Dossier de presse

FUMG, CCU-MG, pourquoi tant de difficultés ?

Il y a 10 ans naissait la spécialité médecine générale avec la création du DES (Diplôme d’études Spécialisées). Cette naissance a permis la reconnaissance des particularités de la médecine générale au sein des Universités.

Depuis, la médecine générale est devenue une spécialité universitaire.

Depuis, les enseignants de médecine générale construisent la FUMG (Filière Universitaire de Médecine Générale).

Depuis, le nombre d’internes de médecine générale augmente alors que le nombre d’enseignants ne suit pas la même croissance.

Depuis, chaque année les CCU-MG (Chefs de Clinique Universitaires de Médecine Générale) et les candidats au clinicat se battent pour avoir un poste et/ou le conserver.

Les CCU-MG sont de jeunes médecins généralistes qui, en rejoignant le rang des enseignants chercheurs de médecine générale, aspirent à faire grandir leur discipline en développant la recherche en soins primaires et à former au plus juste les médecins généralistes qui soigneront demain la population.

ReAGJIR, Regroupement Autonome des Généralistes Jeunes Installés et Remplaçants, représente et défend les CCU-MG. Alors que la rentrée universitaire bat son plein, ReAGJIR alerte : l’avenir de la FUMG est incertain. Les CCU-MG sont confrontés à de nombreuses difficultés et leur nombre est insuffisant pour assurer la pérennité de la FUMG.

Et dans 10 ans ? Qui formera les médecins généralistes et alimentera la filière universitaire de médecine générale, pilier de l’offre de soins, si les choses n’évoluent pas rapidement ?

ReAGJIR, au plus près des CCU-MG, à l’occasion de deux journées de séminaire destinées aux CCU-MG propose aujourd’hui un état des lieux des effectifs.

Sans réel investissement dans la FUMG, sans réelle sanctuarisation des postes, sans réelle possibilité de poursuivre après le clinicat avec la mise en place d’un statut intermédiaire entre le CCU-MG et MCU-MG, les soins primaires en France ne pourront connaître l’essor qu’on leur souhaite.

C’est dans ce contexte inquiétant que ReAGJIR tire la sonnette d’alarme au vu de l’état des lieux plus qu’alarmant qu’il livre aujourd’hui. Devant ce constat, ReAGJIR invite le Ministère de l’Enseignement Supérieur, le Ministère de la Santé et la Conférence des Doyens à mettre en place aujourd’hui les mesures nécessaires à la survie et au développement de la FUMG.