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Communiqué de Presse

L’ensemble des communiqués de presse de ReAGJIR

Covid-19 et impact financier

Communiqué de presse : Covid-19 et impact financier (PDF)

Les remplaçants, quantité négligeable ?

Paris, le 10 décembre 2020. Depuis le début de la crise sanitaire en mars, les médecins généralistes se sont mobilisés et organisés pour pouvoir faire face et continuer à accompagner leurs patients dans les meilleures conditions possibles. Au printemps la crise a eu un impact financier important pour tous les médecins généralistes, installés comme remplaçants. C’est pourquoi, en mars dernier, le Ministre de la Santé annonçait que l’ensemble des professionnels de santé libéraux bénéficieraient d’une indemnisation de leur perte d’activité liée à la crise sanitaire Covid-19 (confinement et réorganisation des soins). Depuis, un mécanisme d’indemnisation a été mis en place pour les médecins installés libéraux. Mais rien pour les remplaçants alors que leur précarité a été soulignée il y a déjà plus de 8 mois. ReAGJIR, le syndicat représentatif des jeunes généralistes (remplaçants, installés depuis moins de 5 ans et universitaires), fait le point sur une situation révoltante.

Combien sont-ils ?

C’est le cœur du problème. Combien sont-ils ces remplaçants ? « Trop nombreux quand il s’agit de débattre de la démographique médicale et du manque de médecins installés, 10 000 selon les députés. Par contre, a priori pas assez nombreux pour être pris réellement en considération par la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM). Les remplaçants, bien qu’ils soient essentiels au bon fonctionnement de notre système de soins, semblent être dans le cas présent une quantité négligeable. », déplore le Dr. Laure Dominjon, Présidente de ReAGJIR. « En réalité peu ou pas de données fiables sont disponibles pour répondre à cette question. » Et c’est là que réside le problème : leur chiffre d’affaires et leur taux de charge n’étant pas initialement connus de la CNAM, il n’a toujours pas été mis en place à ce jour de mécanisme d’indemnisation de leur perte d’activité comme pour les médecins installés.

Dès le constat que la situation financière des remplaçants était fortement touchée par la crise sans pouvoir recourir aux aides proposées aux médecins installés, ReAGJIR a alerté le ministère de la Santé et la CNAM. Depuis avril, le syndicat échange régulièrement avec les équipes de la CNAM et du Ministère concernant la mise en place d’un dispositif équivalent pour les médecins remplaçants. En mai, une première étape est franchie avec la modification de la clause « du chiffre d’affaires mensuel moyen », rendant le Fonds de Solidarité plus accessible. Lors d’une commission paritaire nationale en juin, a été validée la mise en place d’un dispositif pour les remplaçants, sur le même principe que pour les médecins installés.

Comme il existait des difficultés techniques concernant la récupération des informations nécessaires (chiffre d’affaires et taux de charges annuels des médecins remplaçants) pour la mise en place de ce dispositif, il avait été proposé de compiler ces informations auprès de l’ACOSS[1] et des AGA[2]. « En juillet, il était convenu de nous présenter rapidement les chiffres extraits de ces organismes, et le mécanisme d’indemnisation proposé. En septembre, après relance, nous avons été informés qu’il existait toujours des difficultés pour obtenir les chiffres nécessaires et qu’aucun mécanisme n’était en fait prêt à être discuté. », rapporte le Dr. Laure Dominjon. « Il y a eu, c’est vrai, de nombreux remaniements au Ministère de la Santé et à la CNAM ces derniers mois. Néanmoins on peut se demander comment, après plus de 8 mois, ces données ne sont toujours pas intégrées pour proposer une ébauche de dispositif ? Comment expliquer, alors que le Ministère et la CNAM s’y étaient engagés, que rien ne soit encore prêt ?

Il est temps d’avancer !

Enfin en ce début décembre, une « vraie » réunion a eu lieu, première depuis juin, avec les nouveaux collaborateurs de la CNAM : des avancées ont été faites mais le projet reste encore timide. Des réflexions autour du dispositif ont été présentées à ReAGJIR mais aucun calendrier, et il reste encore de nombreux arbitrages à discuter. « Certes, il y a des contraintes mais les données de référence pour l’année 2019 sont maintenant disponibles , il devrait donc être possible de proposer rapidement un dispositif ! D’autant que la mise en application ne sera pas instantanée. Les problèmes de trésorerie et de précarité des remplaçants restent plus que jamais d’actualité (cotisations reprenant avec reports conséquents car calculés sur les revenus 2019, activité raréfiée au printemps et pas toujours suffisante cet été…). Les remplaçants on besoin d’aide maintenant, pas dans 6 mois ! Il est temps d’avancer, en réfléchissant à un dispositif simplifié, adapté à la situation des remplaçants. C’est un vrai besoin mais aussi une question d’équité entre médecins. », rapporte le Dr. Laure Dominjon.

« Les médecins remplaçants sont des effecteurs de soins et des professionnels de santé à part entière. Ils participent au système de soins, s’affilient à la convention médicale (sans en être signataires), respectent les contreparties fixées par celles-ci mais en retour n’en retirent que peu voire pas d’avantages. Les remplaçants sont des professionnels de santé au statut précaire. », rappelle le Dr. Laure Dominjon. « Nombreux sont ceux qui se sont mobilisés pour venir soutenir les structures de soins ambulatoires, les centres ambulatoires Covid et les services hospitaliers lors de la première vague épidémique et répondent toujours présents aujourd’hui. Ces mêmes professionnels ont malgré tout vu leur activité largement diminuée (remplacements prévus annulés, absence de nouveau contrat, perte de revenus)[3] et se sont retrouvés dans des situations financières difficiles avec peu d’aides auxquelles ils étaient éligibles. ». Il faut rappeler que ce statut est une étape intermédiaire entre la fin des études de médecine et l’installation, le temps de maturer son projet d’installation et de découvrir les différents aspects de l’activité ambulatoire. La précarité de ce statut (faible protections sociale, revenus irréguliers, peu voire pas de trésorerie d’avance) ne précipite pas le projet mais peut le fragiliser, voire pour certains renoncer à l’activité libérale au profit du salariat ou d’une activité sans soins.

« Cette crise est révélatrice de la méconnaissance du statut de remplaçant et de la précarité dans laquelle se trouve cet indispensable professionnel de santé. Au-delà de ce constat, ce qui est choquant c’est le manque de considération et l’incohérence des messages. En 8 mois que s’est-il passé concrètement pour les aider ? Nous comprenons qu’il existe des contraintes mais ne serait-il pas temps d’avancer ? », interroge le Dr. Laure Dominjon. « Ce dossier doit être prioritaire au même titre que les autres. »


À propos de ReAGJIR

ReAGJIR est le Regroupement Autonome des Généralistes Jeunes Installés et Remplaçants en France. Créé en janvier 2008, ce syndicat regroupe et représente les remplaçants en médecine générale, les médecins généralistes installés depuis moins de 5 ans et les jeunes universitaires de médecine générale (chefs de clinique, maîtres de stage des universités, enseignants de médecine générale). Fédération de syndicats régionaux, la structure accompagne et défend l’exercice du métier par ces trois types de professionnels et milite pour la construction d’un système de santé à l’image des jeunes généralistes : innovant, collaboratif, humain et solidaire.
ReAGJIR C/O Collège de la Médecine Générale 6 place Tristan Bernard 75017 PARIS


Contacts presse

  • Pauline SAINT-MARTIN | 06 83 00 57 40 –
  • Anne-Lise VILLET | 06 28 47 30 01 –
  • Dr. Laure DOMINJON | 06 42 18 40 14 –

  1. Agence centrale des organismes de sécurité sociale, qui pilote le réseau des URSSAF
  2. Associations de gestion agréées, qui aident à la comptabilité des médecins libéraux
  3. Sondage réalisé par ReAGJIR entre le 24 avril et le 9 mai pour mesurer l’impact financier de la Covid-19 ; recueil de 1367 réponses exploitables
  • décembre 10, 2020
  • 4
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Comment maintenir un suivi médical pendant la pandémie ?

Communiqué de presse : Comment maintenir un suivi médical pendant la pandémie ? (PDF)

Quand dois-je me déplacer ?

Paris, le 3 décembre 2020. Succès franc et massif pour la téléconsultation, surtout depuis le mois d’avril avec le premier confinement. L’Assurance maladie a remboursé entre mars et avril 5,5 millions de téléconsultations. Actuellement prise en charge à 100% par l’Assurance maladie, elle était auparavant peu répandue et remboursée depuis 2018, seulement dans certaines conditions, comme une consultation physique chez le médecin… Si le deuxième confinement s’est allégé depuis le 28 novembre, il convient toujours de limiter ses déplacements dans la mesure du possible. ReAGJIR, le syndicat représentatif des jeunes généralistes (remplaçants, jeunes installés et universitaires), revient sur les consultations qui peuvent être faites facilement à distance et celles qui nécessitent un déplacement.

Dans quel cas je me déplace au cabinet de mon médecin ?

« Avant toute chose, il convient de redire que la téléconsultation n’est pas la panacée. », rappelle Laure Dominjon, présidente de ReAGJIR. « Dans le contexte de crise sanitaire que nous traversons, elle permet d’éviter que tous les patients ne se déplacent au cabinet, d’éviter la salle d’attente à ceux dont l’état ne nécessite pas une venue et de surveiller à distance ceux atteint du Covid-19 sans complications particulières, mais rien ne remplace le contact avec un patient. Dans certains cas, le patient se confie plus facilement en téléconsultation car l’écran met une certaine distance pour aborder des sujets avec lesquels il n’est pas à l’aise. Mais dans la majorité des cas, le patient préfère être face à son médecin pour partager des informations qui le touchent. »

Pour un renouvellement d’ordonnance de médicaments ou traitements avec des effets secondaires limités sur un patient en bonne santé générale, la téléconsultation peut être indiquée. Dans le cas où le médecin connaît son patient, le professionnel de santé peut arbitrer plus facilement en faveur d’une consultation physique ou d’une téléconsultation. Nombreux sont les médecins qui, auparavant peu convaincus par cette forme de consultation, ont franchi le cap au premier confinement et poursuivent depuis.

Ce qu’il faut savoir

Il ne faut pas renoncer à se soigner ! « En réaction aux annonces qui peuvent être faites, nous nous organisons, comme lors du premier confinement, afin de pouvoir recevoir nos patients dans les meilleures conditions sanitaires possibles. Nous rattrapons encore aujourd’hui le retard du confinement précédent, avec des consultations initialement prévues en mars ou avril qui avait été décalées ou annulées. Nous ne voulons pas que la situation se reproduise à nouveau. Les consultations de suivi sont importantes, les rendez-vous vaccinaux aussi. Nos patients ont peur d’être contaminés ou contaminants mais également de nous déranger dans cette période où les soignants sont très sollicités : s’ils ressentent le besoin de consulter, nous sommes là ! », rassure Clément Menigoz, secrétaire général de ReAGJIR. Les attestations de déplacement mises en place par le gouvernement proposent une case dédiée au maintien de ces rendez-vous médicaux : « 3. Consultations et soins. Consultations, examens et soins ne pouvant être assurés à distance et l’achat de médicaments ».

Dans certaines situations un retard de prise en charge peut s’avérer dangereux. Et les nouveaux modes de vie liés aux confinements ne vont pas aider à se maintenir naturellement en bonne santé : pratique sportive insuffisante, sédentarité, apparition ou aggravation de troubles addictifs (alcool, tabac, drogue, jeu, etc.), isolement, etc. « Parmi les missions du médecin généraliste, il y a certes le soin et l’écoute mais il y a aussi le volet prévention et hygiène de vie. Nos patients diabétiques ou insuffisants cardiaques par exemple connaissent les risques et recommandations liés à leur pathologie chronique, mais pour les autres patients nous profitons en général des consultations pour faire de la prévention. Cet aspect est plus compliqué à aborder en téléconsultation. », explique Laure Dominjon. « D’autres éléments sont difficiles à évaluer ou à détecter en téléconsultation comme d’éventuelles maltraitances ou violences, d’évaluer le bon développement d’un enfant, de suivre l’évolution d’un traitement chez un patient chronique, etc. Nous recommandons d’opter pour la téléconsultation quand cela est possible en accord avec son médecin traitant et de réaliser des consultations physiques notamment en cas d’urgence ou besoin d’un examen physique approfondi. S’il se révèle que la téléconsultation était insuffisante, le professionnel de santé donnera un rendez-vous dans son cabinet au patient. »

Les jeunes généralistes de ReAGJIR pensent que la téléconsultation est un outil utile et efficace mais que c’est au praticien d’affiner son jugement au vu du motif de la consultation et de sa connaissance du patient. « Pour lutter contre la Covid-19, le mieux reste que chacun prenne ses responsabilités et applique le triptyque « protéger, tester, isoler ». Si je suis symptomatique par exemple, je m’isole avant d’avoir même fait le test et je prends contact avec mon médecin généraliste pour être testé. », rappelle Laure Dominjon. « Pour la suite, il nous faudra attendre un vaccin validé. Nous savons qu’une campagne de vaccination est pertinente pour contrôler certaines pandémies et endémies, comme cela est fait pour la poliomyélite ou la rougeole : dans les pays où la population est majoritairement vaccinée, ces maladies disparaissent. Pour le moment, nous manquons de données : quelle efficacité attendue de ces vaccins ? pour quel public ? combien de doses seront nécessaires ? protégeant pour quelle durée ? Nous attendons d’avoir plus d’informations pour pouvoir participer à cette nouvelle phase de contrôle de la pandémie de Covid-19. »


À propos de ReAGJIR
ReAGJIR est le Regroupement Autonome des Généralistes Jeunes Installés et Remplaçants en France. Créé en janvier 2008, ce syndicat regroupe et représente les remplaçants en médecine générale, les médecins généralistes installés depuis moins de 5 ans et les jeunes universitaires de médecine générale (chefs de clinique, maîtres de stage des universités, enseignants de médecine générale). Fédération de syndicats régionaux, la structure accompagne et défend l’exercice du métier par ces trois types de professionnels et milite pour la construction d’un système de santé à l’image des jeunes généralistes : innovant, collaboratif, humain et solidaire.
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  • décembre 3, 2020
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Applaudis au printemps, contraints à l’automne

Communiqué de presse : Applaudis au printemps, contraints à l’automne (PDF)

Paris – 19 novembre 2020

En cette période difficile, mobilisés depuis le début de la crise, nous constatons avec amertume la résurgence de propositions maintes fois discutées s’appuyant sur une logique maintes fois réfutée. Conventionnement sélectif comme mesures coercitives ne sont pas une solution miracle aux problèmes actuels de démographie médicale !

À ce titre, nous, internes de médecine générale, étudiants en médecine et jeunes médecins généralistes, devons donc une fois de plus rappeler notre engagement.

Selon certains, les étudiants en médecine et jeunes médecins seraient redevables à l’État. Il faut néanmoins rappeler que nous sommes un élément essentiel, indispensable au fonctionnement du système de santé. Nous permettons à l’État de réaliser pendant toutes nos années d’études des économies substantielles. De plus, nos conditions de travail actuelles sont inacceptables[1] avec des dépassements perpétuels du temps de travail, bien au-delà des normes européennes[2], impactant la santé mentale des étudiants et jeunes médecins[3].

Notre engagement permanent auprès des patients pour maintenir un système de santé performant ne serait donc pas suffisant ? Cette interprétation erronée témoigne encore une fois d’un manque flagrant de (re)connaissance d’un travail incessant assuré dans des conditions précaires. Les étudiants et jeunes médecins généralistes ne se tairont pas alors qu’ils participent tous les jours à améliorer le système.  Il est temps que les réflexions évoluent, que la réalité de nos études et de notre pratique médicale au quotidien soit reconnue et qu’un vrai dialogue se mette en place. Nous n’accepterons pas de payer le prix des politiques restrictives antérieures.

« Cette moindre accessibilité s’explique principalement par la baisse du temps médical disponible, du fait de la diminution globale du nombre de médecins en activité sous l’effet de nombreux départs à la retraite, que les nouvelles installations ne compensent pas quantitativement, en raison de l’effet prolongé des numerus clausus appliqués au cours de ces dernières décennies. » DREES 2018[4]

Au-delà de notre exercice habituel, nous avons prouvé depuis bien des années[5] notre attachement aux territoires, et notre volonté d’améliorer leur attractivité pour les professionnels de santé, afin de faciliter l’accès aux soins. Nous avons apporté des propositions concrètes pour les aménager. La résolution du problème de la démographie médicale ne pourra pas passer par des mesures simples, directes et démagogiques.

« L’accessibilité aux médecins généralistes s’inscrit ainsi dans une problématique plus globale d’aménagement du territoire. » DREES 2018

Orientation, découverte des territoires lors des études, aides incitatives, nouveaux modes d’exercice, recherche, etc. Ce n’est que par une pluralité de mesures, s’articulant ensemble, que nous avancerons pour garantir un meilleur accès aux soins à la population. Certaines propositions ont d’ailleurs été retenues dans les conclusions du Ségur de la Santé[6] comme les Hébergements Territoriaux des Etudiants en Santé (internats ruraux) à destination de l’ensemble des futurs soignants. Il s’agit d’un premier pas qui permettra de favoriser la découverte des territoires isolés. Pour autant cette avancée, loin d’être suffisante, doit être poursuivie.

Les solutions que nous portons nécessitent une volonté forte, tant des acteurs locaux que nationaux, pour enfin être mises en place dans les territoires. Celles-ci sont résumées dans le guide « Élus, jeunes & futurs médecins à la conquête de l’accès aux soins ! »[7], rédigé par les représentants des étudiants en médecine, internes et jeunes médecins généralistes.

Ce n’est qu’à travers une action politique intelligente et courageuse, à l’écoute des futurs acteurs du système de santé, que nous améliorerons la situation, pour nous, pour vous, pour tous.


Contacts presse :

  • Morgane GODE-HENRIC | Présidente de l’ANEMF | 06 50 38 64 94 –
  • Morgan CAILLAULT | Président de l’ISNAR-IMG | 06 73 07 53 01 –
  • Dr. Laure DOMINJON | Présidente de ReAGJIR | 06 42 18 40 14 –

  1. Enquête précarité – ANEMF octobre 2019
  2. Enquête conditions de travail des internes – ISNAR-IMG Février 2019
  3. Enquête santé mentales Jeunes Médecins – 2017
  4. Rapport de la DREES 2018
  5. Démographie Médicale – ISNAR-IMG 2008
  6. Rapport du Ségur de la Santé – Madame Nicole Notat
  7. Guide Élus, jeunes & futurs médecins à la conquête de l’accès aux soins – ANEMF ISNAR-IMG ReAGJIR février 2020
  • novembre 19, 2020
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Séminaire des jeunes universitaires

Ce mardi 17 novembre aura lieu, de 14h à 18h30, le séminaire des jeunes universitaires, organisé par le collège des jeunes universitaires de ReAGJIR, comme chaque année. Il s’agit d’un séminaire à destination des CCU-MG et AUMG. Cette année, pandémie oblige, il sera dématérialisé.

Au programme :

  • Présentation des missions et de la fiche de poste des CCU-MG et AUMG
  • Ateliers interactifs au choix :
    • « Votre vraie vie de MSU » par le Dr Louise Devillers
      Après avoir repris le cadre légal de la maîtrise de stage, nous évoquerons comment la maîtrise de stage, qui fait partie de nos obligations universitaires, s’intègre dans notre quotidien et trouve sa place pour nourrir les valences de notre métier de chef de clinique ou assistant universitaire.
    • « De la psychologie des valeurs à la clinique fondée sur les valeurs : de l’EBM à la VBM » par le Dr Philippe Munck
      Nous introduirons les concepts de psychologie des valeurs et de la clinique fondée sur les valeurs et nous verrons comment ces concepts peuvent avoir leur place dans le soin mais aussi dans nos autres valences.
    • « Comment accompagner les internes dans leur travail de thèse ? Direction de thèse et démarches éthiques » par le Dr Laëtitia Gimenez
      Maintenant que votre thèse d’exercice est soutenue, l’aventure de la direction de thèse va bientôt débuter ! L’objectif de cet atelier sera d’essayer de vous apporter quelques clés pour s’approprier au mieux cette nouvelle posture et de décortiquer les nouvelles démarches règlementaires et éthiques selon le type de travaux que vous choisirez avec vos internes.
  • Retour d’expérience pédagogique novatrices en temps de confiné et recueil des attentes de formation ou de nouvelles missions pour le Collège

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  • novembre 15, 2020
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Comment améliorer la prévention ?

Communiqué de presse (PDF)

Quelques idées des jeunes généralistes

Paris, le 10 novembre 2020. 36% des adultes déclarent avoir pris du poids pendant le confinement, et 30% étaient encore dans cette situation 2 mois après le confinement, d’après l’étude CoviPrev réalisée par Santé Publique France. En ces temps de crise sanitaire, il est tout autant nécessaire de se préoccuper de son alimentation et de son activité physique. ReAGJIR, le syndicat représentatif des jeunes généralistes (remplaçants, jeunes installés et universitaires), véritables acteurs de la prévention, livre ses pistes d’amélioration dans un document de propositions.

La prévention, un enjeu de santé publique majeur qui concerne tout le monde

« Si la prévention fait partie des sujets prioritaires dans « Ma Santé 2022 », force est de constater que dans les faits les lignes bougent peu et que les médecins généralistes y sont peu formés. », regrette Laure Dominjon, Présidente de ReAGJIR. « Il s’agit pourtant d’un enjeu de santé publique majeur : l’objectif de la prévention primaire est d’éviter la survenue des maladies et de diminuer leur incidence (par la vaccination, par des actions sur les facteurs de risques, etc.). » En cela, les médecins généralistes comme les autres acteurs de soins primaires (kinésithérapeutes, diététiciens, psychologues, infirmiers, etc.) et les autres professionnels (travailleurs sociaux, enseignants, professeurs d’activité physique, etc.) ont tous un rôle essentiel à jouer pour aider les populations à prendre soin de leur santé.

La santé d’une population dépasse le seul domaine médical : elle concerne l’agroalimentaire, les transports, l’industrie, l’éducation… Pour être de qualité, la prévention doit être basée sur des connaissances scientifiques, régulièrement mises à jour, et émanant de recherches indépendantes des parties prenantes, lobbies et politiques. « Comment faire des recommandations sur une alimentation équilibrée alors que les études sont en partie financées par l’industrie agroalimentaire ? », questionne Laure Dominjon.

Vers une meilleure coordination des professionnels de santé

La prévention passe aussi par une bonne utilisation du système de soins pour qu’il soit le plus efficient possible, donc par un fonctionnement commun des professionnels de santé et une information claire délivrée au patient. Pour une prévention efficace, les secteurs de la santé au travail et de la santé scolaire doivent voir leurs moyens humains et financiers renforcés, et leur coordination avec les autres professionnels de santé simplifiée et encouragée.

En amont, les étudiants en médecine devraient être mieux formés à la prévention et à la promotion de la santé. « Cela pourrait se traduire au travers d’un service sanitaire pluriprofessionnel qui permettrait aux étudiants en santé de découvrir ce qu’est la prévention sur un territoire, aux professionnels de santé d’échanger et promouvoir des actions auprès de leurs patients, et d’inscrire ces actions de manière intergénérationnelle et dans la durée. », présente Clément Menigoz, Secrétaire Général de ReAGJIR.

Concrètement, en médecine générale

Pour les médecins généralistes, il pourrait exister une nomenclature spécifique qui permettrait de réaliser des consultations dédiées à la prévention et mettre à jour les informations concernant l’environnement médico-psycho-social et ce régulièrement au cours de la vie du patient. Cela ne pourra évidemment pas se faire sans sensibiliser la population à l’intérêt de telles actions de prévention.

« Parmi les thèmes que nous pourrions aborder lors de ces pratiques cliniques préventives, il y a l’activité physique, les addictions, la sexualité (contraception, IST), le bien-être au travail, les violences, la communication, l’alimentation, la vaccination, la sensibilisation au bon usage des antibiotiques, le temps d’écran, le temps d’écoute (écouteurs et protection auditive), les perturbateurs endocriniens (aliments, cosmétiques), la pollution de l’air, et le développement d’un esprit critique (internet, études, media, lobbies pharmaceutiques, etc). », détaille Clément Menigoz.

Le champ des possibles est immense et nombreuses sont les actions qui pourraient être réalisées avec d’autres professionnels de soins primaires comme par exemple : des consultations diététiques prises en charge par l’Assurance maladie, des conseils et activités physiques adaptées de la part d’animateurs sportifs ou de kinésithérapeutes, des séances éducatives autour de la sexualité animées par des professionnels de l’éducation ou des médecins et infirmiers scolaires, des informations sur les aides et organismes autour de la dépendance et du handicap données par des travailleurs sociaux… Les modes d’intervention peuvent être variés : consultations de prévention dédiées à un thème, campagne d’affichage dans la salle d’attente, messages de rappel aux patients, interventions en groupes, etc.

Des actions de prévention dans la vie de tous les jours

Il serait bon que les actions de prévention puissent s’intégrer à tous les domaines de la vie : personnel, professionnel, autour d’un axe médico-psycho-social… Voici quelques idées d’interventions dans le cadre de politiques publiques ou en entreprise :

  • pour une meilleure alimentation :
    • travailler sur l’accès à une alimentation saine à prix abordables au moyen de programmes de promotion, de partenariats avec des écoles…,
    • sensibiliser aux avantages liés à une alimentation saine toute sa vie avec un étiquetage clair, une obligation de transparence, une limitation de la publicité pour les produits nuisibles…,
    • donner des cours de cuisine aux enfants comme aux adultes sous forme d’ateliers.
  • pour faire de la prévention en entreprise :
    • renforcer les démarches ergonomiques sur les process, postes, outils de travail, gestes et postures,
    • faire de la prévention participative impliquant les salariés dans l’amélioration de leurs conditions de travail,
    • mettre en place des actions de sensibilisation et de formation pour les salariés, managers et acteurs de ressources humaines sur les risques liés au travail et à la santé,
    • communiquer de manière non violente et encourager le management positif.

Un nécessaire financement pérenne des actions de prévention

Étant une action de soins, la prévention devrait être prise en charge (notamment par l’Assurance maladie) et gratuite pour le patient, ce de manière pérenne. Souvent proposées par des associations dont les financements annuels ne sont pas toujours renouvelés, les actions ont du mal à être mises en place et à produire des effets probants. « Si nous nous réjouissons que l’Assurance maladie mette en place un « reste à charge zéro » pour l’optique, le dentaire et l’audition, cela devrait aussi être le cas pour des consultations chez le diététicien ou, dans certains cas, chez le psychologue : l’alimentation est en cause dans l’incidence de nombreuse pathologies chroniques et les troubles psychologiques sont aussi un important problème de santé publique. La prévention permettrait d’éviter l’entrée dans la pathologie et sa prise en charge lourde et coûteuse. », explique Clément Menigoz.

En conclusion, les jeunes généralistes de ReAGJIR sont profondément convaincus de la nécessité de valoriser, prendre en charge et renforcer les actions de prévention notamment primaire, que ce soit dans le parcours de soins ou dans le quotidien de chacun. « Pour un système de santé efficient, humain et solidaire, la promotion de la santé et la prévention sont indispensables avec comme critères de qualité : indépendance, communication adaptée et gratuité pour le patient. Ces actions pourraient être mises en place de manière qualitative et efficace avec une rémunération pérenne et adaptée. », conclut Laure Dominjon.


À propos de ReAGJIR

ReAGJIR est le Regroupement Autonome des Généralistes Jeunes Installés et Remplaçants en France. Créé en janvier 2008, ce syndicat regroupe et représente les remplaçants en médecine générale, les médecins généralistes installés depuis moins de 5 ans et les jeunes universitaires de médecine générale (chefs de clinique, maîtres de stage des universités, enseignants de médecine générale). Fédération de syndicats régionaux, la structure accompagne et défend l’exercice du métier par ces trois types de professionnels et milite pour la construction d’un système de santé à l’image des jeunes généralistes : innovant, collaboratif, humain et solidaire.
ReAGJIR C/O Collège de la Médecine Générale 6 place Tristan Bernard 75017 PARIS


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Pauline SAINT-MARTIN | 06 83 00 57 40 –
Anne-Lise VILLET | 06 28 47 30 01 –
Dr. Laure DOMINJON | 06 42 18 40 14 –
  • novembre 11, 2020
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