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démographie médicale

Accès aux soins : les jeunes médecins proposent des solutions

Soucieux d’améliorer l’accès aux soins sur l’ensemble du territoire, les jeunes et futurs médecins s’associent pour proposer des solutions !

Obliger les jeunes médecins à s’installer sur un territoire qu’ils n’ont pas choisi et autres mauvaises idées

En période électorale, les propositions coercitives pour obliger les médecins à exercer “là où on a besoin d’eux”, reviennent systématiquement comme la solution miracle pour résoudre le problème des “déserts médicaux”.

Cette idée simple permettrait donc de régler un problème de répartition de l’offre de soin causé par “ces médecins qui ne veulent pas s’installer à la campagne alors qu’on a payé leurs études”. Problème qui ne devrait d’ailleurs pas exister car “il n’y a jamais eu autant de médecins en France”.

Avant de proposer un traitement, s’assurer de faire le bon diagnostic

Les projets de choisir à leur place le lieu d’exercice des médecins et les arguments pour le justifier ne résistent pas à un examen attentif du problème. Il s’agit avant tout d’une pénurie d’offre de soins et non d’un problème de répartition : déplacer les oasis dans un désert ne le transforme pas en forêt.

Partant de ce constat, les structures représentatives des jeunes médecins (étudiants, jeunes généralistes installés et remplaçants) ont travaillé ensemble pour proposer des solutions concrètes aux difficultés actuelles et à venir d’accès aux soins.

L’Association Nationale des Etudiants en Médecine de France (ANEMF), l’InterSyndicale Nationale Autonome Représentative des Internes de Médecine Générale (ISNAR-IMG) et le Regroupement Autonome des Généralistes Jeunes Installés et Remplaçants (ReAGJIR) vous présentent les résultat de leurs travaux.

Bonne lecture !

Améliorer l’accès aux soins : nos propositions
  • avril 13, 2022
  • 5
  • 1881
  • Documents de proposition
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Conséquences immédiates de l’arrêté du 22 décembre sur l’offre de soins dans les territoires : 200 maîtres de stage en moins, et ce n’est qu’un début !

Communiqué de presse (PDF)

À Paris, le 02.02.22,

Aujourd’hui, la question de l’accès aux soins est centrale en France : plus d’un français sur dix ne parvient pas à trouver de médecin traitant.

Parmi les mesures proposées pour corriger la situation, le développement de la maîtrise de stage ambulatoire est considéré par tous les acteurs comme étant un levier essentiel pour lutter contre les déserts médicaux, favoriser l’installation de médecins généralistes dans tous les territoires.

Lors de la visite d’une maison de santé universitaire le 19 novembre 2021, le Président de la République avait déclaré faire de cette formation à la maîtrise de stage universitaire une priorité.

Comment donc expliquer la publication de l’arrêté réglementaire du 22 décembre 2021, contre l’avis clairement exprimé de l’ensemble des acteurs de terrain concernés ?

Cet arrêté limite drastiquement les possibilités de formation à la maîtrise de stage, restreint le champ de cette formation au strict minimum et instaure des procédures administratives chronophages inapplicables pour le renouvellement des agréments des MSU.

Les représentants d’étudiants et d’enseignants avaient déjà alerté sur le danger que faisait courir cet arrêté pour la formation1.

L’application brutale du texte par l’ANDPC engendre les conséquences redoutées : les formations déjà programmées qui devaient concerner plus de 200 médecins et qui devaient se dérouler à partir de mars prochain sont à ce jour annulées.

Le ministère des Solidarités et de la Santé empêche le développement de la maîtrise de stage universitaire, et limite la découverte des territoires ainsi que la pratique ambulatoire pour les futurs médecins.

Le gouvernement va devoir expliquer cette politique anti démographique inédite depuis 20 ans, pénalisante pour l’accès aux soins et devra justifier auprès des électeurs les conséquences de ses décisions.


  1. https://www.cnge.fr/le_cnge/adherer_cnge_college_academique/cp_cnge_snemg_anemf_isnar_img_le_ministere_des_sol/

  • février 4, 2022
  • 5
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  • Communiqué de Presse
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Lutte contre les déserts médicaux : les jeunes médecins proposent des solutions

Communiqué de presse – Lutte contre les déserts médicaux : les jeunes médecins proposent des solutions (PDF)

Paris, le 30 novembre 2021. À chaque élection, les candidats tentent de résoudre le problème des déserts médicaux. Les élections présidentielles vont remettre sur le devant de la scène cette problématique de l’accès aux soins qui est croissante. ReAGJIR, le syndicat représentatif des généralistes remplaçants, jeunes installés et universitaires, conscient et inquiet de cette difficulté quotidienne pour les Français, a réfléchi à des solutions émanant du terrain pour préserver ce précieux temps médical.

Une nouvelle échelle de prise en charge des patients

Les déserts médicaux sont partout sur le territoire. Aucune zone n’est suffisamment dotée et le problème ne va pas s’arranger tout de suite. De nombreux médecins vont partir à la retraite et les nouveaux ne sont pas assez nombreux pour équilibrer la balance. Sans oublier que les patients sont de plus en plus âgés avec des pathologies complexes. Une fois ce constat fait, inutile de revenir sur ce qui n’a pas été fait à temps, par les politiques ou autres décisionnaires en santé. « Il faut agir, et vite ! La première fausse bonne idée est que chaque village veuille son médecin généraliste. Il n’y en aura pas assez et la jeune génération ne souhaite pas s’installer seule. », rappelle le Dr. Agathe Lechevalier, Présidente de ReAGJIR. « Aujourd’hui il faut penser collectif : c’est un ensemble de professionnels de santé qui prend en charge un ensemble de patients sur un territoire donné. Pour une meilleure prise en charge, une permanence des soins et une installation durable dans le temps. » C’est tout l’objet des Communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) au cœur du plan « Ma Santé 2022 » qui vise à aider les professionnels de santé à mieux se structurer et coordonner autour de leurs patients.

Une démédicalisation du quotidien

Un autre axe important à développer : démédicaliser le quotidien. Aujourd’hui, certains patients consultent leur médecin au moindre souci. « Il faudrait apprendre aux personnes quels réflexes adopter en cas de pathologies bénignes et si une consultation est nécessaire ou non. », plaide le Dr. Agathe Lechevalier. « Prenons le cas du rhume : à part se moucher, s’hydrater et se reposer autant que possible, il n’y a rien de particulier à prescrire. ». Dans cette démédicalisation, il faudrait aussi penser à arrêter les certificats inutiles. De trop nombreux organismes demandent encore des certificats pour un oui ou un non sans justification légale.

Un développement du travail pluriprofessionnel

Face à la pénurie de médecins, il est plus important que jamais de développer le pluriprofessionnel, en valorisant les compétences des autres professionnels de santé comme les pharmaciens, les sage-femmes, les infirmiers en pratique avancée (IPA), les kinésithérapeutes… « Nous travaillons quotidiennement et efficacement avec ces professionnels de santé qui ont des compétences complémentaires aux nôtres. Dans les années à venir, il nous semble essentiel de nous coordonner avec eux autour des patients pour leur assurer la meilleure prise en charge possible. », explique le Dr. Agathe Lechevalier. « Il y a largement assez de travail pour tout le monde et une collaboration efficace entre tous permettrait d’optimiser le temps de soin au service des patients. Dans le Projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2022, une expérimentation d’accès direct à certaines professions de santé va d’ailleurs dans ce sens. Nous sommes très enthousiastes à cette idée, et impatients d’en voir les résultats. »

Une prise en compte du profil du jeune médecin

L’idée d’obliger les jeunes médecins à s’installer revient régulièrement mais n’est pas une solution envisageable pour différentes raisons : c’est le meilleur moyen de les dégoûter de l’exercice libéral, voire de leur métier. Des pays voisins l’ont tenté sans succès. Enfin un médecin n’est pas une personne isolée. Un praticien en fin d’internat a généralement entre 28 et 30 ans, sort de longues études, vit souvent en couple, parfois avec enfant, et désire s’installer sur un territoire qu’il ou elle choisit et qui permettra aussi au reste de sa famille de s’épanouir. Généralement un médecin s’installe dans un territoire qu’il connaît déjà, via l’externat, l’internat ou le remplacement. C’est pourquoi la meilleure solution pour attirer les jeunes dans les territoires est de le faire avant même qu’ils commencent leurs études de médecine. Il est possible ensuite d’aider les étudiants en médecine à se déplacer ou se loger pour découvrir un territoire, d’accompagner les médecins qui les accueillent pour les former, de présenter les interlocuteurs clés pour mener à bien une future installation, de faciliter l’exercice mixte (cabinet en ville et permanence en PMI par exemple)… « Il faut cesser la surenchère financière et d’avantages que l’on voit parfois. », préconise le Dr. Agathe Lechevalier. « Quand on accueille un étudiant ou candidat à l’installation, ce qui va l’intéresser c’est avant tout le réseau de professionnels de santé, les conditions de travail, la présence d’internet, la possibilité de trouver un emploi pour le conjoint, les services de proximité (hôpitaux, crèches, écoles, commerces, etc). »

Il existe donc des solutions concrètes à mettre en œuvre pour lutter contre les déserts médicaux : penser exercice collectif avec une coordination de professionnels de santé sur un territoire autour des patients, démédicaliser en évitant les certificats inutiles et rendant les patients acteurs de leur santé, réfléchir à l’attractivité des territoires en général et en amont.

A propos de ReAGJIR

ReAGJIR est le Regroupement Autonome des Généralistes Jeunes Installés et Remplaçants en France. Créé en janvier 2008, ce syndicat regroupe et représente les remplaçants en médecine générale, les médecins généralistes installés depuis moins de 5 ans et les jeunes universitaires de médecine générale (chefs de clinique, maîtres de stage des universités, enseignants de médecine générale). Fédération de syndicats régionaux, la structure accompagne et défend l’exercice du métier par ces trois types de professionnels et milite pour la construction d’un système de santé à l’image des jeunes généralistes : innovant, collaboratif, humain et solidaire. ReAGJIR C/O Collège de la Médecine Générale 6 place Tristan Bernard 75017 PARIS

Contacts presse

Pauline SAINT-MARTIN | 06 83 00 57 40 –
Anne-Lise VILLET | 06 28 47 30 01 –
Dr. Agathe LECHEVALIER | 06 42 18 40 14 –

Pour aller plus loin

  • Quelle démographie récente et à venir pour les professions médicale et pharmaceutiques? DREES, mars 2021.
  • Atlas de la démographie médicale en France : Situation au 1er janvier 2021, CNOM.
  • Enquête sur les déterminants à l’installation des jeunes médecins : Enquête nationale commune | Déterminants à l’installation. ReAGJIR.
  • Guide à destination des élus locaux pour les aider à aider les médecins à s’installer.
  • Document réalisé par ReAGJIR sur le thème « repenser le début d’exercice des jeunes généralistes » : Débuts d’exercice. ReAGJIR.
  • novembre 30, 2021
  • 5
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  • Communiqué de Presse
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Les remplaçants ne peuvent pas être partout !

Communiqué de presse – Remplacement en médecine générale : centres de vaccination ou de ville, les remplaçants ne peuvent pas être partout !

Paris, le 21 juin 2021. Un certain nombre de généralistes installés déplorent de ne pas trouver de remplaçant pour leurs congés d’été, rendant difficile d’assurer la continuité des soins ambulatoires dans les semaines à venir. Certains installés ont émis l’idée que cette difficulté était liée à une préférence des remplaçants pour les centres de vaccination. ReAGJIR, le syndicat représentatif des jeunes généralistes (remplaçants, installés depuis moins de 5 ans et universitaires), souhaite recontextualiser les choses et rappeler que les remplaçants sont des acteurs à part entière du système de santé, qui répondent présents comme les installés depuis le début de la crise sanitaire.

Le rôle clé des remplaçants

Il est important de rappeler que les remplaçants ont un statut intermédiaire entre formation et installation, avec des profils divers (internat en cours, exercice mixte…). Selon l’étude Remplact 3 menée en 2016, ils participent pour 2/3 des répondants à la PDSA (permanence des soins ambulatoires), assurant la continuité des soins. Ils remplacent en moyenne 6 médecins sur l’année. Même si on en parlait peu avant l’épidémie, le manque de remplaçants se fait ressentir tous les étés, pour ne pas dire toute l’année. La table ronde sur le conventionnement des remplaçants aux dernières Rencontres nationales de ReAGJIR, le 4 juin dernier, a réaffirmé leur rôle et leur place, essentiels. « Certains généralistes installés présents ont exprimé leurs difficultés récurrentes à trouver des remplaçants, que ce soit pour leurs congés d’été, leurs arrêts maladie ou leurs journées de formation. Dans les faits, ce n’est pas par mauvaise volonté des remplaçants, mais plutôt parce que le manque de médecins est global, et cela ne va pas en s’arrangeant. », rappelle le Dr. Mathilde Chouquet, Vice-Présidente Remplaçants chez ReAGJIR.

Depuis le début de la crise Covid-19, les remplaçants se mobilisent aux côtés des installés pour consulter au cabinet ou dans les centres dédiés et, depuis peu, pour participer à la vaccination. ReAGJIR a d’ailleurs dû interpeller la Caisse nationale d’Assurance-maladie et le Ministère pour qu’ils bénéficient d’une rémunération équivalente à celle des installés pour le même travail. Cette campagne de vaccination a de nouveau bouleversé l’organisation des médecins généralistes, déjà fortement éprouvée depuis le début de la crise sanitaire. Nombre d’installés ne sont pas forcément en mesure d’assurer la vaccination en raison de leur agenda de consultations déjà très chargé au cabinet. « Beaucoup ont rogné sur leur temps libre ou leurs week-ends pour organiser la vaccination à leur cabinet ou vacciner dans des centres. Il était donc absolument indispensable que les remplaçants se positionnent à ce poste-clé, souvent en plus de leur activité habituelle, afin de permettre l’essor et le bon déroulement de cette campagne de vaccination, qui est une des priorité majeure pour espérer sortir de la crise actuelle. » explique le Dr. Agathe Lechevalier, Présidente de ReAGJIR.

Un manque de remplaçants qui se fait plus durement ressentir

Aux congés et gardes de PDSA de la période estivale, viennent donc s’ajouter de nombreuses vacations en centre de vaccination. L’aggravation de la difficulté à trouver un remplaçant était donc tristement prévisible. « Pour les installés, c’est effectivement une vraie source d’inquiétude que de ne pas pouvoir assurer la continuité des soins pour leurs patients, ou de devoir se débrouiller entre associés pour l’assurer avec le risque de surmenage que cela comporte. », déplore le Dr. Agathe Lechevalier.

Il est vrai que les vacations en centre de vaccination présentent des avantages : horaires fixes, rémunération attractive, charge mentale moindre par rapport à des consultations classiques. Elles peuvent parfois représenter pour les remplaçants une sécurité financière après les nombreux remplacements annulés pendant la crise.

« Le constat du manque de remplaçants était déjà présent, la crise ne fait qu’exacerber ces difficultés. Le remplaçant ne peut pas être au cabinet en même temps qu’au centre de vaccination, l’équation est impossible ! Les remplaçants sont malheureusement conscients de ne pas pouvoir répondre à toutes les demandes. Et il faut prendre en compte qu’eux aussi doivent être attentifs à leur santé mentale et au surmenage. », explique le Dr. Mathilde Chouquet.

ReAGJIR réaffirme que les difficultés actuelles des médecins installés ne sont pas le fait de remplaçants « mercenaires », à la recherche d’un profit facile. La réalité est toute autre, puisque beaucoup de remplaçants vont assurer cet été les remplacements de congés en plus de vacations en centre de vaccination. Et, malgré beaucoup de bonne volonté, il sera impossible pour eux de pallier totalement le manque global de médecins, résultat de politiques publiques anciennes. ReAGJIR continuera de le marteler : le remplaçant est un acteur à part entière du système de santé, et il ne peut pas être le bouc émissaire des problèmes de continuité et d’accès aux soins.

À propos de ReAGJIR

ReAGJIR est le Regroupement Autonome des Généralistes Jeunes Installés et Remplaçants en France. Créé en janvier 2008, ce syndicat regroupe et représente les remplaçants en médecine générale, les médecins généralistes installés depuis moins de 5 ans et les jeunes universitaires de médecine générale (chefs de clinique, maîtres de stage des universités, enseignants de médecine générale). Fédération de syndicats régionaux, la structure accompagne et défend l’exercice du métier par ces trois types de professionnels et milite pour la construction d’un système de santé à l’image des jeunes généralistes : innovant, collaboratif, humain et solidaire. ReAGJIR C/O Collège de la Médecine Générale 6 place Tristan Bernard 75017 PARIS

Contacts presse

  • Pauline SAINT-MARTIN | 06 83 00 57 40 –
  • Anne-Lise VILLET | 06 28 47 30 01 –
  • Dr. Agathe LECHEVALIER | 06 42 18 40 14 –
  • juin 22, 2021
  • 5
  • 2300
  • Communiqué de Presse
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Applaudis au printemps, contraints à l’automne

Communiqué de presse : Applaudis au printemps, contraints à l’automne (PDF)

Paris – 19 novembre 2020

En cette période difficile, mobilisés depuis le début de la crise, nous constatons avec amertume la résurgence de propositions maintes fois discutées s’appuyant sur une logique maintes fois réfutée. Conventionnement sélectif comme mesures coercitives ne sont pas une solution miracle aux problèmes actuels de démographie médicale !

À ce titre, nous, internes de médecine générale, étudiants en médecine et jeunes médecins généralistes, devons donc une fois de plus rappeler notre engagement.

Selon certains, les étudiants en médecine et jeunes médecins seraient redevables à l’État. Il faut néanmoins rappeler que nous sommes un élément essentiel, indispensable au fonctionnement du système de santé. Nous permettons à l’État de réaliser pendant toutes nos années d’études des économies substantielles. De plus, nos conditions de travail actuelles sont inacceptables[1] avec des dépassements perpétuels du temps de travail, bien au-delà des normes européennes[2], impactant la santé mentale des étudiants et jeunes médecins[3].

Notre engagement permanent auprès des patients pour maintenir un système de santé performant ne serait donc pas suffisant ? Cette interprétation erronée témoigne encore une fois d’un manque flagrant de (re)connaissance d’un travail incessant assuré dans des conditions précaires. Les étudiants et jeunes médecins généralistes ne se tairont pas alors qu’ils participent tous les jours à améliorer le système.  Il est temps que les réflexions évoluent, que la réalité de nos études et de notre pratique médicale au quotidien soit reconnue et qu’un vrai dialogue se mette en place. Nous n’accepterons pas de payer le prix des politiques restrictives antérieures.

« Cette moindre accessibilité s’explique principalement par la baisse du temps médical disponible, du fait de la diminution globale du nombre de médecins en activité sous l’effet de nombreux départs à la retraite, que les nouvelles installations ne compensent pas quantitativement, en raison de l’effet prolongé des numerus clausus appliqués au cours de ces dernières décennies. » DREES 2018[4]

Au-delà de notre exercice habituel, nous avons prouvé depuis bien des années[5] notre attachement aux territoires, et notre volonté d’améliorer leur attractivité pour les professionnels de santé, afin de faciliter l’accès aux soins. Nous avons apporté des propositions concrètes pour les aménager. La résolution du problème de la démographie médicale ne pourra pas passer par des mesures simples, directes et démagogiques.

« L’accessibilité aux médecins généralistes s’inscrit ainsi dans une problématique plus globale d’aménagement du territoire. » DREES 2018

Orientation, découverte des territoires lors des études, aides incitatives, nouveaux modes d’exercice, recherche, etc. Ce n’est que par une pluralité de mesures, s’articulant ensemble, que nous avancerons pour garantir un meilleur accès aux soins à la population. Certaines propositions ont d’ailleurs été retenues dans les conclusions du Ségur de la Santé[6] comme les Hébergements Territoriaux des Etudiants en Santé (internats ruraux) à destination de l’ensemble des futurs soignants. Il s’agit d’un premier pas qui permettra de favoriser la découverte des territoires isolés. Pour autant cette avancée, loin d’être suffisante, doit être poursuivie.

Les solutions que nous portons nécessitent une volonté forte, tant des acteurs locaux que nationaux, pour enfin être mises en place dans les territoires. Celles-ci sont résumées dans le guide « Élus, jeunes & futurs médecins à la conquête de l’accès aux soins ! »[7], rédigé par les représentants des étudiants en médecine, internes et jeunes médecins généralistes.

Ce n’est qu’à travers une action politique intelligente et courageuse, à l’écoute des futurs acteurs du système de santé, que nous améliorerons la situation, pour nous, pour vous, pour tous.


Contacts presse :

  • Morgane GODE-HENRIC | Présidente de l’ANEMF | 06 50 38 64 94 –
  • Morgan CAILLAULT | Président de l’ISNAR-IMG | 06 73 07 53 01 –
  • Dr. Laure DOMINJON | Présidente de ReAGJIR | 06 42 18 40 14 –

  1. Enquête précarité – ANEMF octobre 2019
  2. Enquête conditions de travail des internes – ISNAR-IMG Février 2019
  3. Enquête santé mentales Jeunes Médecins – 2017
  4. Rapport de la DREES 2018
  5. Démographie Médicale – ISNAR-IMG 2008
  6. Rapport du Ségur de la Santé – Madame Nicole Notat
  7. Guide Élus, jeunes & futurs médecins à la conquête de l’accès aux soins – ANEMF ISNAR-IMG ReAGJIR février 2020
  • novembre 19, 2020
  • 5
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