleur accès aux soins à la population. Certaines propositions ont d’ailleurs été retenues dans les conclusions du Ségur de la Santé[6] comme les Hébergements Territoriaux des Etudiants en Santé (internats ruraux) à destination de l’ensemble des futurs soignants. Il s’agit d’un premier pas qui permettra de favoriser la découverte des territoires isolés. Pour autant cette avancée, loin d’être suffisante, doit être poursuivie.

Les solutions que nous portons nécessitent une volonté forte, tant des acteurs locaux que nationaux, pour enfin être mises en place dans les territoires. Celles-ci sont résumées dans le guide « Élus, jeunes & futurs médecins à la conquête de l’accès aux soins ! »[7], rédigé par les représentants des étudiants en médecine, internes et jeunes médecins généralistes.

Ce n’est qu’à travers une action politique intelligente et courageuse, à l’écoute des futurs acteurs du système de santé, que nous améliorerons la situation, pour nous, pour vous, pour tous.


Contacts presse :

  • Morgane GODE-HENRIC | Présidente de l’ANEMF | 06 50 38 64 94 –
  • Morgan CAILLAULT | Président de l’ISNAR-IMG | 06 73 07 53 01 –
  • Dr. Laure DOMINJON | Présidente de ReAGJIR | 06 42 18 40 14 –

  1. Enquête précarité – ANEMF octobre 2019
  2. Enquête conditions de travail des internes – ISNAR-IMG Février 2019
  3. Enquête santé mentales Jeunes Médecins – 2017
  4. Rapport de la DREES 2018
  5. Démographie Médicale – ISNAR-IMG 2008
  6. Rapport du Ségur de la Santé – Madame Nicole Notat
  7. Guide Élus, jeunes & futurs médecins à la conquête de l’accès aux soins – ANEMF ISNAR-IMG ReAGJIR février 2020
  • novembre 19, 2020
  • 5
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  • Communiqué de Presse
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Communiqué commun | Rapport Vigier

Une vision de la réalité bien personnelle

C’est avec consternation que les structures représentatives des jeunes et futurs médecins ont pris connaissance du rapport du député Vigier concernant la commission d’enquête sur l’égal accès aux soins des Français sur l’ensemble du territoire et sur l’efficacité des politiques publiques mises en œuvre pour lutter contre la désertification médicale en milieu rural et urbain.

L’égal accès aux soins est une problématique qui concerne l’ensemble des acteurs du système de santé, patients et professionnels. Les jeunes et futurs médecins ont toujours été forces de propositions rationnelles et innovantes, portées par leurs structures représentatives. Elles ont chacune produit des propositions en ce sens pour cette commission d’enquête.

  • juillet 27, 2018
  • 3
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  • Communiqué de Presse
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Accès aux soins | Communiqué commun

Solidarité intergénérationnelle des médecins pour l’accès aux soins pour tous et partout

De plus en plus de nos concitoyens se plaignent de difficultés d’accès aux soins sur l’ensemble du territoire : manque de médecins généralistes et difficultés à trouver un médecin traitant, délais de rendez-vous trop longs chez un médecin spécialiste.

Nous, syndicats médicaux représentatifs et organisations d’étudiants, d’internes et de jeunes médecins, sommes conscients des problèmes que rencontrent les patients et décidons de nous engager dans une solidarité intergénérationnelle pour répondre au mieux à la demande de soins.

  • février 2, 2018
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  • Communiqué de Presse
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