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ReAGJIR

Le Regroupement Autonome des Généralistes Jeunes Installés et Remplaçants (ReAGJIR) est une intersyndicale fédérant 15 structures régionales adhérentes. Il représente les remplaçants en médecine générale, les généralistes jeunes installés depuis moins de 5 ans (quel que soit leur mode d’exercice en soins primaires) et les Chefs de Clinique de médecine générale.

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#MaSanté2022 | 400 médecins généralistes dans les territoires prioritaires

Un premier pas dans l’amélioration du début d’exercice des jeunes médecins généralistes

Paris, 18 février 2019. Le 18 septembre 2018, le Président de la République s’était engagé à ce que soient financés 400 postes de médecins généralistes à exercice partagé ville/hôpital dans les zones prioritaires pour répondre de manière urgente aux problématiques d’accès aux soins de ces territoires. A l’occasion de son allocution au congrès de l’ISNAR-IMG, Agnès BUZYN, ministre de la Santé a annoncé que « le recrutement de 400 médecins généralistes dans les territoires prioritaires est désormais opérationnel et accessible ». L’instruction relative à cette mesure a en effet été envoyée récemment aux Agences Régionales de Santé (ARS) afin qu’elles travaillent à sa mise en œuvre. ReAGJIR, le syndicat qui rassemble et représente les jeunes généralistes (remplaçants, jeunes installés et chefs de clinique), commente ce nouveau dispositif.

Cette mesure se déclinerait en deux volets complémentaires : le déploiement de postes de jeunes médecins généralistes à exercice mixte, partagé entre une structure hospitalière et un exercice ambulatoire en zone sous-dense dans un cadre libéral ou salarié, et un soutien financier pour des acteurs susceptibles de proposer des postes de médecins généralistes salariés dans les territoires prioritaires. 

Un premier volet peu intéressant pour les généralistes

« Si le deuxième volet peut correspondre aux souhaits d’exercice de la jeune génération, le premier pose encore question. Nous avons peur que le jeune médecin peine à trouver sa place entre les différents statuts d’exercice et ne s’y retrouve pas financièrement. Considéré comme une première installation, ce poste ville-hôpital ne donne droit qu’à la moitié des aides à l’installation, ce qui fait que quand ce confrère ira s’installer ensuite il ne bénéficiera plus d’aucune aide au moment où il en aura le plus besoin. C’est une de nos demandes : que dans ce cas précis, ce nouveau statut ne soit pas considéré comme une première installation. », explique le Dr. Yannick SCHMITT, Président de ReAGJIR.

« Si on prend l’exemple de la ROSP (Rémunération sur Objectifs de Santé Publique) par exemple, cela pose problème aussi : son calcul est basé sur le nombre de patient que le soignant suit en tant que médecin traitant déclaré alors que le médecin occupant ce poste à mi-temps ne le sera que pour très peu de patients. », ajoute le Dr. Barbara TRAILIN, Première Vice Présidente de ReAGJIR.

ReAGJIR publiera prochainement une fiche-pratique expliquant les différentes subtilités de cet exercice nouveau et ses conséquences notamment sur l’installation libérale.

Un deuxième volet plus attractif

Aider au financement de postes de médecins généralistes salariés dans les territoires en déficit de soins correspond au désir d’une partie de la jeune génération. « Dans ce cadre, un généraliste qui partagerait son temps entre cette activité et une PMI (Protection Maternelle et Infantile) ou une CPEF (Planning familial) par exemple s’y retrouverait. On sortirait de l’exercice mixte libéral-salariat qui est très coûteux, pour un salariat complet. Et si deux médecins partageant une patientèle se relaient, il pourrait ainsi y avoir une permanence de soins. », explique le Dr. Barbara TRAILIN.

« Il s’agit en réalité d’élargir le PTMG (Praticien Territorial de Médecine Générale) au salariat. », complète le Dr. Yannick SCHMITT. Signé entre l’ARS et un jeune généraliste s’installant en zone sous-dotée, ce contrat permet de sécuriser l’installation de jeunes médecins en leur garantissant un revenu et une protection sociale de qualité.« C’est une bonne idée : depuis son apparition en 2012, le PTMG a fait ses preuves avec 800 contrats signés et autant d’installations. Nous savons qu’une partie des jeunes généralistes se plairait dans un exercice salarié avec un soutien du même type. »

Finalement, ces deux dispositifs utilisent le levier du salariat pour recruter très rapidement de nouveaux généralistes dans des territoires déficitaires en soins. « Nous aimerions que l’effort soit désormais mis sur le libéral qui représente la majeure partie des installations sur les territoires, avec des mesures incitatives pour aider et accompagner ce choix d’installation. Une révision des conditions et des ambitions du PTMG par exemple, ou encore ouvrir le conventionnement à tous, remplaçants compris, afin de leur apporter une protection sociale qui aujourd’hui est très faible. La sécurisation des débuts d’exercice est une des clefs de l’installation. », conclut le Dr. Yannick SCHMITT.

A propos de ReAGJIR – www.reagjir.fr

ReAGJIR est le Regroupement Autonome des Généralistes Jeunes Installés et Remplaçants en France. Créé en janvier 2008, ce syndicat regroupe et représente les remplaçants en médecine générale, les médecins généralistes installés depuis moins de 5 ans et les jeunes universitaires de médecine générale (chefs de clinique, maîtres de stage des universités, enseignants de médecine générale). Il a été reconnu en 2018 seule structure représentative des jeunes médecins généralistes. Fédération de syndicats régionaux, la structure accompagne et défend l’exercice du métier par ces trois types de professionnels et milite pour la construction d’un système de santé à l’image des jeunes généralistes : innovant, collaboratif, humain et solidaire.

Contacts presse

Anne-Lise VILLET | 06 28 47 30 01 –

Pauline SAINT-MARTIN | 06 83 00 57 40 –

Dr. Yannick SCHMITT | 06 81 66 46 93 –

https://reagjir.fr/wp-content/uploads/2019/02/190218_CP_ReAGJIR_Médecins-partagés-ville-hôpital.pdf

  • février 18, 2019
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  • 1638
  • Communications de ReAGJIR, Communiqué de Presse
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#AssistantsMédicaux #MaSanté2022

Communiqué intersyndical

Assistants médicaux : les propositions des médecins

Les syndicats représentant toutes les générations de médecins et d’étudiants en médecine se sont réunis ce mercredi 13 février et ont analysé le problème de l’accès aux soins dans le pays.

Ils partagent tous l’objectif de permettre à tous les patients d’avoir un médecin traitant, et d’accéder à un médecin spécialiste dans des délais raisonnables. Ils sont déterminés à rechercher collectivement tous les moyens nécessaires pour atteindre cet objectif dans les meilleurs délais.

La mise en place des assistants médicaux est un de ces moyens, parmi d’autres. Les syndicats demandent que l’Assurance Maladie s’engage à accompagner financièrement les médecins qui souhaitent avoir un assistant médical dans leur cabinet.

Les syndicats médicaux ont convenu des conditions suivantes pour cet accompagnement :

– L’exercice médical doit être coordonné, sous toutes les formes de coordination, sans modèle unique.

– Le financement de l’assistant médical doit prendre en compte les contraintes immobilières et la formation des assistants. Il doit être pérenne.

– Les indicateurs retenus sont :

o pour les médecins généralistes, le nombre de patients médecins traitants pris en charge, en priorisant les patients en ALD ou les patients de plus de 70 ans qui ne trouvent pas de médecin traitant

o pour les médecins des autres spécialités, la file active des patients vus dans l’année.

– Un observatoire du suivi du déploiement des assistants médicaux doit être mis en place conjointement avec les représentants des médecins et la CNAM, afin de pouvoir ajuster cette mesure pour en optimiser l’impact auprès de la population.

Les syndicats médicaux représentatifs et les structures représentant les jeunes médecins sont conscients de l’enjeu de cette négociation. Ils attendent du gouvernement et de la CNAM une réponse à la hauteur des difficultés actuelles.

Contacts presse :

Clara BONNAVION – Présidente de l’ANEMF – 06.50.38.64.94

Gabriel SAIYDOUN – Président du CNJC –

Jean-Paul ORTIZ – Président de la CSMF – 06.07.86.08.83

Jean-Paul HAMON – Président de la FMF – 06.60.62.00.67

Lucie GARCIN – Présidente de l’ISNAR-IMG – 06.73.07.53.01

Antoine REYDELLET – Président de l’ISNI – 06.50.67.39.32

Emanuel LOEB – Président de Jeunes Médecins – 06.50.93.64.60

Jacques BATTISTONI – Président de MG France – 06.62. 61.09.99

Yannick SCHMITT – Président de ReAGJIR – 06.81.66.46.93

Philippe VERMESCH – Président du SML – 06.09.55.77.24

Sayaka OGUCHI – Présidente du SNJMG – 07.61.99.39.22

https://reagjir.fr/wp-content/uploads/2019/02/190213-communiqué-commun-assistants-medicaux.pdf

  • février 13, 2019
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  • Communications de ReAGJIR, Communiqué de Presse
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#RapportAubert #MaSanté2022

Financement du système de santé

Un rapport qui va dans le sens des jeunes médecins généralistes

Paris, 29 janvier 2019. Aujourd’hui, mardi 29 janvier, Jean-Marc AUBERT, Directeur de la DREES (Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques) a remis un rapport sur le financement de notre système de santé à la ministre de la Santé, Agnès BUZYN. Après une première mouture publiée en décembre dernier, ce rapport apporte plus de précisions. ReAGJIR, le syndicat qui rassemble et représente les jeunes généralistes (remplaçants, jeunes installés et chefs de clinique), décrypte ce document qui reprend la plupart de ses préconisations de 2014.

Pour une diversification de la rémunération

Aujourd’hui les médecins généralistes sont essentiellement rémunérés à l’acte (plus de 80% de la rémunération) mais d’autres modes de rémunération sont possibles et souhaitables. La qualité et la pertinence des soins prodigués par exemple, deux critères valorisés au travers de la ROSP (Rémunération sur Objectifs de Santé Publique), ont fait leur apparition depuis 2012. « Nombre de nos confrères souhaiteraient une revalorisation de l’acte, aujourd’hui fixé à 25 €, mais nous préconisons plutôt la diversification des modes de rémunération en complétant par l’existant. Pour que chaque patient, en fonction de sa situation (pathologie, terrain familial, environnement, etc.), soit pris en charge de la manière la plus adaptée. », explique le Dr. Yannick SCHMITT, Président de ReAGJIR. La ROSP a ainsi pour but d’évaluer la prise en charge d’une patientèle sur des critères de santé publique : la prévention, le suivi, la non-prescription d’actes inutiles, etc.

Autre type de rémunération : la forfaitisation, qui s’est concrétisée en 2016 par la création, dans la dernière Convention médicale nationale, d’un forfait structure visant à améliorer l’équipement des cabinets médicaux, et d’un forfait patientèle, indexé sur les caractéristiques de la patientèle du médecin traitant. Ce mode de financement permet notamment la prise en compte du temps de travail du médecin en l’absence du patient (certaines démarches administratives par exemple).

« Une phase de concertation va désormais s’ouvrir pour fixer un objectif cible pour chaque mode de rémunération. Si l’acte devrait rester majoritaire, la diversification de la rémunération du médecin répond à une véritable attente de la profession. », complète le Dr. Yannick SCHMITT.

Pour une rémunération adaptée à chaque structure de soins

« Ce type de financement est d’autant plus important aujourd’hui que l’échelle de soins a changé : désormais ce sont les regroupements de professionnels de santé qui sont appelés à s’organiser pour prendre en charge les patients d’un territoire. », insiste le Dr. Barbara TRAILIN, Première Vice Présidente de ReAGJIR. Le plan « Ma Santé 2022 » préconise dans la nouvelle organisation des soins de premier recours la croissance d’un exercice en équipe : il devient donc nécessaire de créer un mode de rémunération adapté, au travers notamment des CPTS (Communautés professionnelles territoriales de santé).

Qu’ils travaillent seuls dans leur cabinet, qu’ils exercent en groupe au sein d’un même cabinet en exercice coordonné, en structures de santé pluri-professionnelles de proximité ou au sein d’une CPTS, les médecins – salariés comme libéraux, installés comme remplaçants – doivent tous être intégrés dans ce nouveau dispositif, pour améliorer leur pratique professionnelle et la communication avec les autres professionnels de santé. « Aujourd’hui il faut réfléchir avant tout au moyen de financer le travail de coordination des professionnels. », plaide le Dr. Yannick SCHMITT. « Que ce ne soit pas du temps bénévole mais du temps reconnu et valorisé pour tous les professionnels qui jouent le jeu. Plus de fluidité dans la communication, un apprentissage mutuel entre soignants, une meilleure prise en charge, que de bénéfices à en tirer. »

Un financement simple qui n’oublierait pas les remplaçants…

« Les maisons de santé sont un exemple de structure répondant à la nécessaire évolution du travail en équipe mais les solutions doivent être plurielles pour intégrer tous les soignants. Nous espérons que des mesures seront rapidement mises en œuvre pour aller dans ce sens et que les remplaçants, grands oubliés de ce rapport, seront pleinement intégrés dans cette réflexion. Acteurs de soins à part entière, ils devraient pouvoir percevoir une rétrocession sur ces modes de rémunération complémentaires auxquels ils participent et non plus sur les seuls actes effectués comme c’est le cas trop souvent aujourd’hui. », défend le Dr. Barbara TRAILIN.

« Nous souhaitons que ces nouveaux modes soient simples, tant dans leur mise en place que dans la perception du financement. Nous manquons déjà cruellement de temps. Une solution serait de reprendre les modes de rémunération existants – acte, cotation, forfaits, FIR (fonds d’investissement régional) pour la pluridisciplinarité – et de les adapter en fonction des missions, plutôt que d’en créer de nouveaux comme le préconise le rapport. », conclut le Dr. Yannick SCHMITT.

A propos de ReAGJIR – www.reagjir.fr

ReAGJIR est le Regroupement Autonome des Généralistes Jeunes Installés et Remplaçants en France. Créé en janvier 2008, ce syndicat regroupe et représente les remplaçants en médecine générale, les médecins généralistes installés depuis moins de 5 ans et les jeunes universitaires de médecine générale (chefs de clinique, maîtres de stage des universités, enseignants de médecine générale). Il a été reconnu en 2018 seule structure représentative des jeunes médecins généralistes. Fédération de syndicats régionaux, la structure accompagne et défend l’exercice du métier par ces trois types de professionnels et milite pour la construction d’un système de santé à l’image des jeunes généralistes : innovant, collaboratif, humain et solidaire.

Contacts presse

Anne-Lise VILLET | 06 28 47 30 01 –

Pauline SAINT-MARTIN | 06 83 00 57 40 –

Dr. Yannick SCHMITT | 06 81 66 46 93 –

https://reagjir.fr/wp-content/uploads/2019/01/190129_CP_ReAGJIR_Rapport-financement-système-santé.pdf

  • janvier 29, 2019
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  • Communications de ReAGJIR, Communiqué de Presse
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Lettre ouverte au Dr. Antoine Perrault, Maire de Saint-Julien-sur-Sarthe.


“L’installé et le remplaçant ne sont pas en opposition mais travaillent en synergie l’un avec l’autre. Grâce aux installés, les remplaçants peuvent découvrir un mode de fonctionnement qu’ils pourront reproduire ou non et ainsi construire un projet d’installation. L’installé, au-delà du repos bien mérité que lui autorise le remplacement, peut tirer avantage du regard nouveau que le remplaçant a porté sur ses patients et s’engouffrer dans les portes ouvertes lors des consultations de son confrère (sur l’arrêt d’une prescription, ou d’une addiction par exemple). Nous sommes des partenaires de soin au service des patients.”

https://reagjir.fr/wp-content/uploads/2019/01/190123-ReAGJIR-Lettre-ouverte-au-Dr-Antoine-Perrault.pdf

  • janvier 24, 2019
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  • Communications de ReAGJIR
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#installation #PPLGarot

Liberté d’installation des médecins

Le conventionnement sélectif n’est (toujours) pas la solution

Paris, 24 janvier 2019. Hier, mercredi 23 janvier, la Commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale a rejeté la proposition du député Guillaume Garot visant à limiter la liberté d’installation des médecins pour lutter contre les déserts médicaux. ReAGJIR, le syndicat qui rassemble et représente les jeunes généralistes (remplaçants, jeunes installés et chefs de clinique), se réjouit de ce rejet qui n’aurait pas remédié au problème d’accès aux soins et rappelle que des mesures incitatives ont fait leur preuve.

Pour lutter contre les déserts médicaux : non au conventionnement sélectif

Si le constat du manque de médecins sur l’ensemble du territoire est partagé par tous, la manière d’y remédier ne fait pas encore consensus. « Cela fait 10 ans que nous perdons 1 000 médecins généralistes chaque année et cela continuera jusqu’en 2025. », rappelle le Dr. Yannick SCHMITT, Président de ReAGJIR. « Remettre en cause leur liberté d’installation serait dans ce cadre non seulement inefficace mais surtout contre-productif, en envoyant un signal très négatif à destination des jeunes médecins. »

L’article 1er de la proposition de loi pour des mesures d’urgence contre la désertification médicale, dont Guillaume Garot est le rapporteur, prévoyait en effet un dispositif de « conventionnement territorial » qui n’est autre qu’une nouvelle mesure de conventionnement sélectif. « En partant du principe qu’il existe des territoires sur-dotés en médecins, il deviendrait possible d’empêcher de nouvelles installations dans ces zones. Cela revient à conditionner la liberté d’installation à un zonage défini par les ARS. », décrypte le Dr. Barbara TRAILIN, Première Vice Présidente de ReAGJIR. « Nous le répétons depuis des années : la liberté d’installation d’un médecin reste un des rares aspects attractifs de la profession en libéral. Et les pays voisins ayant mis en place des mesures coercitives ont constaté leur échec. Inspirons-nous plutôt de ce qui fonctionne ! »

Soyons optimistes, des solutions existent

Des mesures efficaces existent : le dispositif de praticien territorial de médecine générale (PTMG, contrat entre l’ARS et un jeune généraliste s’installant en zone sous-dotée) existe depuis 2012 et permet de sécuriser l’installation de jeunes médecins en leur garantissant un revenu et surtout une protection sociale de qualité. « En quelques années, ce sont près de 800 médecins qui se sont installés dans les territoires qui en ont le plus besoin. », souligne le Dr. Yannick SCHMIT. « Et il y a également le contrat d’engagement de service public (CESP) ou encore des initiatives locales qui ont démontré leur efficacité avec l’installation de nouveaux médecins sur des territoires en difficulté il y a peu, initiatives dont on pourrait s’inspirer en fonction des particularités et besoins des bassins de population. »

La semaine prochaine, le texte sera examiné par l’Assemblée nationale.

Dans les prochaines semaines, l’examen du projet de loi Ma Santé 2022 présenté par le Gouvernement sera l’occasion d’agir réellement pour l’accès aux soins des Français. « Nous souhaitons vivement que le Gouvernement prenne la mesure de l’enjeu et profite de cette loi pour agir résolument en faveur de la protection sociale des jeunes médecins. Cela passera notamment par l’intégration des remplaçants dans la convention médicale, l’amélioration de l’accompagnement à l’installation et le renforcement des dispositifs de sécurisation de début d’activité. », conclut le Dr. Barbara TRAILIN.

A propos de ReAGJIR – www.reagjir.fr

ReAGJIR est le Regroupement Autonome des Généralistes Jeunes Installés et Remplaçants en France. Créé en janvier 2008, ce syndicat regroupe et représente les remplaçants en médecine générale, les médecins généralistes installés depuis moins de 5 ans et les jeunes universitaires de médecine générale (chefs de clinique, maîtres de stage des universités, enseignants de médecine générale). Il a été reconnu en 2018 seule structure représentative des jeunes médecins généralistes. Fédération de syndicats régionaux, la structure accompagne et défend l’exercice du métier par ces trois types de professionnels et milite pour la construction d’un système de santé à l’image des jeunes généralistes : innovant, collaboratif, humain et solidaire.

Contacts presse

Anne-Lise VILLET | 06 28 47 30 01 –

Pauline SAINT-MARTIN | 06 83 00 57 40 –

Dr. Yannick SCHMITT | 06 81 66 46 93 –

https://reagjir.fr/wp-content/uploads/2019/01/190124_CP_ReAGJIR_PPL-Garot.pdf

  • janvier 24, 2019
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