Conscients des difficultés croissantes liées aux problématiques d’accès aux soins, les jeunes et futurs médecins ont voulu se retrouver autour d’un document de propositions communes sur cette thématique. L’ANEMF, l’ISNAR-IMG, l’ISNI et ReAGJIR proposent ainsi leurs solutions en matière de formation, d’installation et d’amélioration de l’organisation de l’offre de soin afin de relever le défi de l’accès à des soins de qualité pour tous.
Dossier Accès aux Soins | 12 mars 2019
Communiqué de Presse
L’ensemble des communiqués de presse de ReAGJIR
#GrandDebatNational #Contribution
Grand débat national | ReAGJIR fait part de sa contribution
Paris, le 1er mars 2019.
Le Grand débat national sera clôturé dans deux semaines.
A l’origine, la santé n’était pas abordée dans les 4 thèmes proposés par le gouvernement. Mais qu’importent les invitations, la santé sujet si cher aux Français, a pris sa place d’elle-même.
Alors que plus d’un million de contributions sur de multiples sujets ont été recueillies, ReAGJIR, le syndicat qui représente et rassemble les jeunes généralistes propose la sienne autour d’un objectif central : répondre aux inquiétudes des Français en matière de santé, notamment à travers deux problématiques qui leur sont chères, l’accès aux soins – financier et territorial – ainsi que les enjeux du début d’exercice pour les jeunes médecins.
Retrouvez l’intégralité de la contribution sur www.reagjir.fr/grand-debat-national et les annexes, en téléchargement sur https://we.tl/t-3sQlGKVC5T
La contribution des jeunes généralistes : 5 axes et 10 chantiers
1er Axe : Améliorer l’accès aux soins pour tous
Chantier n°1 | Assurer l’accès géographique de tous aux soins, par une meilleure coordination entre les acteurs concernés
Chantier n°2 | Garantir l’accès aux soins de tous, sans discrimination économique
2e axe : Renforcer la formation des médecins tout au long de la vie
Chantier n°3 | Réformer les études de médecine et développer la Filière Universitaire de Médecine Générale
Chantier n°4 | Assurer la formation et la recertification tout au long de la carrière
3e axe : Sécuriser le début d’exercice des jeunes médecins
Chantier n°5 | Intégrer pleinement les remplaçants dans le champ conventionnel
Chantier n°6 | Améliorer les conditions d’installation des jeunes médecins
Chantier n°7 | Développer une télémédecine de qualité
Chantier n°8 | Intégrer les nouveaux métiers en santé
5e axe : Transformer notre système de santé
Chantier n°9 | En diversifiant les modes de rémunération
Chantier n°10 | En facilitant l’exercice coordonné pluri-professionnel
A propos de ReAGJIR
ReAGJIR est le Regroupement Autonome des Généralistes Jeunes Installés et Remplaçants en France. Créé en janvier 2008, ce syndicat regroupe et représente les remplaçants en médecine générale, les médecins généralistes installés depuis moins de 5 ans et les jeunes universitaires de médecine générale (chefs de clinique, maîtres de stage des universités, enseignants de médecine générale). Il a été reconnu en 2018 seule structure représentative des jeunes médecins généralistes. Fédération de syndicats régionaux, la structure accompagne et défend l’exercice du métier par ces trois types de professionnels et milite pour la construction d’un système de santé à l’image des jeunes généralistes : innovant, collaboratif, humain et solidaire.
Contacts presse
Anne-Lise VILLET | 06 28 47 30 01 –
Pauline SAINT-MARTIN | 06 83 00 57 40 –
Dr. Yannick SCHMITT | 06 81 66 46 93 –
- mars 1, 2019
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#MaSanté2022 | 400 médecins généralistes dans les territoires prioritaires
Un premier pas dans l’amélioration du début d’exercice des jeunes médecins généralistes
Paris, 18 février 2019. Le 18 septembre 2018, le Président de la République s’était engagé à ce que soient financés 400 postes de médecins généralistes à exercice partagé ville/hôpital dans les zones prioritaires pour répondre de manière urgente aux problématiques d’accès aux soins de ces territoires. A l’occasion de son allocution au congrès de l’ISNAR-IMG, Agnès BUZYN, ministre de la Santé a annoncé que « le recrutement de 400 médecins généralistes dans les territoires prioritaires est désormais opérationnel et accessible ». L’instruction relative à cette mesure a en effet été envoyée récemment aux Agences Régionales de Santé (ARS) afin qu’elles travaillent à sa mise en œuvre. ReAGJIR, le syndicat qui rassemble et représente les jeunes généralistes (remplaçants, jeunes installés et chefs de clinique), commente ce nouveau dispositif.
Cette mesure se déclinerait en deux volets complémentaires : le déploiement de postes de jeunes médecins généralistes à exercice mixte, partagé entre une structure hospitalière et un exercice ambulatoire en zone sous-dense dans un cadre libéral ou salarié, et un soutien financier pour des acteurs susceptibles de proposer des postes de médecins généralistes salariés dans les territoires prioritaires.
Un premier volet peu intéressant pour les généralistes
« Si le deuxième volet peut correspondre aux souhaits d’exercice de la jeune génération, le premier pose encore question. Nous avons peur que le jeune médecin peine à trouver sa place entre les différents statuts d’exercice et ne s’y retrouve pas financièrement. Considéré comme une première installation, ce poste ville-hôpital ne donne droit qu’à la moitié des aides à l’installation, ce qui fait que quand ce confrère ira s’installer ensuite il ne bénéficiera plus d’aucune aide au moment où il en aura le plus besoin. C’est une de nos demandes : que dans ce cas précis, ce nouveau statut ne soit pas considéré comme une première installation. », explique le Dr. Yannick SCHMITT, Président de ReAGJIR.
« Si on prend l’exemple de la ROSP (Rémunération sur Objectifs de Santé Publique) par exemple, cela pose problème aussi : son calcul est basé sur le nombre de patient que le soignant suit en tant que médecin traitant déclaré alors que le médecin occupant ce poste à mi-temps ne le sera que pour très peu de patients. », ajoute le Dr. Barbara TRAILIN, Première Vice Présidente de ReAGJIR.
ReAGJIR
publiera prochainement une fiche-pratique expliquant les différentes subtilités
de cet exercice nouveau et ses conséquences notamment sur l’installation
libérale.
Un deuxième volet plus attractif
Aider au financement de postes de médecins généralistes salariés dans les territoires en déficit de soins correspond au désir d’une partie de la jeune génération. « Dans ce cadre, un généraliste qui partagerait son temps entre cette activité et une PMI (Protection Maternelle et Infantile) ou une CPEF (Planning familial) par exemple s’y retrouverait. On sortirait de l’exercice mixte libéral-salariat qui est très coûteux, pour un salariat complet. Et si deux médecins partageant une patientèle se relaient, il pourrait ainsi y avoir une permanence de soins. », explique le Dr. Barbara TRAILIN.
« Il s’agit en réalité d’élargir le PTMG (Praticien Territorial de Médecine Générale) au salariat. », complète le Dr. Yannick SCHMITT. Signé entre l’ARS et un jeune généraliste s’installant en zone sous-dotée, ce contrat permet de sécuriser l’installation de jeunes médecins en leur garantissant un revenu et une protection sociale de qualité.« C’est une bonne idée : depuis son apparition en 2012, le PTMG a fait ses preuves avec 800 contrats signés et autant d’installations. Nous savons qu’une partie des jeunes généralistes se plairait dans un exercice salarié avec un soutien du même type. »
Finalement, ces deux dispositifs utilisent le levier du salariat pour recruter très rapidement de nouveaux généralistes dans des territoires déficitaires en soins. « Nous aimerions que l’effort soit désormais mis sur le libéral qui représente la majeure partie des installations sur les territoires, avec des mesures incitatives pour aider et accompagner ce choix d’installation. Une révision des conditions et des ambitions du PTMG par exemple, ou encore ouvrir le conventionnement à tous, remplaçants compris, afin de leur apporter une protection sociale qui aujourd’hui est très faible. La sécurisation des débuts d’exercice est une des clefs de l’installation. », conclut le Dr. Yannick SCHMITT.
A propos de ReAGJIR – www.reagjir.fr
ReAGJIR est le Regroupement Autonome des Généralistes Jeunes Installés et Remplaçants en France. Créé en janvier 2008, ce syndicat regroupe et représente les remplaçants en médecine générale, les médecins généralistes installés depuis moins de 5 ans et les jeunes universitaires de médecine générale (chefs de clinique, maîtres de stage des universités, enseignants de médecine générale). Il a été reconnu en 2018 seule structure représentative des jeunes médecins généralistes. Fédération de syndicats régionaux, la structure accompagne et défend l’exercice du métier par ces trois types de professionnels et milite pour la construction d’un système de santé à l’image des jeunes généralistes : innovant, collaboratif, humain et solidaire.
Contacts presse
Anne-Lise VILLET | 06 28 47 30 01 –
Pauline SAINT-MARTIN | 06 83 00 57 40 –
Dr. Yannick SCHMITT | 06 81 66 46 93 –
https://reagjir.fr/wp-content/uploads/2019/02/190218_CP_ReAGJIR_Médecins-partagés-ville-hôpital.pdf
- février 18, 2019
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#AssistantsMédicaux #MaSanté2022
Communiqué intersyndical
Assistants médicaux : les propositions des médecins
Les syndicats représentant toutes les générations de médecins et d’étudiants en médecine se sont réunis ce mercredi 13 février et ont analysé le problème de l’accès aux soins dans le pays.
Ils partagent tous l’objectif de permettre à tous les patients d’avoir un médecin traitant, et d’accéder à un médecin spécialiste dans des délais raisonnables. Ils sont déterminés à rechercher collectivement tous les moyens nécessaires pour atteindre cet objectif dans les meilleurs délais.
La mise en place des assistants médicaux est un de ces moyens, parmi d’autres. Les syndicats demandent que l’Assurance Maladie s’engage à accompagner financièrement les médecins qui souhaitent avoir un assistant médical dans leur cabinet.
Les syndicats médicaux ont convenu des conditions suivantes pour cet accompagnement :
– L’exercice médical doit être coordonné, sous toutes les formes de coordination, sans modèle unique.
– Le financement de l’assistant médical doit prendre en compte les contraintes immobilières et la formation des assistants. Il doit être pérenne.
– Les indicateurs retenus sont :
o pour les médecins généralistes, le nombre de patients médecins traitants pris en charge, en priorisant les patients en ALD ou les patients de plus de 70 ans qui ne trouvent pas de médecin traitant
o pour les médecins des autres spécialités, la file active des patients vus dans l’année.
– Un observatoire du suivi du déploiement des assistants médicaux doit être mis en place conjointement avec les représentants des médecins et la CNAM, afin de pouvoir ajuster cette mesure pour en optimiser l’impact auprès de la population.
Les syndicats médicaux représentatifs et les structures représentant les jeunes médecins sont conscients de l’enjeu de cette négociation. Ils attendent du gouvernement et de la CNAM une réponse à la hauteur des difficultés actuelles.
Contacts presse :
Clara BONNAVION – Présidente de l’ANEMF – 06.50.38.64.94
Gabriel SAIYDOUN – Président du CNJC –
Jean-Paul ORTIZ – Président de la CSMF – 06.07.86.08.83
Jean-Paul HAMON – Président de la FMF – 06.60.62.00.67
Lucie GARCIN – Présidente de l’ISNAR-IMG – 06.73.07.53.01
Antoine REYDELLET – Président de l’ISNI – 06.50.67.39.32
Emanuel LOEB – Président de Jeunes Médecins – 06.50.93.64.60
Jacques BATTISTONI – Président de MG France – 06.62. 61.09.99
Yannick SCHMITT – Président de ReAGJIR – 06.81.66.46.93
Philippe VERMESCH – Président du SML – 06.09.55.77.24
Sayaka OGUCHI – Présidente du SNJMG – 07.61.99.39.22
https://reagjir.fr/wp-content/uploads/2019/02/190213-communiqué-commun-assistants-medicaux.pdf
- février 13, 2019
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#RapportAubert #MaSanté2022
Financement du système de santé
Un rapport qui va dans le sens des jeunes médecins généralistes
Paris, 29 janvier 2019. Aujourd’hui, mardi 29 janvier, Jean-Marc AUBERT, Directeur de la DREES (Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques) a remis un rapport sur le financement de notre système de santé à la ministre de la Santé, Agnès BUZYN. Après une première mouture publiée en décembre dernier, ce rapport apporte plus de précisions. ReAGJIR, le syndicat qui rassemble et représente les jeunes généralistes (remplaçants, jeunes installés et chefs de clinique), décrypte ce document qui reprend la plupart de ses préconisations de 2014.
Pour une diversification de la rémunération
Aujourd’hui les médecins généralistes sont essentiellement rémunérés à l’acte (plus de 80% de la rémunération) mais d’autres modes de rémunération sont possibles et souhaitables. La qualité et la pertinence des soins prodigués par exemple, deux critères valorisés au travers de la ROSP (Rémunération sur Objectifs de Santé Publique), ont fait leur apparition depuis 2012. « Nombre de nos confrères souhaiteraient une revalorisation de l’acte, aujourd’hui fixé à 25 €, mais nous préconisons plutôt la diversification des modes de rémunération en complétant par l’existant. Pour que chaque patient, en fonction de sa situation (pathologie, terrain familial, environnement, etc.), soit pris en charge de la manière la plus adaptée. », explique le Dr. Yannick SCHMITT, Président de ReAGJIR. La ROSP a ainsi pour but d’évaluer la prise en charge d’une patientèle sur des critères de santé publique : la prévention, le suivi, la non-prescription d’actes inutiles, etc.
Autre type de rémunération : la forfaitisation, qui s’est concrétisée en 2016 par la création, dans la dernière Convention médicale nationale, d’un forfait structure visant à améliorer l’équipement des cabinets médicaux, et d’un forfait patientèle, indexé sur les caractéristiques de la patientèle du médecin traitant. Ce mode de financement permet notamment la prise en compte du temps de travail du médecin en l’absence du patient (certaines démarches administratives par exemple).
« Une phase de concertation va désormais s’ouvrir pour fixer un objectif cible pour chaque mode de rémunération. Si l’acte devrait rester majoritaire, la diversification de la rémunération du médecin répond à une véritable attente de la profession. », complète le Dr. Yannick SCHMITT.
Pour une rémunération adaptée à chaque structure de soins
« Ce type de financement est d’autant plus important aujourd’hui que l’échelle de soins a changé : désormais ce sont les regroupements de professionnels de santé qui sont appelés à s’organiser pour prendre en charge les patients d’un territoire. », insiste le Dr. Barbara TRAILIN, Première Vice Présidente de ReAGJIR. Le plan « Ma Santé 2022 » préconise dans la nouvelle organisation des soins de premier recours la croissance d’un exercice en équipe : il devient donc nécessaire de créer un mode de rémunération adapté, au travers notamment des CPTS (Communautés professionnelles territoriales de santé).
Qu’ils travaillent seuls dans leur cabinet, qu’ils exercent en groupe au sein d’un même cabinet en exercice coordonné, en structures de santé pluri-professionnelles de proximité ou au sein d’une CPTS, les médecins – salariés comme libéraux, installés comme remplaçants – doivent tous être intégrés dans ce nouveau dispositif, pour améliorer leur pratique professionnelle et la communication avec les autres professionnels de santé. « Aujourd’hui il faut réfléchir avant tout au moyen de financer le travail de coordination des professionnels. », plaide le Dr. Yannick SCHMITT. « Que ce ne soit pas du temps bénévole mais du temps reconnu et valorisé pour tous les professionnels qui jouent le jeu. Plus de fluidité dans la communication, un apprentissage mutuel entre soignants, une meilleure prise en charge, que de bénéfices à en tirer. »
Un financement simple qui n’oublierait pas les remplaçants…
« Les maisons de santé sont un exemple de structure répondant à la nécessaire évolution du travail en équipe mais les solutions doivent être plurielles pour intégrer tous les soignants. Nous espérons que des mesures seront rapidement mises en œuvre pour aller dans ce sens et que les remplaçants, grands oubliés de ce rapport, seront pleinement intégrés dans cette réflexion. Acteurs de soins à part entière, ils devraient pouvoir percevoir une rétrocession sur ces modes de rémunération complémentaires auxquels ils participent et non plus sur les seuls actes effectués comme c’est le cas trop souvent aujourd’hui. », défend le Dr. Barbara TRAILIN.
« Nous souhaitons que ces nouveaux modes soient simples, tant dans leur mise en place que dans la perception du financement. Nous manquons déjà cruellement de temps. Une solution serait de reprendre les modes de rémunération existants – acte, cotation, forfaits, FIR (fonds d’investissement régional) pour la pluridisciplinarité – et de les adapter en fonction des missions, plutôt que d’en créer de nouveaux comme le préconise le rapport. », conclut le Dr. Yannick SCHMITT.
A propos de ReAGJIR – www.reagjir.fr
ReAGJIR est le Regroupement Autonome des Généralistes Jeunes Installés et Remplaçants en France. Créé en janvier 2008, ce syndicat regroupe et représente les remplaçants en médecine générale, les médecins généralistes installés depuis moins de 5 ans et les jeunes universitaires de médecine générale (chefs de clinique, maîtres de stage des universités, enseignants de médecine générale). Il a été reconnu en 2018 seule structure représentative des jeunes médecins généralistes. Fédération de syndicats régionaux, la structure accompagne et défend l’exercice du métier par ces trois types de professionnels et milite pour la construction d’un système de santé à l’image des jeunes généralistes : innovant, collaboratif, humain et solidaire.
Contacts presse
Anne-Lise VILLET | 06 28 47 30 01 –
Pauline SAINT-MARTIN | 06 83 00 57 40 –
Dr. Yannick SCHMITT | 06 81 66 46 93 –
- janvier 29, 2019
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