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Communications de ReAGJIR

L’ensemble des communications de ReAGJIR

Affiliation à la CARMF

« Dois-je m’affilier à la Caisse autonome de retraite des médecins de France (CARMF) ? Je suis remplaçant non-thésé, ce n’est pas pour moi, si ? Je n’y comprends rien… »

Vous aussi vous êtes un peu perdus sur ce sujet ? Voici des informations qui vous aideront à mieux le comprendre !

L’article 25 de la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2018 a rendu obligatoire l’affiliation à la CARMF de tous les médecins ayant une activité libérale, y compris les étudiants en médecine remplaçants non-thésés (art. L640-1 du Code de la Sécurité sociale) et ce à partir du 1er janvier 2018.

Du fait des difficultés rencontrées par les professionnels concernés en lien avec l’entrée en vigueur de cette mesure et de l’absence de disponibilité d’un dispositif dit simplifié (le régime simplifié des professions médicales aka RSPM), des mesures suspensives ont été demandées par le Ministère des solidarités et de la santé à la CARMF.

L’impact de ces mesures a été de suspendre le recouvrement des cotisations des remplaçants non-thésés pour 2018 puis 2019 et 2020 : il suffisait de retourner la déclaration en vue d’affiliation à la CARMF en précisant le statut de « remplaçant non-thésé ».

À ce jour, Il n’y a aucune décision en faveur d’une nouvelle mesure suspensive de l’affiliation pour 2021. En l’état, l’affiliation à la CARMF est donc nécessaire, hors conditions de non-affiliation classiques.

Nous détaillerons prochainement le fonctionnement du RSPM !

  • février 21, 2021
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  • La Minute de ReAGJIR
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Inégalités sociales de santé : qu’est-ce que c’est ?

De quoi parle-t-on ?

Les inégalités sociales de santé (ISS) sont les différences d’état de santé observées entre les individus en fonction de leur position sociale1.

L’exemple le plus emblématique des ISS est la « double peine des ouvriers » : à 35 ans, l’espérance de vie d’un homme ouvrier est de 6 ans inférieure à celle d’un homme cadre ; et son espérance de vie en bonne santé est de 10 ans inférieure2.

En pratique, on retrouve ces différences à tout âge de la vie (de la période périnatale au grand âge) et dans tous les domaines de la santé (prévention, pathologies chroniques et leurs complications, pathologies aiguës et infectieuses, etc).

À quoi c’est dû ?

Ces différences d’état de santé sont liées aux déterminants sociaux de la santé : « circonstances dans lesquelles les individus naissent, grandissent, vivent, travaillent et vieillissent et les systèmes mis en place face à la maladie »3.

Ainsi, quand on cherche à comprendre l’état de santé d’une personne, il faut prendre en compte l’ensemble des facteurs de son environnement direct mais aussi plus large, comme décrit dans le modèle de Dahlgren et Whitehead (voir image).

N’est-ce vrai que pour les extrêmes ?

Les ISS ne concernent pas que les barreaux extrêmes de l’échelle sociale. On observe un gradient de santé tout au long de l’échelle. Liées à des déterminants dynamiques, état de santé et condition sociale interagissent et sont susceptibles de se modifier tout au long de la vie des personnes.

En quoi ça concerne les médecins généralistes ?

Il est recommandé aux médecins généralistes de recueillir certaines informations afin d’évaluer la situation sociale de leurs patients4 et de repérer des situations dans lesquelles être attentifs aux difficultés qu’ils pourraient rencontrer :

  • âge ;
  • sexe ;
  • adresse ;
  • assurance maladie (couverture obligatoire et complémentaire) ;
  • statut par rapport à l’emploi ;
  • profession ;
  • capacités de compréhension du langage écrit.

La situation par rapport à l’emploi et la pauvreté monétaire sont deux marqueurs clés, indiquant déjà une précarité installée. Il existe de nombreuses situations différentes à risque de précarité du fait d’insécurités menaçantes. Ces situations sont moins visibles/repérables ; par exemples : revenus juste au–dessus des minima sociaux (permettant d’accéder à la Couverture santé solidaire ou autres), absence d’entourage/de réseau social, conditions de logement inadaptées, etc.

Pourquoi y prêter attention aujourd’hui ?

Les ISS reflètent la réalité des difficultés des personnes à accéder aux soins, à porter attention à leur santé, à évoluer dans des conditions leur permettant d’atteindre un état « de complet bien-être physique, mental et social ».

Il existe aussi une réalité de discrimination dans le soin. Par des mécanismes de biais psychologiques chez les soignants, les patients ne sont pas soignés de la même façon en fonction de leur position sociale, leur origine ethnique, etc. (exemple du soi-disant « syndrome méditerranéen »).

En dehors de tout débat polémique, il est intéressant de se rendre compte de ses propres biais afin d’adapter sa pratique quotidienne.

Enfin, la crise actuelle à la fois sanitaire et économique risque d’entraîner des retombées dans ces deux domaines. Les médecins généralistes seront en première ligne pour en prendre en charge les effets.


Bibliographie

  1. Lang T, Ulrich V. Les inégalités sociales de santé – Actes du séminaire de recherche de la DREES 2015-2016.
  2. Cambois E., Laborde C., Robine J.-M. La «double peine» des ouvriers : plus d’années d’incapacité au sein d’une vie plus courte. Population et sociétés. 2008;441.
  3. Commission des déterminants sociaux de la santé. Combler le fossé en une génération : instaurer l’équité en santé en agissant sur les déterminants sociaux de la santé. OMS ; 2009.
  4. Groupe de travail universitaire et professionnel. Pourquoi et comment enregistrer la situation sociale d’un patient adulte en médecine générale ? Recommandations aux médecins généralistes de France. Collège de la Médecine Générale ; 2014.
  • février 15, 2021
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Covid-19 et vaccination

Communiqué de presse : Covid-19 et vaccination

Et vous docteur, vous en pensez quoi ? Questions les plus fréquentes en cabinet

Paris, le 4 février 2021. La campagne de vaccination pour enrayer l’épidémie de Covid-19 a débuté il y a quelques semaines. Pour le moment ce sont les publics les plus fragiles qui sont prioritaires. Les centres de vaccination sont essentiellement portés par les centres hospitaliers et les structures de soins ambulatoires (CPTS, MSP, CDS1). La médecine de ville n’est pas encore approvisionnée pour vacciner la population en masse mais les patients s’interrogent déjà beaucoup sur le vaccin, et questionnent leur médecin à ce sujet. ReAGJIR, le syndicat représentatif des jeunes généralistes (remplaçants, installés depuis moins de 5 ans et universitaires), a listé les interrogations les plus courantes.

1. L’avis du médecin. Et vous docteur vous en pensez quoi ?

Les patients sont souvent preneurs de l’avis de leur médecin que ce soit au sujet du vaccin ou sur tout autre sujets touchant à leur santé. « Aujourd’hui les données scientifiques sont favorables à la vaccination et dans le contexte actuel aucune autre alternative ne permettrait de contrôler l’épidémie à moyen terme. Les patients qui seront vaccinés ne sont pas des cobayes. Les vaccins ont été testés en laboratoire puis sur des personnes volontaires, pendant plusieurs mois, et validés par différentes instances avant d’être autorisés. », rappelle le Dr. Laure Dominjon, Présidente de ReAGJIR. « Vus comme un tiers de confiance, les médecins généralistes – notamment les « médecins traitants » – ont un rôle important dans l’information, la lutte contre la désinformation et la réassurance du patient. »

2. Le vaccin en lui-même. Je préfère attendre car je trouve qu’on n’a pas assez de recul. C’est vrai cette idée que le vaccin modifie notre ADN ?

Ce sont des informations qui ont vite circulé bien qu’elles soient fausses. Le vaccin a pu être produit rapidement pour trois raisons majeures : un financement massif, une simplification administrative, et de nombreuses personnes volontaires pour participer au test. Il faut savoir aussi que, pour un des vaccins par exemple, l’étude phase 2 et phase 3 a été menée sur plus de 40 000 personnes suivies depuis le mois d’octobre et dont la moitié a été vaccinée. Les effets indésirables à court terme sont les mêmes que ceux de nombreux vaccins (rougeur ou douleur au point d’injection, courbatures, maux de tête, fièvre…), à moyen et long termes ils sont rarissimes ou temporaires. « En ce qui concerne une potentielle mutation, l’ARN2 viral – le vaccin contient des morceaux d’ARNm du coronavirus afin que l’organisme produise des anticorps dirigés contre lui – ne se mélange pas à l’ADN3 du noyau de nos cellules. Il n’y a donc pas de modification de notre ADN avec ce vaccin. », complète le Dr. Laure Dominjon.

3. Le public. Mais vous pensez que pour moi c’est utile ? Mes enfants m’ont dit de le faire, moi je ne sais pas trop, vous en pensez quoi ? Mais moi je suis jeune, et j’ai déjà eu la Covid, pourquoi je me ferais vacciner ?

Jeunes comme plus âgés ne voient pas forcément l’intérêt de se faire vacciner. « Une partie des personnes âgées ne sait plus trop à qui se fier pour prendre une décision et se retrouve souvent poussée par leurs enfants à franchir le cap. Ceux qui présentent des facteurs de risque hésitent aussi. Mais on remarque globalement une adhésion croissante au vaccin. », explique le Dr. Laure Dominjon. « L’important, surtout pour les personnes âgées ou avec des facteurs de risque, est que chacun se pose les bonnes questions et demande des informations complémentaires aux professionnels de santé sur les points qui l’inquiètent ou le font douter. Il faut quand même rappeler qu’il y a plus de risques à ne pas être vacciné qu’à l’être aujourd’hui. La vaccination est surveillée de très près, et les effets secondaires fréquents sont bénins. Nous respectons évidemment le choix du patient mais il est de notre devoir de bien lui expliquer les risques de toute décision. » Les plus jeunes, eux, se sentent naturellement peu concernés car la Covid-19 est moins à risque de formes graves pour cette tranche de population, et ils se sentent d’autant moins concernés quand ils l’ont déjà eu. Pour les jeunes sans facteurs de risque il s’agira plus de solidarité, et de se faire vacciner quand les plus fragiles l’auront été et que l’approvisionnement le permettra.

4. La temporalité. Quand est-ce que je pourrais me faire vacciner, docteur ?

Si seulement on pouvait y répondre ! On sait que les personnes âgées de plus de 75 ans sont prioritaires, ainsi que les soignants de plus de 50 ans et les personnes à très haut risque de formes graves. Mais aujourd’hui la difficulté d’approvisionnement en vaccins rend incertain les dates d’évolution des différentes phases prévues par la Haute Autorité de Santé. Il faudra suivre son évolution et être patient.

« En ce qui concerne l’acceptation du vaccin par les Français, les chiffres progressent ce qui laisse supposer que les conseils dispensés par les professionnels de santé et les campagnes de communication sont efficaces. Le fait que les patients nous voient comme des interlocuteurs de confiance et s’interrogent est plutôt sain et va pleinement dans le sens de rendre le patient véritablement acteur de sa santé. », conclut le Dr. Laure Dominjon.

À propos de ReAGJIR

ReAGJIR est le Regroupement Autonome des Généralistes Jeunes Installés et Remplaçants en France. Créé en janvier 2008, ce syndicat regroupe et représente les remplaçants en médecine générale, les médecins généralistes installés depuis moins de 5 ans et les jeunes universitaires de médecine générale (chefs de clinique, maîtres de stage des universités, enseignants de médecine générale). Fédération de syndicats régionaux, la structure accompagne et défend l’exercice du métier par ces trois types de professionnels et milite pour la construction d’un système de santé à l’image des jeunes généralistes : innovant, collaboratif, humain et solidaire. ReAGJIR C/O Collège de la Médecine Générale 6 place Tristan Bernard 75017 PARIS

Contacts presse

  • Pauline SAINT-MARTIN | 06 83 00 57 40 –
  • Anne-Lise VILLET | 06 28 47 30 01 –
  • Dr. Laure DOMINJON | 06 42 18 40 14 –
  • 1 Communautés professionnelles territoriales de santé, maisons de santé pluriprofessionnelles, centres de santé
  • 2 Acide ribonucléique
  • 3 Acide désoxyribonucléique
  • février 4, 2021
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  • Communiqué de Presse
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EBMFrance : des recommandations pour la médecine générale

Si on a l’habitude de chercher une information sur les moteurs de recherche pour lever un doute en consultation, il peut s’avérer complexe de trouver une recommandation fiable, adaptée à la pratique clinique, validée scientifiquement et mise à jour récemment. Le site ebmfrance.net a été développé pour répondre à l’ensemble de ces besoins et aider à la prise de décision. Il est à disposition de tous les médecins généralistes et des internes en médecine générale.

Qu’est-ce qu’ebmfrance ?

Développé par une équipe du Collège de la Médecine Générale, le site ebmfrance.net centralise 1000 guides de pratique clinique en français couvrant la plupart des sujets de médecine générale :

  • basés sur des données scientifiques solides
  • structurés de façon standard et synthétique

La vocation du site est de mettre à disposition des médecins généralistes dès l’internat des connaissances fiables pour les aider dans la prise de décision en consultation et de les accompagner dans leur formation continue.

Les fiches de synthèse sont parfois enrichies d’iconographies (notamment en dermatologie). Des résumés de revues systématiques de la littérature sont directement disponibles depuis le site.

Pour voir un exemple de guide de pratique clinique, consulter celui sur le Sevrage tabagique : stratégies thérapeutiques mis à disposition dans le cadre de la campagne « Mois sans tabac ».

Comment l’utiliser ?

Ergonomique, le site ebmfrance.net a été conçu afin de permettre une navigation fluide lors des consultations. Passée l’inscription (numéro RPPS + adresse email), vous pouvez commencer vos recherches :

  1. Entrez les mots-clés liés à votre questionnement (orientation diagnostique devant un symptôme, traitement, anomalie biologique, pathologie, etc.)
  2. Accédez aux guides de pratique clinique traitant du ou des sujet(s).

Pensé comme un site interactif, vous pouvez proposer vos retours afin d’enrichir et d’améliorer la plateforme.

Pour vous accompagner, l’équipe d’ebmfrance a développé des tutoriels vidéos :

  1. S’inscrire et se connecter
  2. Faire des recherches
  3. Découvrir les guides de pratique clinique

Basé sur quelles ressources scientifiques ?

Élaborés à partir des revues de la bibliothèque par la société médicale finlandaise Duodecim et traduits en français, les guides mis à disposition sont actualisés très régulièrement. L’équipe éditoriale composée de médecins généralistes travaille en partenariat avec la HAS pour enrichir cette collection avec les recommandations françaises. Elle s’appuie sur un conseil scientifique issu des sociétés savantes de médecine générale membres du CMG et des institutions partenaires (HAS, INCa, Assurance-maladie).

Rejoignez l’équipe ebmfrance !

​Vous êtes intéressé par la démarche evidence-based, vous avez des compétences rédactionnelles et de synthèse ? Contactez-les : !

  • janvier 25, 2021
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Covid-19 et vaccination

Communiqué de presse : Covid-19 et vaccination (PDF)

Remplaçants mobilisés : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

Paris, le 22 janvier 2021. Ça y est, la campagne de vaccination pour enrayer la Covid-19 est lancée ! Même si dans un premier temps elle ne concerne que les publics les plus fragiles, la campagne va être longue et monter en puissance. Les professionnels de santé sont mobilisés en nombre mais les médecins installés ne peuvent pas assumer seuls cette campagne d’envergure avec la multiplication des centres de vaccination et le nombre actuel de médecins par centre… Le remplaçant se révèle ainsi un maillon indispensable pour pouvoir répondre à la demande et aux objectifs de la campagne de vaccination. Pourtant de nombreuses questions demeurent encore sans réponse alors que l’ouverture des centres a commencé il y a peu et que la mobilisation des remplaçants est déjà importante. Quelle est la place du médecin remplaçant dans la campagne de vaccination : une main d’œuvre bon marché ? ReAGJIR, le syndicat représentatif des jeunes généralistes (remplaçants, installés depuis moins de 5 ans et universitaires), soulève différents problèmes.

Un cadre plus que flou

Les patients et les media sont souvent informés de l’ouverture des centres avant les professionnels de santé eux-mêmes mais, au-delà de ce problème de communication, il faut revenir sur le fonctionnement des centres de vaccination. Gérés ou co-gérés par le CHRU[1], par la CPTS[2] ou par une MSP[3] ou un CDS[4], ces centres présentent un fonctionnement très hétérogène. Et cette hétérogénéité se reflète dans les propositions faites aux remplaçants : « Comme aucun arbitrage national n’a été décidé pour le moment, chaque CPAM[5] et chaque Agence Régionale de Santé (ARS) y va de son avis. Ainsi dans certaines régions, il est évoqué un système de réquisition volontaire, ou encore – et là c’est le mieux connu – un contrat de médecin adjoint ou assistant[6] (contrat à faire valider par le CDOM[7]). », regrette le Dr. Laure Dominjon, Présidente de ReAGJIR. « Alors que les remplaçants (et les retraités) sont déjà mobilisés en nombre, la plupart ne savent pas dans quel cadre ou moyennant quelle rémunération ils vont exercer, la CNAM[8] et le ministère de la Santé se renvoyant la balle. Comme d’habitude, les choses ont été mises en place sans tenir compte du statut à part du remplaçant (non conventionné) ; aucun souci pour les mobiliser mais c’est une autre paire de manches quand il s’agit de fixer un cadre légal et financier à leur intervention. Cette situation est totalement anormale ! »

Pour ReAGJIR, il est primordial que le cadre légal d’intervention du médecin remplaçant soit fixé, et rapidement. « C’est le seul moyen de protéger efficacement la pratique des médecins remplaçants. », ajoute le Dr. Dominjon. « Nous invitons tous les remplaçants à vérifier le cadre de leur exercice. Autre point important : il faut que le remplaçant vérifie que sa Responsabilité Civile Professionnelle (RCP) le couvre bien malgré le fait qu’il n’exerce pas dans le cadre habituel du cabinet du médecin remplacé. Pour cela, le mieux est de leur envoyer un mail. »

 

Une main d’œuvre nécessaire mais sous-payée ?

Le problème des réquisitions et contrats proposés, c’est le montant des vacations par endroit. « Dans de multiples régions, le montant des vacations pour les remplaçants est bien inférieur au montant des vacations payées aux médecins installés par la CPAM. Ainsi, ils seraient rémunérés 1,5 fois moins que les médecins installés (2 fois moins pour les retraités). Cette situation est inacceptable ! », déplore le Dr. Laure Dominjon. « Dans le cadre d’un contrat de remplacement, le remplaçant est rémunéré indirectement par une rétrocession négociée avec le médecin installé remplacé. Il s’agit alors d’y inclure les honoraires des vacations réalisées. Concernant le forfait lié au remplissage du téléservice « Vaccin Covid », la e-CPS[9] des remplaçants n’étant pas associée à un numéro d’Assurance maladie, actuellement on ne sait donc pas s’ils pourront le percevoir. En effet, actuellement, la CNAM répond qu’elle ne « connaît » pas les médecins remplaçants car ils ne sont pas conventionnés (pas de numéro Assurance maladie) et donc qu’elle ne peut pas les rémunérer directement. »

Pour ReAGJIR, la rémunération des médecins remplaçants doit être du même montant que celle des médecins installés. L’argument avancé que les médecins installés ont des charges supplémentaires n’est pas entendable dans la mesure où ils ne se lanceraient pas dans la campagne de vaccination s’ils ne pouvaient pas s’appuyer sur les remplaçants et poursuivre leurs soins habituels.

Concrètement, ReAGJIR demande à ce qu’un système de paiement direct des médecins remplaçants par la CNAM (vacations et forfait téléservice « Vaccin Covid ») soit mis en place. « Nous avons plusieurs solutions à proposer à la CNAM mais pour ça il faut qu’elle soit disposée à nous faire intervenir dans leurs réflexions sur le sujet.», précise le Dr. Laure Dominjon.

« Il semblerait que l’on se dirige, pour certains centres, vers un autre contrat mais de quel type et avec quelle rémunération ? La CNAM quant à elle n’envisage pas de payer directement les remplaçants. En tout état de cause, il est hors de question que les remplaçants soient moins bien payés ! Si les remplaçants étaient conventionnés, comme ReAGJIR le demande depuis 10 ans, toutes ces questions auraient été anticipées et les solutions déjà trouvées. Mais cela nécessiterait aussi une volonté politique de s’intéresser à cette population de soignants. En attendant que des dispositifs simples et efficaces comme ceux que nous proposons soient peut-être mis en place, nous encouragerons les remplaçants à se mobiliser mais en vérifiant le cadre légal et financier de leur activité. Nous exhortons aussi le Ministère a enfin rendre son arbitrage. », conclut le Dr. Laure Dominjon. Concernant le suivi des patients, ce sera toujours compliqué pour les remplaçants comme pour les installés : à moins de rentrer le numéro de Sécurité sociale de chaque patient pour savoir où il en est, il n’existe toujours pas de tableau de bord ou de « notification » pour prévenir le médecin qu’un patient éligible au vaccin a bien été vacciné, etc.

 


À propos de ReAGJIR

ReAGJIR est le Regroupement Autonome des Généralistes Jeunes Installés et Remplaçants en France. Créé en janvier 2008, ce syndicat regroupe et représente les remplaçants en médecine générale, les médecins généralistes installés depuis moins de 5 ans et les jeunes universitaires de médecine générale (chefs de clinique, maîtres de stage des universités, enseignants de médecine générale). Fédération de syndicats régionaux, la structure accompagne et défend l’exercice du métier par ces trois types de professionnels et milite pour la construction d’un système de santé à l’image des jeunes généralistes : innovant, collaboratif, humain et solidaire.
ReAGJIR C/O Collège de la Médecine Générale 6 place Tristan Bernard 75017 PARIS


Contacts presse

  • Pauline SAINT-MARTIN | 06 83 00 57 40 –
  • Anne-Lise VILLET | 06 28 47 30 01 –
  • Dr. Laure DOMINJON | 06 42 18 40 14 –

  1. Centre Hospitalier Régional et Universitaire
  2. Communauté Professionnelle Territoriale de Santé
  3. Maison de Santé Pluriprofessionnelle
  4. Centre de Santé
  5. Caisse Primaire d’Assurance Maladie
  6. Qui permet au médecin remplaçant d’exercer en même temps que le médecin installé qu’il remplace.
  7. Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins
  8. Caisse Nationale de l’Assurance Maladie
  9. Carte de Professionnel de Santé, qui permet d’identifier le médecin qui réalise l’acte.
  • janvier 22, 2021
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