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Communiqué de Presse

L’ensemble des communiqués de presse de ReAGJIR

Contrat de début d’exercice

Communiqué de presse : Contrat de début d’exercice, pour faciliter l’installation des jeunes généralistes !

Pour faciliter l’installation des jeunes généralistes !

Paris, le 29 avril 2021. Il était très attendu ce contrat de début d’exercice (CDE) qui vise à proposer aux médecins généralistes souhaitant s’installer en zones sous-denses un contrat d’aide (d’État) à l’installation unique et simplifié. ReAGJIR, le syndicat représentatif des jeunes généralistes (remplaçants, installés depuis moins de 5 ans et universitaires), fait le point sur ce nouveau contrat.

Le CDE, c’est quoi ?

Le contrat de début d’exercice a pour vocation d’aider et d’inciter les médecins qui souhaitent remplacer et/ou s’installer en libéral dans des territoires sous-dotés en offres de soins (ZIP et ZAC1). En échange de ce remplacement ou cette installation, le contrat garantit au médecin remplaçant ou installé une rémunération complémentaire et une protection sociale. « Ce nouveau contrat2 prévoit que les agences régionales de santé (ARS) puissent conclure un contrat de début d’exercice avec un étudiant en médecine possédant une licence de remplacement ou un médecin diplômé (remplaçant ou installé) exerçant une activité libérale. La signature de ce contrat ouvre alors droit à une rémunération complémentaire aux revenus des activités de soins (pendant 1 an), une protection sociale (indemnités journalières) ainsi qu’à un accompagnement à l’installation ou à la gestion entrepreneuriale. Pour les médecins remplaçants diplômés, cette offre est limitée à la 1ère année post-diplôme et pour les médecins installés dans l’année qui suit leur installation libérale dans un territoire sous-doté ou dans une zone limitrophe. », précise le Dr. Laure Dominjon, présidente de ReAGJIR. Ce contrat d’une durée de 3 ans est non renouvelable.

Ce contrat de début d’exercice se substitue à quatre contrats préexistants d’aide à l’installation des médecins : praticien territorial de médecine générale (PTMG), praticien territorial de médecine ambulatoire (PTMA), praticien isolé à activité saisonnière (PIAS) et praticien territorial médical de remplacement (PTMR). Ces quatre formes de contrat ayant montré leurs limites, ce CDE unique se veut plus simple et plus incitatif.

Un contrat aux contours connus depuis peu

Un arrêté paru le 2 février 2021 précise que le signataire du contrat de début d’exercice s’engage à exercer au minimum 5 demi-journées par semaine quand il est installé (ou collaborateur) en cabinet libéral dans certaines zones3 ou au moins 29 journées par trimestre lorsqu’il exerce en tant que remplaçant dont au moins 80% de son activité dans ces mêmes zones. Ce texte fixe aussi le montant minimal d’honoraires et le montant du plafond forfaitaire mensuel utilisé pour déterminer le montant de la rémunération complémentaire. Les sommes dépendent du nombre de demi-journées travaillées.

« Pour nous il y a trois bonnes nouvelles à la lecture de cet arrêté : il est réaliste en termes d’engagement et de rémunération, il offre une vraie protection sociale et il propose un accompagnement entrepreneurial qui faisait défaut jusque-là. Le montant de la rémunération complémentaire qui peut être versée a été revu à la hausse et les contreparties (notamment pour les remplaçants) ont été révisées afin d’être en accord avec l’activité de soins réellement réalisée par les médecins. », se réjouit le Dr. Laure Dominjon. On note aussi la protection sociale apportée par ce contrat : versement d’indemnités journalières en cas de maladie pour les médecins installés et remplaçants, et versement d’indemnités journalières en cas de congé maternité ou paternité pour les médecins remplaçants. Véritable innovation enfin : le projet d’accompagnement à l’installation et à la gestion entrepreneuriale qui devra être mis en place par les ARS via des partenaires habituels (faculté, URPS4, CDOM5, syndicats d’étudiants ou de jeunes médecins) ou nouveaux.

« En plus de déterminer la durée d’engagement et le cadre de la rémunération du contrat de début d’exercice, cet arrêté fixe enfin le contrat type en intégralité en le proposant en annexe. », apprécie le Dr. Laure Dominjon.

Que penser de ce nouveau contrat ?

« L’entrée dans le libéral peut s’avérer parfois compliquée et chronophage, avec de multiples démarches administratives, pratiques et de nombreux interlocuteurs. », rappelle le Dr. Laure Dominjon. En avril 2019, la commission Jeunes médecins du Conseil national de l’Ordre des médecins (CNOM) avait révélé dans une enquête auprès des jeunes et futurs médecins qu’il y avait un vrai décalage entre la volonté d’exercer en libéral et l’installation en libéral : ils étaient 75% des internes à l’envisager contre 12% de nouveaux installés en 20186, et 35% de nouveaux installés au bout de 5 ans.

« C’est une phase délicate et les quatre contrats proposés jusque-là présentaient une lecture complexe et les contreparties demandées étaient inatteignables notamment pour les médecins remplaçants. », rapporte le Dr. Laure Dominjon. « Ce nouveau contrat unique et plus incitatif permet d’assurer un soutien financier (en cas de besoin) et surtout d’accompagnement au moment du début d’exercice. Il s’agit donc d’un élément complémentaire pour faciliter l’installation des jeunes médecins en libéral. Il faut néanmoins rappeler que les déterminants à l’installation sont multiples (proximité familiale, réseau de professionnels de santé de proximité, qualité des services publics) et que l’élément-clé pour une installation réussie reste l’accompagnement du projet professionnel et personnel du jeune médecin. Nous nous réjouissons de l’arrivée de ce nouveau contrat à compter du 2 février 2021 et espérons que les nouvelles garanties de rémunération et la protection sociale qu’il offre inciteront les généralistes à s’installer en libéral dans les territoires sous-denses. »


  1. Zones d’intervention prioritaire et Zones d’action complémentaire
  2. prévu par l’article L.1435-5-2 du Code de la santé publique, introduit par la loi du 24 décembre 2019 de financement de la sécurité sociale pour 2020, et rendu possible par le décret du 22 décembre 2020. Code de santé publique avec modifications dues au décret
  3. Zones mentionnées à l’article R.1435-9-1
  4. Union régionale des professionnels de santé libéraux, association représentant localement les médecins libéraux
  5. Conseil départemental de l’Ordre des médecins
  6. Parmi les nouveaux inscrits à l’Ordre des médecins

À propos de ReAGJIR

ReAGJIR est le Regroupement autonome des généralistes jeunes installés et remplaçants en France. Créé en janvier 2008, ce syndicat regroupe et représente les remplaçants en médecine générale, les médecins généralistes installés depuis moins de 5 ans et les jeunes universitaires de médecine générale (chefs de clinique, maîtres de stage des universités, enseignants de médecine générale). Fédération de syndicats régionaux, la structure accompagne et défend l’exercice du métier par ces trois types de professionnels et milite pour la construction d’un système de santé à l’image des jeunes généralistes : innovant, collaboratif, humain et solidaire.

ReAGJIR c/o Collège de la Médecine Générale 6 place Tristan Bernard 75017 PARIS

Contacts presse

Pauline SAINT-MARTIN | 06 83 00 57 40 –
Anne-Lise VILLET | 06 28 47 30 01 –
Dr. Laure DOMINJON | 06 42 18 40 14 –

  • avril 29, 2021
  • 5
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  • Communiqué de Presse
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Vaccinations et remplaçants, un pas en avant vers l’équité !

Les médecins remplaçants toucheront finalement bien le forfait de saisie dans le système d’information « Vaccin Covid » (soit 5,40€ par saisie) : une belle victoire pour ReAGJIR qui y travaille d’arrache-pied depuis le début d’année !

En effet, nous avons rappelé à l’Assurance-maladie et au Ministère de la santé que les remplaçants sont et seront des acteurs de la réussite de cette campagne vaccinale. Dès lors, afin que leurs efforts soient correctement valorisés et tiennent dans le temps, les remplaçants devaient toucher une rémunération équivalente à leurs collègues installés.

Suite à ces négociations, un changement sera appliqué au téléservice « Vaccin Covid » pour que les remplaçants puissent indiquer le numéro d’Assurance-maladie du médecin remplacé (via un contrat d’adjoint ou d’assistant). Ce forfait pourra alors être rétrocédé par le médecin installé. Comme toujours, n’oubliez par de rédiger un contrat !

L’autre bonne nouvelle de la journée est que les médecins remplaçants intervienant à titre « autonome » dans les centres de vaccination (c’est-à-dire via une contractualisation directe avec la structure ambulatoire gérant le centre de vaccination) seront payés directement par l’Assurance-maladie selon la grille de forfait de vacation de vaccination dès la fin de la semaine. Comme pour les médecins installés, un bordereau est à transmettre directement à la CPAM dont ils dépendent (la CPAM du lieu d’habitation pour un remplaçant thésé ou de la faculté pour les remplaçants non thésés).

Malheureusement il persiste une ombre au tableau car, actuellement, l’Assurance-maladie considère que pour ces remplaçants « autonomes », le forfait vacation est « un tout compris » et ils ne percevront pas de forfait de saisie dans « Vaccin Covid ». ReAGJIR reste donc mobilisé auprès du Ministère et de l’Assurance-maladie sur ce sujet ! Ainsi que sur les autres problématiques rencontrées par les remplaçants intervenant dans les centres de vaccination gérés par des établissements de santé (défaut de contrat, rémunération moindre, etc).

  • mars 31, 2021
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Rencontres Nationales 2021

Communiqué de presse : Rencontres Nationales 2021

Le rendez-vous des jeunes généralistes se tiendra en juin 2021 à Orléans

Paris, le 4 mars 2021. Régulièrement, ReAGJIR, le syndicat représentatif des jeunes généralistes (remplaçants, installés depuis moins de 5 ans et universitaires), propose aux professionnels de santé de se rassembler pendant 2 jours autour de différentes thématiques d’actualité, d’ateliers pratiques, de moments d’échanges et de débats. Médecins généralistes, autres professionnels de santé de soins primaires et acteurs politiques (membres des collectivités territoriales, élus locaux), jeunes et moins jeunes, déjà installés, futurs installés et remplaçants, tous sont conviés à la 9e édition des Rencontres nationales qui se tiendront les 3 et 4 juin prochains au centre de conférences d’Orléans.

La vision des soins primaires par les jeunes généralistes au cœur des Rencontres nationales

Cette année le thème des 9e Rencontres nationales est « Les soins primaires vus par les jeunes généralistes, Cap sur les territoires ». « Nous avons souhaité rappeler à l’occasion de ce rendez-vous notre vision des soins primaires : interprofessionnelle, collective, incluant le patient et les acteurs politiques pour une médecine humaine et solidaire. », explique le Dr. Laure Dominjon, Présidente de ReAGJIR.

Lors de cette édition il y aura toujours les grands rendez-vous attendus comme :

  • les tables rondes, ici sur le conventionnement du remplaçant, un professionnel de santé à part entière, et la question de l’utilité et l’utilisation des réseaux sociaux pour rendre les patients plus autonomes,
  • le Grand petit journal qui résume à sa façon l’actualité de la profession dans l’année écoulée,
  • la session Collectivités territoriales « Les jeunes généralistes à la conquête des territoires », sur une demi-journée (jeudi 3 juin 9h-12h30), dont l’ambition est double : permettre aux participants de comprendre les déterminants et freins à l’installation des jeunes généralistes à travers une présentation et des échanges avec des médecins remplaçants et installés, et présenter des initiatives réussies dans les territoires. « C’est la 3e fois que nous proposons une session entièrement dédiée aux collectivités territoriales, élus locaux et aux porteurs de projets en soins primaires pour échanger sur ses expériences en région, proposer des solutions qui fonctionnent et soutenir les projets naissants.», ajoute Laure Dominjon. « On ne veut plus entendre que les jeunes ne veulent pas s’installer. Il faut avant tout comprendre quelles sont leurs attentes et leurs craintes éventuelles. »

Des ateliers concrets pour accompagner pas à pas les professionnels de santé

Les ateliers pratiques sont déclinés selon 4 grands parcours : début d’exercice, exercice professionnel, pluripro et syndical. Parmi les sujets début d’exercice, il y a un focus sur les premiers pas dans le libéral et un autre sur le salariat. Dans les sujets syndicaux, on note l’indépendance professionnelle, la maîtrise de stage, l’éthique et le numérique : comment choisir ses outils ? faire des prescriptions en toute indépendance ? accueillir ou pas un externe, un interne ? Les ateliers sous le thème exercice professionnel se pencheront sur l’accompagnement des patients migrants précaires, l’autisme, la gestion de conflits… Parmi les ateliers pluriprofessionnels on relève un atelier sur la bienveillance en gynécologie, la nécessaire prise de recul face à certains patients et le soin de plaies et brûlures.

« Le programme, riche et varié, entend répondre au moins en partie aux questionnements et attentes des jeunes professionnels de santé, qu’il s’agisse de la prise en charge du patient, d’éthique et déontologie ou de questions plus administratives. », résume le Dr. Laure Dominjon.

« Nous espérons les participants nombreux pour cette 9e édition des Rencontres nationales. Nous espérons accueillir des jeunes et futurs généralistes comme des élus intéressés par leurs préoccupations sur l’installation comme d’autres professionnels de santé pour qui l’exercice pluriprofessionnel est l’avenir, ainsi que des médecins plus aguerris qui viendraient partager leur retour d’expérience. », conclut le Dr. Laure Dominjon.

Inscription et programme détaillé


À propos de ReAGJIR

ReAGJIR est le Regroupement Autonome des Généralistes Jeunes Installés et Remplaçants en France. Créé en janvier 2008, ce syndicat regroupe et représente les remplaçants en médecine générale, les médecins généralistes installés depuis moins de 5 ans et les jeunes universitaires de médecine générale (chefs de clinique, maîtres de stage des universités, enseignants de médecine générale). Fédération de syndicats régionaux, la structure accompagne et défend l’exercice du métier par ces trois types de professionnels et milite pour la construction d’un système de santé à l’image des jeunes généralistes : innovant, collaboratif, humain et solidaire.

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  • mars 4, 2021
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Covid-19 et vaccination

Communiqué de presse : Covid-19 et vaccination

Et vous docteur, vous en pensez quoi ? Questions les plus fréquentes en cabinet

Paris, le 4 février 2021. La campagne de vaccination pour enrayer l’épidémie de Covid-19 a débuté il y a quelques semaines. Pour le moment ce sont les publics les plus fragiles qui sont prioritaires. Les centres de vaccination sont essentiellement portés par les centres hospitaliers et les structures de soins ambulatoires (CPTS, MSP, CDS1). La médecine de ville n’est pas encore approvisionnée pour vacciner la population en masse mais les patients s’interrogent déjà beaucoup sur le vaccin, et questionnent leur médecin à ce sujet. ReAGJIR, le syndicat représentatif des jeunes généralistes (remplaçants, installés depuis moins de 5 ans et universitaires), a listé les interrogations les plus courantes.

1. L’avis du médecin. Et vous docteur vous en pensez quoi ?

Les patients sont souvent preneurs de l’avis de leur médecin que ce soit au sujet du vaccin ou sur tout autre sujets touchant à leur santé. « Aujourd’hui les données scientifiques sont favorables à la vaccination et dans le contexte actuel aucune autre alternative ne permettrait de contrôler l’épidémie à moyen terme. Les patients qui seront vaccinés ne sont pas des cobayes. Les vaccins ont été testés en laboratoire puis sur des personnes volontaires, pendant plusieurs mois, et validés par différentes instances avant d’être autorisés. », rappelle le Dr. Laure Dominjon, Présidente de ReAGJIR. « Vus comme un tiers de confiance, les médecins généralistes – notamment les « médecins traitants » – ont un rôle important dans l’information, la lutte contre la désinformation et la réassurance du patient. »

2. Le vaccin en lui-même. Je préfère attendre car je trouve qu’on n’a pas assez de recul. C’est vrai cette idée que le vaccin modifie notre ADN ?

Ce sont des informations qui ont vite circulé bien qu’elles soient fausses. Le vaccin a pu être produit rapidement pour trois raisons majeures : un financement massif, une simplification administrative, et de nombreuses personnes volontaires pour participer au test. Il faut savoir aussi que, pour un des vaccins par exemple, l’étude phase 2 et phase 3 a été menée sur plus de 40 000 personnes suivies depuis le mois d’octobre et dont la moitié a été vaccinée. Les effets indésirables à court terme sont les mêmes que ceux de nombreux vaccins (rougeur ou douleur au point d’injection, courbatures, maux de tête, fièvre…), à moyen et long termes ils sont rarissimes ou temporaires. « En ce qui concerne une potentielle mutation, l’ARN2 viral – le vaccin contient des morceaux d’ARNm du coronavirus afin que l’organisme produise des anticorps dirigés contre lui – ne se mélange pas à l’ADN3 du noyau de nos cellules. Il n’y a donc pas de modification de notre ADN avec ce vaccin. », complète le Dr. Laure Dominjon.

3. Le public. Mais vous pensez que pour moi c’est utile ? Mes enfants m’ont dit de le faire, moi je ne sais pas trop, vous en pensez quoi ? Mais moi je suis jeune, et j’ai déjà eu la Covid, pourquoi je me ferais vacciner ?

Jeunes comme plus âgés ne voient pas forcément l’intérêt de se faire vacciner. « Une partie des personnes âgées ne sait plus trop à qui se fier pour prendre une décision et se retrouve souvent poussée par leurs enfants à franchir le cap. Ceux qui présentent des facteurs de risque hésitent aussi. Mais on remarque globalement une adhésion croissante au vaccin. », explique le Dr. Laure Dominjon. « L’important, surtout pour les personnes âgées ou avec des facteurs de risque, est que chacun se pose les bonnes questions et demande des informations complémentaires aux professionnels de santé sur les points qui l’inquiètent ou le font douter. Il faut quand même rappeler qu’il y a plus de risques à ne pas être vacciné qu’à l’être aujourd’hui. La vaccination est surveillée de très près, et les effets secondaires fréquents sont bénins. Nous respectons évidemment le choix du patient mais il est de notre devoir de bien lui expliquer les risques de toute décision. » Les plus jeunes, eux, se sentent naturellement peu concernés car la Covid-19 est moins à risque de formes graves pour cette tranche de population, et ils se sentent d’autant moins concernés quand ils l’ont déjà eu. Pour les jeunes sans facteurs de risque il s’agira plus de solidarité, et de se faire vacciner quand les plus fragiles l’auront été et que l’approvisionnement le permettra.

4. La temporalité. Quand est-ce que je pourrais me faire vacciner, docteur ?

Si seulement on pouvait y répondre ! On sait que les personnes âgées de plus de 75 ans sont prioritaires, ainsi que les soignants de plus de 50 ans et les personnes à très haut risque de formes graves. Mais aujourd’hui la difficulté d’approvisionnement en vaccins rend incertain les dates d’évolution des différentes phases prévues par la Haute Autorité de Santé. Il faudra suivre son évolution et être patient.

« En ce qui concerne l’acceptation du vaccin par les Français, les chiffres progressent ce qui laisse supposer que les conseils dispensés par les professionnels de santé et les campagnes de communication sont efficaces. Le fait que les patients nous voient comme des interlocuteurs de confiance et s’interrogent est plutôt sain et va pleinement dans le sens de rendre le patient véritablement acteur de sa santé. », conclut le Dr. Laure Dominjon.

À propos de ReAGJIR

ReAGJIR est le Regroupement Autonome des Généralistes Jeunes Installés et Remplaçants en France. Créé en janvier 2008, ce syndicat regroupe et représente les remplaçants en médecine générale, les médecins généralistes installés depuis moins de 5 ans et les jeunes universitaires de médecine générale (chefs de clinique, maîtres de stage des universités, enseignants de médecine générale). Fédération de syndicats régionaux, la structure accompagne et défend l’exercice du métier par ces trois types de professionnels et milite pour la construction d’un système de santé à l’image des jeunes généralistes : innovant, collaboratif, humain et solidaire. ReAGJIR C/O Collège de la Médecine Générale 6 place Tristan Bernard 75017 PARIS

Contacts presse

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Covid-19 et vaccination

Communiqué de presse : Covid-19 et vaccination (PDF)

Remplaçants mobilisés : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

Paris, le 22 janvier 2021. Ça y est, la campagne de vaccination pour enrayer la Covid-19 est lancée ! Même si dans un premier temps elle ne concerne que les publics les plus fragiles, la campagne va être longue et monter en puissance. Les professionnels de santé sont mobilisés en nombre mais les médecins installés ne peuvent pas assumer seuls cette campagne d’envergure avec la multiplication des centres de vaccination et le nombre actuel de médecins par centre… Le remplaçant se révèle ainsi un maillon indispensable pour pouvoir répondre à la demande et aux objectifs de la campagne de vaccination. Pourtant de nombreuses questions demeurent encore sans réponse alors que l’ouverture des centres a commencé il y a peu et que la mobilisation des remplaçants est déjà importante. Quelle est la place du médecin remplaçant dans la campagne de vaccination : une main d’œuvre bon marché ? ReAGJIR, le syndicat représentatif des jeunes généralistes (remplaçants, installés depuis moins de 5 ans et universitaires), soulève différents problèmes.

Un cadre plus que flou

Les patients et les media sont souvent informés de l’ouverture des centres avant les professionnels de santé eux-mêmes mais, au-delà de ce problème de communication, il faut revenir sur le fonctionnement des centres de vaccination. Gérés ou co-gérés par le CHRU[1], par la CPTS[2] ou par une MSP[3] ou un CDS[4], ces centres présentent un fonctionnement très hétérogène. Et cette hétérogénéité se reflète dans les propositions faites aux remplaçants : « Comme aucun arbitrage national n’a été décidé pour le moment, chaque CPAM[5] et chaque Agence Régionale de Santé (ARS) y va de son avis. Ainsi dans certaines régions, il est évoqué un système de réquisition volontaire, ou encore – et là c’est le mieux connu – un contrat de médecin adjoint ou assistant[6] (contrat à faire valider par le CDOM[7]). », regrette le Dr. Laure Dominjon, Présidente de ReAGJIR. « Alors que les remplaçants (et les retraités) sont déjà mobilisés en nombre, la plupart ne savent pas dans quel cadre ou moyennant quelle rémunération ils vont exercer, la CNAM[8] et le ministère de la Santé se renvoyant la balle. Comme d’habitude, les choses ont été mises en place sans tenir compte du statut à part du remplaçant (non conventionné) ; aucun souci pour les mobiliser mais c’est une autre paire de manches quand il s’agit de fixer un cadre légal et financier à leur intervention. Cette situation est totalement anormale ! »

Pour ReAGJIR, il est primordial que le cadre légal d’intervention du médecin remplaçant soit fixé, et rapidement. « C’est le seul moyen de protéger efficacement la pratique des médecins remplaçants. », ajoute le Dr. Dominjon. « Nous invitons tous les remplaçants à vérifier le cadre de leur exercice. Autre point important : il faut que le remplaçant vérifie que sa Responsabilité Civile Professionnelle (RCP) le couvre bien malgré le fait qu’il n’exerce pas dans le cadre habituel du cabinet du médecin remplacé. Pour cela, le mieux est de leur envoyer un mail. »

 

Une main d’œuvre nécessaire mais sous-payée ?

Le problème des réquisitions et contrats proposés, c’est le montant des vacations par endroit. « Dans de multiples régions, le montant des vacations pour les remplaçants est bien inférieur au montant des vacations payées aux médecins installés par la CPAM. Ainsi, ils seraient rémunérés 1,5 fois moins que les médecins installés (2 fois moins pour les retraités). Cette situation est inacceptable ! », déplore le Dr. Laure Dominjon. « Dans le cadre d’un contrat de remplacement, le remplaçant est rémunéré indirectement par une rétrocession négociée avec le médecin installé remplacé. Il s’agit alors d’y inclure les honoraires des vacations réalisées. Concernant le forfait lié au remplissage du téléservice « Vaccin Covid », la e-CPS[9] des remplaçants n’étant pas associée à un numéro d’Assurance maladie, actuellement on ne sait donc pas s’ils pourront le percevoir. En effet, actuellement, la CNAM répond qu’elle ne « connaît » pas les médecins remplaçants car ils ne sont pas conventionnés (pas de numéro Assurance maladie) et donc qu’elle ne peut pas les rémunérer directement. »

Pour ReAGJIR, la rémunération des médecins remplaçants doit être du même montant que celle des médecins installés. L’argument avancé que les médecins installés ont des charges supplémentaires n’est pas entendable dans la mesure où ils ne se lanceraient pas dans la campagne de vaccination s’ils ne pouvaient pas s’appuyer sur les remplaçants et poursuivre leurs soins habituels.

Concrètement, ReAGJIR demande à ce qu’un système de paiement direct des médecins remplaçants par la CNAM (vacations et forfait téléservice « Vaccin Covid ») soit mis en place. « Nous avons plusieurs solutions à proposer à la CNAM mais pour ça il faut qu’elle soit disposée à nous faire intervenir dans leurs réflexions sur le sujet.», précise le Dr. Laure Dominjon.

« Il semblerait que l’on se dirige, pour certains centres, vers un autre contrat mais de quel type et avec quelle rémunération ? La CNAM quant à elle n’envisage pas de payer directement les remplaçants. En tout état de cause, il est hors de question que les remplaçants soient moins bien payés ! Si les remplaçants étaient conventionnés, comme ReAGJIR le demande depuis 10 ans, toutes ces questions auraient été anticipées et les solutions déjà trouvées. Mais cela nécessiterait aussi une volonté politique de s’intéresser à cette population de soignants. En attendant que des dispositifs simples et efficaces comme ceux que nous proposons soient peut-être mis en place, nous encouragerons les remplaçants à se mobiliser mais en vérifiant le cadre légal et financier de leur activité. Nous exhortons aussi le Ministère a enfin rendre son arbitrage. », conclut le Dr. Laure Dominjon. Concernant le suivi des patients, ce sera toujours compliqué pour les remplaçants comme pour les installés : à moins de rentrer le numéro de Sécurité sociale de chaque patient pour savoir où il en est, il n’existe toujours pas de tableau de bord ou de « notification » pour prévenir le médecin qu’un patient éligible au vaccin a bien été vacciné, etc.

 


À propos de ReAGJIR

ReAGJIR est le Regroupement Autonome des Généralistes Jeunes Installés et Remplaçants en France. Créé en janvier 2008, ce syndicat regroupe et représente les remplaçants en médecine générale, les médecins généralistes installés depuis moins de 5 ans et les jeunes universitaires de médecine générale (chefs de clinique, maîtres de stage des universités, enseignants de médecine générale). Fédération de syndicats régionaux, la structure accompagne et défend l’exercice du métier par ces trois types de professionnels et milite pour la construction d’un système de santé à l’image des jeunes généralistes : innovant, collaboratif, humain et solidaire.
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  • Anne-Lise VILLET | 06 28 47 30 01 –
  • Dr. Laure DOMINJON | 06 42 18 40 14 –

  1. Centre Hospitalier Régional et Universitaire
  2. Communauté Professionnelle Territoriale de Santé
  3. Maison de Santé Pluriprofessionnelle
  4. Centre de Santé
  5. Caisse Primaire d’Assurance Maladie
  6. Qui permet au médecin remplaçant d’exercer en même temps que le médecin installé qu’il remplace.
  7. Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins
  8. Caisse Nationale de l’Assurance Maladie
  9. Carte de Professionnel de Santé, qui permet d’identifier le médecin qui réalise l’acte.
  • janvier 22, 2021
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