• Accueil
  • Contact
ReAGJIR
  • J’exerce
    • Mes contrats
    • Mon matériel
    • Mon réseau
      • Soins infirmiers
      • Kinésithérapie
      • Ergothérapeute
      • Sage-femme
      • Pharmacien
      • Orthophonie
      • I.P.A.
    • Mes prescriptions
      • Certificats médicaux
      • Sport & santé
      • Hospitalisation sans consentement
      • Garde à vue
    • Ma rémunération
      • ROSP
      • Nouveaux Modes de Rémunération
  • Je remplace
    • Mes débuts
    • Où remplacer ?
    • CPS
    • Mes charges
      • CARMF
      • URSSAF
      • Calculateur
      • Micro-BNC
  • Je m’installe
    • Mes débuts
    • Mon cabinet
    • Ma protection sociale
      • Prévoyance
      • Retraite
      • Médecin et parent
    • Mes aides en cas de difficultés
  • J’enseigne
    • Mes débuts
    • Le séminaire des chefs
  • Je m’engage
    • Adhérer
    • Notre syndicat
      • Historique
      • L’équipe
      • Organisation
      • Statuts et RI
    • Les Rencontres nationales
  • Coin presse
    • Communiqués de presse
    • Documents de propositions
      • Accès aux soins
      • Charte éthique
      • Débuts d’exercice
      • Grand Débat National
      • Recertification
      • Rémunération
      • ROSP
      • Télémédecine

Communiqué de Presse

L’ensemble des communiqués de presse de ReAGJIR

Vaccination anti-grippale 2020

Nous y sommes ! La semaine dernière, la campagne de vaccination anti-grippale a commencé officiellement dans toutes les pharmacies de France.

Dans cette période troublée par la pandémie à SARS-COV-2, de nouvelles recommandations font leur apparition : le Gouvernement souhaite que la population se fasse largement vacciner contre la grippe saisonnière pour éviter la sur-affluence de patients ayant un syndrome grippal aux urgences et limiter le nombre d’hospitalisations de formes graves.

Dans son avis de mai 2020, la HAS recommandait la vaccination anti-grippale pour les patients fragiles et les professionnels de santé en contexte d’épidémie de Covid-19.

Pour y parvenir, le Ministre de la santé Olivier Véran, a précisé avoir commandé 30 % de doses supplémentaires par rapport à l’an dernier, soit 15 millions de doses au total (pour environ 12 millions de patients fragiles).

Néanmoins, la Direction générale de la santé (entité du Ministère de la santé), anticipant une forte demande vaccinale, demande aux pharmaciens de réserver les doses vaccinantes aux patients les plus fragiles (tel que défini dans la recommandation vaccinale) jusqu’au 30 novembre a minima.

Comme toujours, les remplaçants sont les oubliés du dispositif : malgré une participation active à la continuité des soins et même à la permanence des soins, ils ne reçoivent pas de bon de prise en charge.  Nous mettons donc à votre disposition ledit bon de prise en charge vierge pour bénéficier de cette vaccination avant le 30 novembre.

  • octobre 19, 2020
  • 5
  • 1653
  • Communiqué de Presse
  • More

Rentrée scolaire & Covid-19

Communiqué de presse (PDF)

…ou le grand retour des certificats abusifs

Paris, le 8 octobre 2020. Qui dit rentrée dit retour des certificats à tout va. Que ce soit pour la pratique du sport, pour pouvoir confier ses enfants en collectivités, ou pour pouvoir retourner sur son lieu de travail, tout le monde demande un certificat alors que le temps médical reste précieux. ReAGJIR, le syndicat représentatif des jeunes généralistes (remplaçants, jeunes installés et universitaires), revient sur ce marronnier.

Contexte : les généralistes face au Covid-19

Depuis le début de la crise sanitaire, les médecins généralistes sont sur le front : poursuite des consultations de premier recours, téléconsultations dans certains cas, suivi et accompagnement des patients chroniques ou encore suspectés Covid-19… « Dans notre quotidien, la difficulté était d’orienter clairement les patients suspectés Covid-19 alors que les discours étaient discordants et que nous manquions de visibilité dans les décisions. Nous n’avons d’ailleurs toujours pas compris pourquoi les généralistes n’ont pas été associés aux prises de décisions sanitaires. », regrette Laure Dominjon, Présidente de ReAGJIR. « Trois difficultés s’ajoutent à ce flou – qui s’est bien éclairci ces derniers jours – : tout d’abord, le généraliste explique au patient comment fonctionne les tests de dépistage Covid-19, pratique le test ou le prescrit, puis c’est la CPAM qui prend le relais quand le patient est testé positif, mais sans en informer le médecin. Ce dernier recevra les résultats des tests prescrits mais selon des délais variables. Deuxième difficulté : les délais pour avoir accès aux tests et pour connaître les résultats (7 à 10 jours en Ile-de-France par exemple). Troisième difficulté : les recommandations entre théorie et pratique. Par exemple, nous constatons que nos patients chroniques n’ont jamais été aussi isolés ou ne pratiquent plus d’activité physique, ce qui les fragilise plus encore psychologiquement et physiquement. Dur de leur dire d’éviter tout contact. »

Des certificats abusifs

Chaque rentrée s’accompagne naturellement de la demande de certificats auprès de son médecin mais ils sont loin d’être tous obligatoires, quand ils ne sont pas absurdes. « Depuis la fin de l’été, notre rythme de consultation s’est réintensifié et, en plus, les consultations sont plus complexes car les patients retournent voir leur médecin après une longue absence due au confinement, notamment ceux atteints de maladies chroniques, dont l’état s’est parfois dégradé au cours du confinement et de l’isolement qu’il a induit. », rapporte Clément Menigoz, Secrétaire Général de ReAGJIR. « Et là, nous voyons apparaître des certificats de non contagiosité, pour que les enfants puissent aller à l’école par exemple. Ce type de certificats n’existe pas : nous ne pouvons donc tout simplement pas en délivrer. Le Conseil de l’Ordre a d’ailleurs tranché la question le 11 septembre en expliquant que les médecins pouvaient donner un avis oral, mais pas délivrer de certificats. » Dans le cadre des activités sportives aussi, la demande est abusive : un certificat d’aptitude ou de non contre-indication à la pratique du sport est valable 3 ans. Pourtant beaucoup de patients et de parents doivent en fournir un chaque année. « Le côté bénéfique de ces consultations obligées pour des certificats est qu’elles offrent l’occasion d’aborder, avec des patients qui ne seraient pas venus sinon, des messages de prévention en médecine générale. Une meilleure information de la prévention auprès du patient pourrait déclencher ces rendez-vous pour de bons motifs. », ajoute cependant Clément Menigoz. La liste des certificats obligatoires est définie par la règlementation : certificat de santé de l’enfant, de vaccinations obligatoires, accident du travail/maladie professionnelle, etc.

« Nous nous réjouissons de revoir nos patients, notamment ceux atteints de maladies chroniques et de voir que des directives sanitaires claires sont désormais en place pour les généralistes. Nous déplorons cependant que cette rentrée, surtout vu le contexte, soit également synonyme de perte de temps médical avec une demande croissante de certificats souvent injustifiés. », conclut Laure Dominjon. « D’autant que si certains patients y voient une simple formalité, le médecin sait que tout certificat délivré engage sa responsabilité. Nous avons plus que jamais besoin de temps pour soigner ses patients. »


A propos de ReAGJIR – www.reagjir.fr

ReAGJIR est le Regroupement Autonome des Généralistes Jeunes Installés et Remplaçants en France. Créé en janvier 2008, ce syndicat regroupe et représente les remplaçants en médecine générale, les médecins généralistes installés depuis moins de 5 ans et les jeunes universitaires de médecine générale (chefs de clinique, maîtres de stage des universités, enseignants de médecine générale). Fédération de syndicats régionaux, la structure accompagne et défend l’exercice du métier par ces trois types de professionnels et milite pour la construction d’un système de santé à l’image des jeunes généralistes : innovant, collaboratif, humain et solidaire.

ReAGJIR C/O Collège de la Médecine Générale 6 place Tristan Bernard 75017 PARIS


Contacts presse

Pauline SAINT-MARTIN | 06 83 00 57 40 –  
Anne-Lise VILLET | 06 28 47 30 01 –
Dr. Laure DOMINJON | 06 42 18 40 14 –
  • octobre 8, 2020
  • 2
  • 1120
  • Communiqué de Presse
  • More

Ségur de la Santé : les jeunes généralistes en attente de propositions concrètes

Paris, le 10 juillet 2020. Le 25 mars 2020, le Président de la République a annoncé un plan massif d’investissement et de revalorisation des carrières hospitalières. Le 25 mai, le Premier ministre et le ministre de la Santé lançaient le Ségur de la Santé dont le but est d’élaborer des propositions concrètes pour le système de santé malgré un calendrier très serré. Conscients des défaillances du système, les jeunes généralistes veulent contribuer à son amélioration pour une meilleure prise en charge des patients. ReAGJIR, le syndicat représentatif des jeunes généralistes (remplaçants, installés depuis moins de 5 ans et chefs de clinique), a ainsi fait des propositions. Le Ségur de la Santé vient de s’achever.

Un Ségur de la Santé prometteur mais incomplet

« Nous avions quelques craintes car un calendrier de 6 semaines pour sortir des mesures concrètes est serré. Et les attentes des professionnels de santé, de l’hôpital comme de la ville, importantes. Il ne faut pas oublier non plus les engagements pris dans le cadre de Ma Santé 2022 et poursuivre les chantiers déjà lancés. », explique Laure Dominjon, Présidente de ReAGJIR. « Pourtant les échanges ont été globalement constructifs et nous avons le sentiment d’avoir été écoutés. »

Parmi les 4 grands chantiers évoqués, 2 proposent des pistes intéressantes à creuser pour le système de soins en ville comme faciliter l’exercice coordonné ambulatoire (simplification des démarches administratives pour les structures coordonnées et accompagnement à leur mise en place, développement d’outils numériques de coordination) et améliorer la coordination ville-hôpital (hospitalisations directes et planification du retour à domicile, mise en place du Service d’Accès aux Soins). Mais il reste pour ReAGJIR des pistes complémentaires à développer et la Santé Publique mériterait une vraie concertation à part entière. Le rapport du Ségur de la Santé sera normalement remis au Ministre la semaine prochaine pour arbitrage. « Nous espérons que les premières pistes évoquées seront retenues et resterons vigilants sur les mesures concrètes qui s’ensuivront. », rapporte Laure Dominjon.

Trois axes majeurs d’amélioration pour ReAGJIR

Concrètement, ReAGJIR a émis des propositions concernant le pilier 4 « fédération des acteurs de la santé dans les territoires au service des usagers ».[1] Dans le cadre de leur réflexion, les jeunes généralistes ont identifié trois pistes majeures d’amélioration : l’exercice coordonné pluriprofessionnel, la simplification et la sécurisation du début d’exercice des jeunes médecins, et le décloisonnement entre la médecine de ville et l’hôpital.

Travailler en équipe est une aspiration des jeunes généralistes : faciliter l’exercice coordonné pluriprofessionnel sous toutes ses formes (ESP, MSP, CPTS…) est indispensable en simplifiant la réglementation, en accompagnant et soutenant la mise en place de telles structures, mais aussi en améliorant la connaissance des missions et compétences de tous les professionnels de santé pour mieux travailler ensemble. Réévaluer et diversifier les modes de rémunération est nécessaire également pour valoriser cet exercice coordonné. Éducation à la santé et prévention sont au cœur de la prise en charge de demain ; c’est pourquoi il est important d’inclure à l’hôpital comme en ville, les usagers et les collectivités territoriales afin qu’ils partagent les difficultés qu’ils rencontrent. Il faut une communication interprofessionnelle partagée pour un échange facile autour de certaines situations : un outil ergonomique, sécurisé et connecté permettrait une meilleure coordination.

Simplifier et sécuriser le début d’exercice des jeunes médecins passe par 4 grands axes : conventionner les remplaçants, maillon indispensable au bon fonctionnement de notre système et à la permanence des soins, est un premier pas. Clarifier les démarches et aides à l’installation sont évidemment un point essentiel, avec la mise en place d’un interlocuteur unique pour le médecin qui s’installe, tout comme développer l’attractivité des territoires, maintenir la liberté d’installation et faciliter l’exercice mixte (libéral-salarié).

Enfin, décloisonner la médecine de ville et l’hôpital est important : pour cela il faut améliorer la coordination entre les deux avec un système de réseau pour la réalisation d’avis spécialisés ou la programmation d’hospitalisation directe, avec une anticipation et une planification du retour à domicile avec les équipes de soins en ville, et avec la promotion de l’exercice mixte. Pour compléter ce pan coordination, il faut favoriser le partage d’informations en stimulant le numérique en santé (Dossier Médical Partagé, messagerie sécurisée pour tous, annuaire des professionnels de santé et acteurs médico-sociaux à jour). Et favoriser la recherche en soins primaires en est le dernier pan : ce sont des universités et départements de médecine générale et non des CHU que doit dépendre cette recherche.

« Nous craignions le pire et sommes obligés de reconnaître que les premières recommandations qui concernent le système de soins ambulatoire se rapprochent de nos propositions. Nous attendons maintenant l’arbitrage du ministre, les mesures concrètes et espérons une réflexion dédiée à la Santé Publique et au financement du système ambulatoire pour compléter ce Ségur de la Santé. », conclut Laure Dominjon.


Contacts presse
Pauline SAINT-MARTIN | 06 83 00 57 40 –
Anne-Lise VILLET | 06 28 47 30 01 –
Dr. Laure DOMINJON | 06 42 18 40 14 –


  • [1] Ségur de la santé : la contribution des jeunes généralistes
    Propositions de ReAGJIR – Juin 2020
  • juillet 10, 2020
  • 3
  • 1308
  • Communiqué de Presse
  • More

Impact financier de la Covid-19

Les remplaçants enfin indemnisés ?

Paris, le 25 juin 2020. Les médecins généralistes se sont très fortement mobilisés, en première ligne, pour faire face à la crise sanitaire de la Covid-19. Installés et remplaçants libéraux ont néanmoins vu leur activité et leurs revenus chuter de manière importante. Si la CNAM[1] et le ministère de la Santé ont annoncé le 29 avril le mode de calcul d’une compensation pour les libéraux installés, il en était autrement pour les remplaçants. Comme aucun organisme ne savait estimer leur nombre ou leur perte de revenus, aucune aide dédiée n’était prévue pour ces médecins pourtant indispensables au bon fonctionnement de notre système de santé.

Des chiffres alarmants

Selon un sondage[2] mené par ReAGJIR, le syndicat représentatif des jeunes généralistes (remplaçants, installés depuis moins de 5 ans et chefs de clinique), 68,3% des répondants remplaçants avec un remplacement prévu en mars et/ou avril ont vu au moins un remplacement annulé, dont plus de la moitié (53,6%) alors qu’ils avaient pourtant déjà signé un contrat avec leur remplacé. 42,1% des remplaçants sondés ont même eu au moins 2 remplacements annulés. En commentaires, plusieurs ont mentionné leur inquiétude quant à la poursuite de ces annulations.

Ils sont 92,4% de remplaçants à se dire impactés par la crise. Sur 1367 répondants, cet impact a représenté une perte moyenne de chiffre d’affaires de -41,4% en mars et -53,7% en avril chez les remplaçants[3]. Une perte liée à l’important renoncement aux soins des patients pendant le confinement.

Le sondage révèle enfin que les quelques aides potentiellement disponibles pour les remplaçants sont soit méconnues soit peu sollicitées (aide financière du Fonds de Solidarité, report de charges de la CARMF[4] et de l’URSSAF, assurance…). Malheureusement ces aides ne sont pas disponibles pour tous et représentent un soutien limité.

« Bilan du sondage : les remplaçants ont durement été touchés par la crise sanitaire liée à la Covid-19 avec de nombreux remplacements annulés, une perte de revenus conséquentes et peu d’aides auxquelles ils sont éligibles. », résume Laure Dominjon, Présidente de ReAGJIR. Faible protection sociale, revenus irréguliers, peu ou pas de trésorerie d’avance : la situation des remplaçants est déjà compliquée. ReAGJIR leur a recommandé alors de se tourner, selon leur profil, vers le Fonds de Solidarité, l’URSSAF, la CARMF, le CNOM, leur banque, leur assurance…

Une mobilisation qui porte ses fruits

Dès que le constat a été fait que les remplaçants étaient exclus du calcul – pourtant censé compenser les pertes de revenus de tous les médecins libéraux –, ReAGJIR est monté au front. « Des échanges réguliers ont eu lieu avec le ministère de la Santé et la CNAM afin de les alerter concernant la situation financière préoccupante de ces professionnels de santé à part entière. Non reconnus par de nombreuses instances, leur nombre fait fantasmer la classe politique mais en réalité peu ou pas de données sont disponibles. Ainsi, leur chiffre d’affaires et leur taux de charge étaient jusque-là inconnus de la CNAM, rendant impossible la mise en place d’une indemnisation de la perte d’activité comme pour leurs confrères installés. », rapporte Laure Dominjon.

Une première étape a été franchie en mai en modifiant la clause « du chiffre d’affaires mensuel moyen » élargissant ainsi l’éligibilité au Fonds de Solidarité. Des propositions ont été faites pour que les différentes instances possédant des informations concernant les remplaçants (CNAM, ACOSS[5], impôts…) puissent se regrouper afin d’extraire des données exploitables. Laure Dominjon poursuit : « Finalement, suite à un travail conjoint entre le Ministère, la CNAM, l’ACOSS et ReAGJIR, ainsi que le soutien de plusieurs structures syndicales, une indemnisation pour perte d’activité sera accessible et versée aux remplaçants libéraux. Nous sommes satisfaits d’avoir été entendus par les instances et que les médecins remplaçants soient reconnus comme des acteurs de terrain à part entière et soutenus en cette période difficile. Il reste à voir le calcul proposé et la mise en place de cette indemnisation. »

Le travail de reconnaissance n’est pas terminé pour ReAGJIR : « Cette situation exceptionnelle a permis de mettre en lumière les difficultés rencontrés par les remplaçants et la nécessité de faire évoluer notre système de santé. Des travaux complémentaires doivent être entamés avec les différentes instances, dont la CNAM, notamment pour conventionner les remplaçants. », conclut Laure Dominjon.


Contacts presse
Pauline SAINT-MARTIN | 06 83 00 57 40 –
Anne-Lise VILLET | 06 28 47 30 01 –
Dr. Laure DOMINJON | 06 42 18 40 14 –


  • [1] Caisse Nationale d’Assurance Maladie
  • [2] Sondage réalisé entre le 24 avril et le 9 mai pour mesurer l’impact financier de la Covid-19. Recueil de 1367 réponses exploitables
  • [3] Sachant que les remplaçants ont souvent un décalage entre le chiffre d’affaires encaissé et les actes effectués le même mois.
  • [4] Caisse Autonome de Retraite des Médecins de France
  • [5] Agence centrale des organismes de sécurité sociale, qui pilote le réseau des Urssaf
  • juin 26, 2020
  • 4
  • 1858
  • Communiqué de Presse
  • More

La recherche en Médecine générale et en soins premiers ne peut dépendre de l’administration des CHU

CP CNGE / CMG /ANEMF /ISNAR IMG – Communiqué de presse rédigé avec le soutien de l’ensemble des structures du Collège de la Médecine Générale

Dans les prochaines semaines, la loi de programmation pluriannuelle de la recherche sera votée.

La crise sanitaire née de l’épidémie COVID a rappelé le potentiel inexploité de la recherche en médecine générale, et plus largement en soins de première ligne. Elle a également confirmé la mainmise hospitalière sur les budgets de la recherche, privant la recherche en soins premiers de financement structurel, d’une organisation pérenne, et ne lui laissant que des miettes pour se développer.

Ce fiasco du système de recherche clinique n’a pas pu permettre de répondre à des questions essentielles sur l’épidémie, laissant prospérer les peurs, les informations erronées, le gaspillage de l’argent public. L’impossibilité de mener des projets de recherche en 1re ligne est une carence grave dont les patients et la société sont victimes sur le long terme.

De ces constats, nous aurions pu penser qu’un réel pilotage et un financement mené de manière volontariste par les universités soient instaurés afin de réintroduire un juste équilibre de la recherche de 1re  ligne vis à vis de la recherche hospitalière.

La stupéfaction est donc totale lorsque nous prenons connaissance du projet de loi de programmation pluriannuelle de la recherche à l’encontre des promesses de « ma Santé 2022 » et son virage ambulatoire. Non content de l’absence totale de concertation avec les professionnels et les enseignants chercheurs concernés, sans rien prévoir de la structuration et du financement nécessaire, le projet de loi propose la création de pôles de recherche encore une fois sous la coupe de l’administration des centres hospitalo-universitaires et non pas sous celle, plus légitime, des universités.

Pour les enseignants chercheurs de médecine générale, comme pour les internes en Médecine Générale et étudiants en médecine, c’est là la preuve flagrante d’une vision rétrécie du système de santé où la vie des patients se résume à leur passage en CHU et ne prend pas en compte les véritables acteurs des soins ambulatoires et les besoins des patients.

L’ensemble des acteurs médecins généralistes, enseignants chercheurs, formateurs, étudiants, internes, et professionnels n’accepteront pas cette proposition archaïque et dépassée.

Nous demandons une modification claire de l’article 23 de ce projet de loi, qui doit énoncer que la responsabilité de la recherche en soins premiers relève des universités, et non pas des CHU, avec un financement fléché vers les projets et les acteurs concernés. 

  • juin 19, 2020
  • 2
  • 1004
  • Communiqué de Presse
  • More
Page 5 sur 34« Première page«…34567…102030…»Dernière page »

Lettre d'information de ReAGJIR

loader

Oui
Non

Votre adresse e-mail ne sera utilisée que pour vous adresser notre newsletter et des informations sur les actualités de ReAGJIR. Vous pouvez vous désinscrire à tout moment en cliquant sur le lien dans la lettre d'information.

ADHÉRENT AU

PARTENAIRES


logo GPM
logo CMPS
logo CIC
logo Fiducial
logo AGAPL
logo Prescrire
logo revue Médecine

Les + lues

  • Renouvellement des ALD : le saviez-vous ?

    28593 views
  • Réquisition : comment se faire payer ?

    24382 views
  • Comment prescrire la kinésithérapie en médecine générale ?

    17220 views
  • Hospitalisation sous contrainte

    16998 views
  • Certificats médicaux en milieu scolaire

    15791 views

Nuage de mots-clés

Accès aux soins Aménagement du territoire Avignon CARMF CCU-MG Chefs de cliniques Coercition Collaborateurs Contrats convention Conventionnement Covid-19 diversification DPC démographie médicale exercice regroupé Forfait structure Formation FUMG installation installés Jeunes installés Loi santé MESR Ministère de la Santé MSP médecine générale Pluri-professionnel protection sociale prévoyance REAGJIR Recommandations RemplAct Remplaçants Rencontres Nationales ROSP Régulation Rémunération salariat Santé soins primaires Syndicats séniors Tiers-payant Université Vaccination

Catégories

Actualités enseignement Actualités installés Actualités remplaçants Collège des Chefs Collège des Installés Collège des Remplaçants Communications chefs Communications de ReAGJIR Communications remplaçants Communiqué de Presse Discours Documents Documents de proposition Exercices Fiches pratiques Guides La Minute de ReAGJIR Non classé Presse Publications Rencontres rencontres nationales Syndicat

ReAGJIR 2015 - Regroupement Autonome des Généralistes Jeunes Installés et Remplaçants

Design by Dankov