Communiqué de presse
Paris, le 10 septembre 2019. Hier, 9 septembre, Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé a réuniles professionnels de santé et des urgences pour détailler avec eux le plan d’actions issu des travaux menés par la mission conduite par le député Thomas Mesnier et le Président du Conseil national de l’urgence hospitalière (CNUH), le professeur Pierre Carli. Ce plan de refondation des urgences se décline en douze mesures clés et coûtera 750 millions d’euros d’ici 2022. ReAGJIR, le syndicat qui rassemble et représente les jeunes généralistes (remplaçants, jeunes installés et chefs de clinique), revient sur ces propositions.
Un diagnostic qui ne fait pas l’unanimité
Si le constat est partagé, les conclusions qui en sont tirées ne correspondent pas aux réalités de terrain. Ainsi, le nombre de passage annuels aux urgences a effectivement doublé en 20 ans, et « 43 % des patients accueillis aux urgences pourraient être pris en charge dans un cabinet, une maison ou un centre de santé »[1].